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1er Juin 2024 – Porte ouverte d’apiculture – GDSA 76

Pour plus d’informations : Web : https://gdsa-spv.fr

Vie des structures apicoles d’avril 2024

01 / AIN – SYNDICAT D’APICULTURE DE L’AIN

Assemblée générale
Ce dimanche 25 février 2024, plus de 120 personnes étaient présentes à l’assemblée générale du syndicat d’apiculture de l’Ain qui s’est déroulée à St-Étienne-du-Bois.
Le rapport d’activités souligne toutes les actions menées en 2023 au nom du syndicat : APIDAYS à Servas (rucher-école du syndicat), participation à la fête de la nature à Replonges et à Bourg-en-Bresse, salon de la gastronomie, fête de la science et de nombreuses autres actions souvent à l’initiative des sections.
À noter que les trois ruchers-écoles du syndicat, Servas, Pays de Gex et St-Étienne-du-Bois accueillent une centaine d’élèves formés sur les 3 sites.
Dans son rapport moral, le président souligne à regret le recul sur les mesures phytosanitaires (remise en question du plan éco-phyto) prises par la France.

Notre syndicat, regroupant professionnels mais aussi non professionnels, pense que le vent d’opposition qui peut souffler actuellement entre ces deux mondes ne devrait pas avoir lieu. En effet, si la France consomme environ 40 000 tonnes de miel annuellement, elle n’en produit que 20 000 et tous les apiculteurs français peuvent trouver leur place sur le marché en proposant des miels de France de qualité (petits apiculteurs et professionnels qui d’ailleurs oeuvrent tous pour l’abeille et le maillage pollinique).
Pourquoi aujourd’hui en est-il autrement ?
Ce n’est pas tant l’importation qui pose problème mais les prix trop bas imposés par les conditionneurs et les centrales d’achat (qui trouvent du miel étranger à des prix défiant toute concurrence). C’est ce que souligne et dénonce Jean-Marie SIRVINS (présent à notre assemblée générale), ex-président de l’UNAF et aussi apiculteur professionnel. Ne nous trompons pas de combat, ni de cible !
Le syndicat, aux côtés du GASA, soutient ses actions pour la lutte contre le frelon asiatique.
A. CHEVALIER nous a exposé l’association APIFLORDEV dont il est le président et dont l’objectif est la lutte contre la pauvreté en mettant en place des ruchers collectifs dans les pays émergeants afin d’apporter des moyens de subsistance aux autochtones. Cela passe par la formation et l’équipement en matériels financés par des collectivités territoriales et ONG et des dons de particuliers. La fabrication des ruches, voire des tenues et autres matériels, est de préférence fabriquée sur place afin de favoriser une économie locale.
Pascal CRETARD, président de la Société Genevoise d’Apiculture, est intervenu pour exposer une méthode de recherche des nids de frelons asiatiques par radio-télémétrie, coûteuse mais très efficace.
Dans le canton de Genève, pas de transhumance, pas d’importation de miel, aucun problème de commercialisation des miels de qualité.
L’après-midi fut consacré à l’AG du GASA mettant comme points forts la lutte contre le frelon asiatique et l’intervention du Dr PIZETTE sur les virus chez l’abeille. Une campagne de piégeage est mise en place sur le département, dans laquelle le GASA s’implique fortement et emboîte le pas auprès de communes engagées déjà depuis plusieurs années.
Contacts :
Tél. : 06 71 44 51 72 – Odile SAIZ
Web : www.lesapiculteursdelain.fr
E-mail : bureau-apiain.synd@lesapiculteursdelain.fr

 

38 / ISÈRE – L’ABEILLE DAUPHINOISE
• Le 9 mars, lors de l’Assemblée Générale, les adhérents ont renouvelé leur confiance en adoptant à l’unanimité le rapport financier 2023 et le budget 2024.

Puis le GDSA est intervenu pour présenter les différents TSA du département de l’Isère en précisant bien leur rôle et leur dévouement auprès des apiculteurs.
L’Assemblée Générale s’est terminée par une conférence sur la propolis, et nous remercions chaleureusement l’intervenante qui a contribué à améliorer nos connaissances sur
un sujet aussi passionnant.

• Fin février, nos formateurs bénévoles se sont retrouvés pour préparer la saison apicole. Plus d’une cinquantaine sont répartis sur l’ensemble des ruchers-écoles : Haut Dauphiné,
Nord Isère, St-Marcellin, Vienne, Voiron. Se retrouver facilite le travailler ensemble pour partager des valeurs et des compétences.
Et une intervenante vétérinaire permit à chacun d’en savoir plus sur les aspects de bio sécurité et les bonnes pratiques à adopter sur les ruchers.
• Avril : les premiers essaims hivernés sont arrivés et ont été réceptionnés par nos adhérents.
Nous espérons que la nouvelle saison apicole nous fera entrevoir de belles surprises…

Contacts :
Web : www.abeille-dauphinoise.fr
22 place Bernard Palissy, Z.I Champ Fila, 38320 Poisat,
le mercredi après-midi ou le samedi matin.

 

43 / HAUTE-LOIRE – SYNDICAT D’APICULTURE DE HAUTE-LOIRE

Assemblée générale
Elle s’est déroulée le 17 février à 14h30 au centre Pierre Cardinal devant de nombreux apiculteurs de la Haute-Loire.
Le Président, Robert COUDERT (en remplacement de sa fille retenue par ailleurs), ouvre la séance en remerciant Mme PERROUX, Présidente du CIVAM et M. CLÉMENT, Président
du GDSA, de leur présence.
Dans le rapport moral, le Président note une année déplorable en miel de fleurs (trop humide puis sécheresse, gel, un essaimage continuel qui a vidé les ruches). Le plan écophyto a été abrogé, donc les pesticides vont refaire leur apparition, et l’herbicide Round-up qui est le plus utilisé sur les terres agricoles.
La lecture du bilan financier laisse apparaître un équilibre assez précaire.
Mme PERROUX nous donne les détails sur les formations des futurs propriétaires de ruches et une formation sur l’élevage des reines.
M. CLÉMENT donne la liste des produits acaricides très nombreux et fait le bilan des nombreux nids de frelons asiatiques détruits (prévoit l’achat de pièges variés à faire tester
auprès des apiculteurs). L’achat de ruchettes 5 cadres est reconduit (abeilles Noires).
En Haute-Loire, 634 personnes sont propriétaires de ruches.
Le syndicat a été contacté par un vendeur de matériel du Loiret qui viendrait éventuellement livrer en Haute-Loire.
La séance se termine par un verre amical.

Contacts : E-mail : maetrcoudert@sfr.fr

 

46 / LOT – LA RUCHE DU QUERCY

Hommage
Le 10 mars 2024, M. Victor CHAYRIGUET est décédé à 100 ans !
Une trop triste nouvelle ! Victor, tu t’en vas au soir de notre réunion de printemps du GDSA dont tu es le créateur et de « la Ruche du Quercy » que tu as connue depuis sa création à Figeac, en octobre 1935.
Un « Maître Apiculteur » nous quitte, créateur des ruchers-écoles du Lot, une vie avec l’abeille.
Un homme gentil, toujours agréable, à notre écoute, prêt à donner les bons conseils et à dissiper nos inquiétudes.
J’ai en souvenir, au Montat, autour des ruches, tes interventions sans les gants ! et sans masque ! Et quand c’était nécessaire « Baissez-moi le voile ! » du casque colonial – une maîtrise exceptionnelle de tes gestes : je vois encore la reine prise dans le couvain qui court sur ta main ! « On va la marquer ! » Tu as su nous donner la confiance et la maîtrise du métier d’apiculteur.
Je me rappelle aussi depuis le premier Congrès à Bourges – tous les 2 ans – les covoiturages avec Michel BÉTAILLE, Jean-Jacques DI SCALA, tous les congrès apicoles de France où nous avions en chemin le récit des expériences de ta vie et les souvenirs très chauds de la dernière guerre en Alsace.
Nous étions avec toi tous les étés pour les démonstrations apicoles devant le public : après la pose d’un rideau transparent de protection – le défilé sur plus d’un mètre de toutes les abeilles de la ruche vers une boîte à essaim, puis la manœuvre inverse, retour vers la ruche avec la découverte sur les cadres vidés de la reine et les abeilles en train de naître, découverte par les yeux d’enfants émerveillés : c’était au musée autour des ruches de Cuzals, puis deux à trois fois par an l’été au camp de vacances CCAS de Gamiac à Leyme.
Quand tu as arrêté, tu m’as cédé tout ce matériel créé pour ces démonstrations afin de continuer ton oeuvre. Nous penserons bien à toi lors des prochaines sorties.
Lors de la fête de ton anniversaire, 100 ans au mois d’août chez tes neveux à Marcihac-sur-Célé, nous étions nombreux : la famille, les amis, la maire du village, les militaires représentants de la Légion d’honneur et les apiculteurs – tous heureux avec toi, à espérer encore te revoir l’année prochaine… Mais le destin n’en a pas voulu.
Paix à ton âme Victor, mais ton image d’homme exceptionnel est présente chez tous ceux qui t’ont connu.
GUY DELPUECH
Franck DELHAYE, Président de La Ruche du Quercy, le Conseil d’administration et les adhérents conserveront le souvenir d’un apiculteur d’exception.

 

72 /SARTHE – UNION SYNDICALE APICOLE SARTHOISE

Activités pédagogiques du premier trimestre
Intervention dans l’école primaire Montaigu du Mans.
84 élèves de CP/CE1 et de CE1/CE2 ont eu leur curiosité aiguisée pendant l’intervention de Michel et Alain, administrateurs et bénévoles de l’USAS.
Les enfants ont eu le plaisir d’être surpris, stimulés par la bienveillance et la pertinence des informations de nos animateurs.

Transformation de votre cire en feuilles
Quels bons moments partagés, nous vous accompagnons pour vous guider dans l’utilisation du gaufrier.
Prenez contact pour connaître les dates de ce deuxième trimestre.

Bientôt la récolte de printemps
Pensez à prévoir votre participation au concours des miels et cires 2024.
Pour le miel de printemps, venez récupérer dès maintenant un pot avec l’étiquette et le règlement du concours, à l’USAS.
Puis repérez la catégorie de miels dans laquelle vous souhaitez vous présenter : Miel de colza, de printemps, d’acacia, de tilleul, de châtaignier, clair de fleurs, foncé de fleurs, de tournesol, de forêt et autre.

Pensez à prévoir à présenter votre cire dans la catégorie Cire pure.
Début juillet, vous aurez déposé la fiche de candidature de votre participation au concours accompagnée d’un RIB, à l’USAS, qui les enverra, début août, à la Société des Agriculteurs. Sur cette fiche figure la mention de chacune des catégories de miel et cire.
Tous les lots seront déposés à l’USAS fin août pour le concours prévu lors de la Foire du Mans.
Il est impératif de prévoir de récupérer les pots pour miel ou cire et les étiquettes afférentes à l’USAS.
Téléchargement de la fiche de candidature au concours des miels et cire sur le site usas72.fr ou retrait à l’USAS, les mardis après-midi ou lors des permanences du jeudi de 17h30 à 19h.

Contacts :
E-mail : contact@usas72.fr

 

L’Abeille de France d’avril 2024 – N°1122

Edito de Frank ALÉTRU, Président du Syndicat National d’Apiculture et Vice-président de l’Association des Apiculteurs professionnels européens (EPBA)

Pour une apiculture plurielle et solidaire

La récente crise du marché du miel a mis en difficulté économique une partie des apiculteurs professionnels qui ne parvenaient pas à écouler au juste prix leur production. Très tôt l’an dernier, le Syndicat National d’Apiculture (SNA) en avait informé les deux ministères concernés et un plan d’actions en faveur des apiculteurs sur-stockés en miel devrait être prochainement proposé par le ministère de l’Agriculture. Cependant, le passé de la France a déjà tristement démontré, lors de périodes politiquement ou économiquement difficiles, que des individus au raisonnement « court » profitent de ces
contextes compliqués pour porter et diffuser des jugements infondés ayant pour but de trouver un coupable à tout prix pour la défense de leurs propres intérêts.
C’est exactement ce qui s’est passé au cours de ces derniers mois. Le SNA a été alerté par de nombreux adhérents inquiets nous signalant tantôt des propos scandaleux et choquants
tenus sur les réseaux sociaux et dans la presse, ou lors d’interviews qui provenaient d’une poignée d’apiculteurs professionnels.

En effet, les théories qu’ils ont développées avaient pour objectif d’attribuer la responsabilité de la récente crise européenne du marché du miel à la présence d’apiculteurs « petits producteurs » sur les marchés, en les accusant de représenter une concurrence déloyale. Cependant, cette hypothèse s’avère dénuée de tout bon sens. En effet, la France dispose d’une production nationale de miel qui oscille selon les
années entre 15 000 T et 35 000 T, tandis que la consommation nationale culmine entre 45 000 T et 52 000 T (source FranceAgrimer).

La production française est donc chaque année systématiquement confrontée à un déficit de production s’élevant à 10 000 tonnes de miel au minimum ! Il y a donc bien la
place sur le marché français du miel pour la commercialisation du petit millier de tonnes de miel resté invendu, prouvant ainsi que le problème ne provient pas de la minime part des ventes réalisée par les « petits producteurs » qui existent d’ailleurs depuis toujours.
Dans les faits, cette crise du marché du miel est provoquée par la concurrence acharnée que se livrent les enseignes de la grande distribution au détriment des producteurs français.

Pour y répondre, elles font appel à d’importantes quantités de miels d’importation « Premier prix » sans cesse croissantes et insuffisamment contrôlées, comme le mentionne l’enquête européenne « From the Hives » et qui remplacent le miel de France dans les rayons des GMS. Ces quelques apiculteurs professionnels qui souhaitent la disparition des « petits producteurs » doivent admettre que ceux-ci n’y sont pour rien car ce ne sont pas leurs miels qui se trouvent en vente dans les rayons des GMS à 6,00 €/kg, mais bien les miels d’importation.

Ils doivent aussi prendre conscience que les millions d’euros de subventions attribués exclusivement aux professionnels par FranceAgrimer sont obtenus en partie grâce aux centaines de milliers de ruches détenues et déclarées par les « petits producteurs
» car elles sont comprises dans la déclaration du nombre de ruches faite par l’État français auprès de Bruxelles. Que ces « petits producteurs » doivent tenir une comptabilité de leurs
ventes de miel dès le premier pot, et aussi cotiser parfois à la MSA ainsi qu’à l’inefficace et fantomatique Interprofession InterApi sans rien en retour. Que sans la présence de ces milliers de « petits producteurs » lors des manifestations contre les pesticides « néonicotinoïdes », et sans le financement des frais de justice et d’avocats pour en obtenir leurs interdictions, assumés par les syndicats apicoles composés à 80% de « petits producteurs », ces produits toxiques seraient toujours autorisés ! Que les tarifs d’assurances apicoles, et le tarif à la ruche de l’éco contribution ne seraient pas à si bas prix sans le poids des dizaines de milliers de « petits producteurs ». Ce groupuscule de
professionnels oublie aussi que sans les « petits producteurs », le nombre de fabricants et de distributeurs de matériel apicole fondrait comme neige au soleil tandis que les prix des matériels, consommables divers, et produits de nourrissement flamberaient.
Qu’il en serait de même pour les médicaments vétérinaires.

Que « les petits producteurs » entretiennent une image positive de la qualité du miel de proximité et qu’ils participent au maintien de la biodiversité. Qu’ils défendent l’abeille et font gracieusement la promotion du miel et des produits de la ruche dans les écoles, sur les foires et lors des fêtes de pays. Qu’ils assument bénévolement la formation des apiculteurs dans les ruchers-écoles qui sont les pépinières des futurs apiculteurs.
Et pour finir, que ce groupuscule demande à leurs collègues apiculteurs-éleveurs pros qui vendent chaque printemps des milliers d’essaims aux « petits producteurs » s’ils souhaitent la disparition de cette clientèle. Il est vraiment regrettable que ce groupuscule ressorte ces vieux anathèmes qui sentent la naphtaline.

Alors, qu’ils se raisonnent et qu’ils disent plutôt un grand Merci aux « petits producteurs ».
Le SNA qui regroupe plus de 26 000 apiculteurs adhérents, professionnels, pluriactifs ou « petits producteurs » défendra, comme il l’a toujours fait depuis sa création en 1920, une apiculture plurielle, solidaire et unie car nous sommes tous complémentaires, comme le sont les différentes castes d’ouvrières dans la ruche !

Frank ALÉTRU, Président, apiculteur professionnel, qui n’a jamais oublié qu’il avait commencé avec trois ruches.


 

SOMMAIRE

3 Édito
Pour une apiculture plurielle et solidaire

6 réglementation internationale
Projet d’une norme ISO Miel

9 Actualités
Sénat : nouveau projet de loi pour endiguer la prolifération du FA
Crise du marché du miel

10 sanitaire
Enquête OMAA sur les mortalités/affaiblissements de colonies d’abeilles

12 La rubrique du néophyte
En avril, surveillance intensive

14 Réponses aux lecteurs

18 Pratique apicole
« Tant vaut la reine, tant vaut la ruche » mais pas seulement !

20 OUTILLAGE APICOLE
Des pochoirs en inox pour le marquage des ruches

22 Revue des revues
Les abeilles à la carte

24 ethologie
Auto-organisation et comportements collectifs dans les colonies d’abeilles (1)

28 reportage
Éthiopie – Septembre 2011
Les tribus du miel

34 Ethologie
L’abeille, une architecte doublée d’une ingénieure

38 Société Centrale d’Apiculture
Les pollinisateurs face aux défis du réchauffement climatique
Impacts et défis pour les abeilles domestiques

44 Planète miel
Contrôle et traçabilité des produits de la ruche par la palynologie – 35

46 RECETTES AU MIEL
Curry de porc aux pêches et au miel d’été
Gâteau au chocolat, aux noisettes et au miel d’été

48 Vie des structures apicoles

52 Évènementiel

53 Librairie

57 Petites annonces

60 Abonnement & formules packs

62 Infos pratiques

L’Abeille de France de mars 2024 – N°1121

Edito de Frank ALÉTRU, Président du Syndicat National d’Apiculture et Vice-président de l’Association des Apiculteurs professionnels européens (EPBA)

Dans un monde normal

La communauté scientifique est aujourd’hui unanime quant à l’impact de la perte de biodiversité sur la durabilité des différents écosystèmes et par effets induits sur les productions agricoles, sur la foresterie, et sur les ressources de la mer dont la résultante globale est la menace inévitable pour la survie de l’humanité. Dans un monde normal, cette dramatique perspective devrait convaincre tous ceux qui nous dirigent de mettre en oeuvre des politiques et des moyens permettant de faire cesser ou de réduire les causes de ces désastres prédits.

L’absence de conscience des enjeux réels en matière de gestion de la santé publique nous alerte aussi chaque jour davantage. Dans une société moderne comme la nôtre, des hôpitaux surchargés, des urgences débordées, des fermetures d’hôpitaux et de maternités, des déserts médicaux qui s’étendent et du personnel médical épuisé ne devraient pas exister car, dans un monde normal, ceux qui nous gouvernent auraient dû stopper cette hémorragie.

Lorsque face à un pesticide ou à une matière active des milliers d’études scientifiques les considèrent comme dangereux pour la santé humaine ou pour l’environnement, dans un monde normal, les autorités en charge devraient prononcer leur interdiction sans délai et sans que les citoyens n’aient à devoir systématiquement saisir la justice.

Lorsqu’en 2004, les apiculteurs du sud-ouest de la France avaient tiré le signal d’alarme pour alerter les deux ministères en charge de l’agriculture et de l’écologie sur le danger évident de la propagation du frelon asiatique Vespa velutina qui engendrait la destruction des ruchers et de l’entomofaune pollinisatrice tout en générant aussi un risque de sécurité sanitaire, ils ne pouvaient imaginer, dans un monde normal, qu’aucune solution pour l’éradiquer ne serait trouvée vingt ans plus tard et que cette prédation intensive concernerait toute une partie de l’Europe !

Lorsque les importations massives de vrais miels et de faux miels envahissent l’Europe pour répondre uniquement à la guerre du « premier prix » que se livrent entre elles les grandes surfaces au détriment des apiculteurs, des entreprises et souvent des consommateurs, dans un monde normal, nos dirigeants européens devraient accentuer les contrôles de qualité aux frontières et pénaliser sévèrement les contrevenants.

Lorsque les linéaires des grandes surfaces proposent massivement des miels à bas coûts, en tirant vers le bas le prix payé aux apiculteurs au détriment de la survie des exploitations apicoles qui se retrouvent impuissantes face à une concurrence déloyale en provenance de pays à faible coût de main d’œuvre, en toute logique dans un monde normal, nos dirigeants européens devraient appliquer des quotas d’importation de miel déterminés proportionnellement aux niveaux des différentes récoltes afin de garantir l’écoulement de la production nationale. Car il n’est pas normal, avec une production de miel en France qui oscille annuellement entre 15 000 T et 35 000 T, alors que nous devons répondre à une consommation située dans une fourchette de 45 000 T à 50 000T, que les apiculteurs de France puissent rencontrer des difficultés de commercialisation à un juste prix rémunérateur.

Les derniers évènements agricoles en France, en Espagne et en Allemagne mettent en évidence une Europe agricole à la dérive et des dirigeants politiques écartelés entre la pression des lobbies et la nécessaire urgence à agir de façon durable.

Malgré l’évidence, malgré l’urgence, les décisions logiques et courageuses qui devraient s’imposer dans tous ces cas sont parfois annoncées, mais très rarement appliquées et souvent reportées. Ces constats pourraient nous laisser à penser que les citoyens dans leur grande majorité comprennent la nécessité d’agir, à l’exception de ceux qui nous gouvernent ! Nous ne fonctionnons pas dans un monde normal !

Cependant, nous ne pouvons accepter et subir sans broncher les dramatiques conséquences sociales, économiques et environnementales qui en sont les résultantes. Nous ne pouvons pas non plus accepter l’idée que le politique ne peut être porteur de solutions. L’accepter comme tel serait destructeur de tout espoir de changement de notre modèle. C’est pour toutes ces raisons que chacun de nous a un rôle à jouer dans ce combat et que nous devons poursuivre nos engagements syndicaux pour la défense de l’apiculture et des pollinisateurs qui passe par une indispensable amélioration des conditions environnementales et par un contrôle intensif des importations. Ce sont là les missions du syndicalisme apicole qui doit pousser les ministères concernés à prendre à bras le corps la mise en place des solutions durables que nous leur proposons.

Le poids de notre force se mesure et se constate à travers notre union et notre nombre. Le chacun pour soi ne se justifie pas. Soyons toujours plus nombreux à rejoindre les structures syndicales apicoles départementales afin de pouvoir influencer et inscrire de façon durable, dans un monde normal, la volonté politique d’une transition écologique et sociale chez ceux qui nous gouvernent.

 


SOMMAIRE

3 Édito
Dans un monde normal

Actualités
6 Nouvelle Intersyndicale apicole et conditionneurs français de miel
Une première rencontre historique

7 Table ronde
Avec les acteurs du secteur agricole à l’initiative de Bruno Le MAIRE

8 La rubrique du néophyte
Mars : combattre le frelon asiatique

10 Réponses aux lecteurs

14 Pratique apicole
Travaux apicoles de mars : La visite de printemps, celle à ne pas manquer !

18 Génétique
Sélection et reproduction (III)

22 Sanitaire
Mortalité hivernale à 30%, est-ce une fatalité ?

26 Innovation
Le dispositif LUTRINORD réducteur d’entrée de ruche

30 ressources mellifères
Le colza, miellée providentielle et vecteur de scission

34 Api-Foresterie
Abeille et changement climatique
Ce que l’on sait et ce que l’on doit anticiper

40 Société centrale d’Apiculture
La conférence annuelle 2023 de la SCA
Réchauffement climatique : de quoi parle-t-on ?

44 Planète miel
Contrôle et traçabilité des produits de la ruche par la palynologie – 34

46 Recettes au miel
Rôti d’agneau aux carottes en cocotte
Nid de Pâques chocolat-praliné

48 Vie des structures apicoles

54 Librairie

57 Petites annonces

61 Abonnement & formules packs

62 Infos pratiques

Mortalité hivernale à 30%, est-ce une fatalité? par Gilles Grosmond

Rucher expérimental en hiver

 

La France et le les pays européens semblent s’installer dans une routine qui , année après année, fait état d’une mortalité de 30% quand les Etats-Unis annoncent dans le même temps une mortalité de 80% et un renouvellement des reines tous les ans voire tous les 6 mois. L’apiculture serait-elle devenue une pratique du jetable ?

Les raisons invoquées sont toujours une énumération classique : Varroa destructor, pesticides, virus, famine, perte de biodiversité, aléas climatiques, … . parfois un diagnostic post mortem est enfin avancé et une alerte émise à l’intention des apiculteurs voisins. Faut-il attendre l’apparition des symptômes ou la mort des colonies pour se prononcer sur l’origine de ces difficultés ?

La notion de portage

Après consultation de nombreuses publications, nous avons acquis la conviction que de nombreux pathogènes sont présents chez des abeilles en bonne forme apparente tout en créant les conditions d’un équilibre fragile capable de s’effondrer à tout moment. Les faits sont abondamment décrits mais jamais évalués en terme de risques par des experts cliniciens responsables de la santé des abeilles.

— Nosema ceranae

Contrairement à Nosema apis synonyme de diarrhée de fin d’hiver, Nosema ceranae crée de lourds préjudices tout en restant discret sur les symptômes pendant la saison apicole. En été ce parasite intestinal monocellulaire, dépourvu de mitochondries, spolie le métabolisme énergétique de son hôte provoquant une baisse d’efficacité des nourrices et des butineuses.

Toutes les activités de la colonie sont pénalisées sans que de véritables anomalies soient constatées. En revanche en hiver, du fait d’une charge plus importante du parasite sur des abeilles plus âgées, les troubles sont plus marqués. En particulier la “faim de sucre” crée pour Nosema ceranae oblige l’abeille à quitter la ruche en quête de sucre et de butinage. Malheureusement les sorties hivernales sont rarement suivies de retours à la ruche et il est classique de constater à la visite de printemps des ruches vides de leurs abeilles mais pleines de leurs réserves. (Réf.biblio. 1 à 16)

Les symptômes imputables à Nosema ceranae restent discrets pendant la saison apicole et se limitent à une baisse sensible de rendement alors que les effets délétères sont déjà importants. En hiver, et surtout en fin d’hiver, l’évolution s’avère beaucoup plus intense et beaucoup plus rapide surtout en présence de virus ou de pesticides pour aboutir à la disparition de la colonie.

— Les virus

Parasites intracellulaires obligatoires les virus ne cessent d’augmenter en permanence dans leur diversité et dans l’importance de leurs effectifs. Par définition, un virus après pénétration cellulaire chez son hôte détourne la “machinerie cellulaire” de ce dernier pour construire ses propres éléments constitutifs, capsule et matériel génétique. L’hôte peut ainsi perdre ou modifier certaines de ses fonctions au profil de la multiplication virale. Ces derniers envahissent la plupart des tissus de l’abeille et les conséquences sont très variées : diminution voire interruption de la ponte de la reine par nécrose ovarienne, troubles du comportement avec passage anticipé des abeilles nourrices en abeilles butineuses du fait de la localisation cérébrale du virus et d’une manière générale altérations profondes des gènes de l’immunité, de gestion du stress oxydant ou de détoxification.

L’importance des populations de virus est la conséquence du rôle dans leur multiplication et leur inoculation par Varroa destructor mais également la conséquence du commerce mondial des abeilles vivantes sans qu’aucune règle sanitaire n’ait été proposée pour encadrer ce négoce planétaire. Ajoutons à cela la transmission verticale et la transmission horizontale des virus et l’on comprendra mieux qu’à chacun des contrôles effectués sur des abeilles en apparente bonne santé, nous soyons confrontés à 5 à 10 virus différents, chacun à des effectifs élevés voire très élevés.

Que dire de l’efficacité de la sélection lorsqu’elle s’opère sur des abeilles “polyhandicapées” ? Des résultats expérimentaux lorsque le “statut viral” des abeilles impliquées n’est pas connu ? De la courte durée de vie des reines ? De la mauvaise réputation des “essaims du commerce” ? (Réf.biblio. 17 à 40)

— Peut-on identifier et quantifier les pathogènes présents chez des “abeilles sans symptômes” ?

Toutes les publications consultées font état des effets délétères des pathogènes évoqués et toutes insistent sur l’absence de symptômes. Un kit diagnostic (PathoBee) a été retenu pour identifier et quantifier par RT-PCR en temps réel les pathogènes présents sur abeilles vivantes.

Le kit PathoBee contient les amorces suivantes : Nosema apis, Nosema ceranae, Paenibacillus larvae et les virus ABPV, BQCV, CBPV, DWV-A, DWV-B, KBV, SBV, SBPV. L’ajout de Crithidia mellificae, Bombus terrestris et Ascophera apis est envisagé.

Les échantillons reçus au laboratoire font état des prévalences suivantes : Nosema apis = 15%, Nosema ceranae = 85%, DWV-B = 85% DWV-A = 15%, BQCV = 80%, SBV = 40%, SBPV = 20%, CBPV = 60%, ABPV = 10%, KBV = très variable.

Par commodité d’usage, les résultats des analyses sont exprimés en cycles thermiques selon l’échelle suivante :

Ct de 32 à 42 = présence constatée du pathogène mais effectif peu préoccupant, vert,
Ct de 22 à 32 = présence à risque, situation à surveiller attentivement, orange,
Ct de 10 à 22 = présence à haut risque, morbidité et mortalité possibles, rouge.

Les résultats sont présentés avec le code couleur indiqué, chaque cycle thermique correspondant à un nombre de particules virales présentes par abeille.

Pourquoi autant de pathogènes présents ?

Varroa destructor exerce un rôle déterminant sur la multiplication de certains virus (surtout DWV-A et B) et la transmission par inoculation à toutes les composantes d’une colonie (sauf la reine ?). Il suffit de 100 particules virales pour contaminer une abeille par inoculation alors que 1 000 à 100 000 fois plus sont nécessaires par voie buccale.

La transmission verticale est également redoutable puisque ovocytes et spermatozoïdes sont contaminés dans leur intimité mais également à leur surface par voie vénérienne.

La transmission horizontale n’est pas en reste, par trophallaxie mais aussi par fréquentation des mêmes aires de butinage. Ainsi pour ces dernières de généreux échanges de pathogènes existent entre Apis et Bombus, entre Apis et Osmies, entre abeilles domestiques et abeilles sauvages … . On constate une égalisation des portages, en nature et pas nécessairement en intensité, en fin de saison pour des abeilles ayant cohabité pendant toute une saison apicole.

Pour ce que nous avons pu constater jusqu’alors, il apparaît qu’un prélèvement en fin de saison sur une colonie un peu faible peut suffire à représenter l’essentiel du portage des pathogènes pour le rucher dont elle est issue.

Cette transmission horizontale sur les aires de butinage, par échanges avec les abeilles sauvages, conduit à une augmentation du portage de pathogènes pendant la saison apicole et rend obligatoire une intervention pour réduire ce portage, sur le même modèle que l’intervention en fin d’été sur les populations de varroas. Année après année “la décontamination” devient moins conséquente mais demeure néanmoins indispensable.

L’introduction d’abeilles vivantes sans contrôle sanitaire préalable conduit à l’accumulation des pathogènes de chaque cheptel. Les virus s’accumulent à chaque nouvelle introduction et une pratique apicole reposant sur l’achat chaque année d’essaims ou de reines ne peut être qu’une pratique à haut risque. Il n’existe aucun exemple d’élevage où l’introduction de nouveaux individus ne soit pas accompagnée d’un contrôle sanitaire. L’apiculture n’est-elle pas un élevage ?

Stratégie possible face au portage des pathogènes

La pathologie comparée permet de décrire les modalités de défense de chaque espèce animale ou végétale face à un pathogène ainsi que les conséquences de cet affrontement. L’étude comparative de ces phénomènes permet de mettre en évidence des mécanismes communs dont on peut imaginer qu’ils sont efficaces car présents dans tout le monde vivant. Il s’agit en particulier des modalités de gestion du premier contact d’un individu vivant avec un pathogène : ce premier contact est très déterminant par sa précocité et par son intensité. Il porte un coup fatal au pathogène mais il s’accompagne le plus souvent d’effets secondaires très préjudiciables et très délétères pour les tissus où se situe le pathogène. Ces mécanismes sont décrits avec une très grande précision, parfois avec des phases qui ne durent que 1/10 000ème de seconde, chez les mammifères et chez les oiseaux.

Nous avons depuis une bonne vingtaine d’années une expérience éprouvée chez les mammifères et les indications, bien qu’encore très imprécises chez les abeilles, suggèrent que des mécanismes de même nature existent.

Nous avons fait le pari qu’une gestion clinique du portage des pathogènes chez l’abeille pouvait s’inspirer de l’expérience acquise chez les mammifères. Pari gagné puisque l’abeille répond sans aucune restriction au soutien de son immunité innée individuelle telle que nous l’avions envisagé.

Ce que nous nommons soutien de l’immunité ne signifie pas stimulation de l’immunité mais modération de ses effets secondaires. Les oligo-éléments utilisés selon un protocole très spécifique permettent la mise en place de systèmes enzymatiques antioxydants et modérateurs des effets secondaires de l’immunité innée. Les oligo-éléments et les antioxydants naturels (métabolisme secondaire des végétaux) contenus dans les pollens devraient jouer ce rôle de modérateur à condition d’être variés et abondants. Nous retrouvons ici les recommandations habituelles de pollens polyfloraux.

Cette démarche clinique inhabituelle en apiculture ne peut être assimilée à une recette mais doit être comprise comme une application clinique des grandes lois de la biologie fondamentale et des mécanismes de défense contre les pathogènes.

Enfin il n’existe aucun risque de résistances aux solutions cliniques proposées car il ne s’agit ni d’antiparasitaires, ni d’antibactériens, ni d’antiviraux mais d’un simple accompagnement des immunités antiparasitaire, antibactérienne, antivirale.

Diagnostic, pronostic, prise en charge :  rigueur et simplicité de la démarche clinique

Si les explications sur l’approche clinique de la mortalité des colonies peuvent paraître complexe, en réalité la démarche diagnostic et les corrections sont très simples à mettre en place.

Le diagnostic s’effectue à partir d’un prélèvement sur une cinquantaines abeilles vivantes appartenant à une ruche représentative de l’état sanitaire moyen du rucher (colonie un peu faible présente depuis le début de la saison apicole). Pour réaliser et envoyer le prélèvement suivre scrupuleusement les indications figurant dans le kit PathoBee. La séquence analytique est une étape incontournable de la démarche clinique.

Le pronostic est établi à partir du résultat de l’analyse, des commémoratifs fournis par l’apiculteur et de l’expérience des spécialistes apicoles sur l’usage de Bee’Full Plus.

La prise en charge s’effectue par l’indication d’une démarche personnalisée dans la distribution de Bee’Full Plus, accompagnée de conseils dans les pratiques apicoles, des recommandations sont suggérées pour les saisons suivantes.

Un accompagnement de l’apiculteur nous paraît indispensable pour assurer le succès de cette approche de la santé de l’abeille.

Conclusion

L’accès à des moyens analytiques performants pour identifier et quantifier le portage des pathogènes sur des abeilles en apparente bonne santé permet de poser un diagnostic jamais évoqué jusqu’alors. Un pronostic fiable devient enfin possible quant au risque d’effondrement des colonies et un aliment complémentaire permet d’éviter ce risque.

Une rigueur est nécessaire à chacune des étapes de cette démarche clinique et il est important de rappeler qu’elle vient compléter une gestion rigoureuse des populations de Varroa destructor.

 

 

Références bibliographiques

1- HIGES, M. and all – 2008 – How natural infection by Nosema ceranae causes honeybee colony collapse

2- TRAVER, B.E. and all – 2012 – Low natural level of Nosema ceranae in Apis mellifera queens

3- KHOURY, D.S. and all – 2011 – A quantitative model of honey bee colony population dynamics

4- MARTIN-HERNANDEZ, R. and all – 2011 – Comparison of the energetic stress associated with experimental Nosema ceranae and Nosema apis infection of honeybees (Apis mellifera)

5- WANG, D.I. and all – 1970 – The division of labor and queen attendance behaviour of Nosema infected worker honeybees

6- BOTIAS, C. and all – 2010 – Negative effects of Nosema infection in honey production and vitality of honey bee (Apis mellifera) colonies in Spain

7- NAUG, D. and all – 2009 – Behavioral changes mediated by hunger in honeybees infected with Nosema ceranae

8- HIGES, M. and all – 2009a – Honeybee colony collapse due to Nosema ceranae in professional apiaries

9- HIGES, M. and all – 2010 – Nosmea cerenae in Europe : an emergent type C nosemosis

10- HIGES, M. and all – 2009b- Horizontal transmission of Nosema ceranae (Microsporidia) from worker honeybees to queens (Apis mellifera)

11- WU, Y.J and all – 2012 – Honey bees (Apis mellifera) reared in brood combs containing high levels of pesticide residues exhibit increased susceptibility to Nosema (Microsporidia) infection

12- BROMENSHENK, J.J. and all – 2010 – Iridovirus and microsporidian linked to honey bee colony decline

13- BACANDRITSOS, N. and all – 2010 – Sudden deaths and colony population decline in Greek honey bee colonies

14- BOTIAS, C. and all – 2011 – Nosema spp. parasitization decreases the effectiveness of acaricide strips (Apivar®) in treating varroosis of honey bee (Apis mellifera iberiensis) colonies

15- BOTIAS, C. and all – 2012a- The effect of induced queen replacement on Nosema spp. infection in honey bee (Apis mellifera iberiensis) colonies

16- KRALJ, J. and all – 2009 – Nosema sp. influences flight behavior of infected honey bee (Apis mellifera) foragers

17- McMENAMIN, A.J. and all – 2018 – Recently identified bee viruses and their impact on bee pollinators

18- MONDET, F. and all – 2020 – On the Front Line : Quantitative Virus Dynamics in Honeybee (Apis mellifera L.) Colonies along a New Expansion Front of the Parasite Varroa destructor

19- MARTIN, S.J. and all – 2012 – Global Honey Bee Viral Landscape Altered by a Parasitic Mite

20- CHEN, Y.P. and all – 2005 – Prevalence and Transmission of Honeybee Viruses

21- AMIRI, E. and all – 2018 – Quantitative patterns of vertical transmission of deformed wing virus in honey bees

22- SCHITTNY, D. and all – 2020 – Honey Bee Virus Transmission via Hive Products

23- SINGH, R. and all – 2010 – RNA Viruses in Hymenopteran Pollinators : Evidence of Inter-Taxa Virus Transmission via Pollen an Potential Impact on Non-Apis Hymenopteran Species

24- MANLEY, R. and all – 2015 – Emerging viral disease risk to pollinating insects : ecological, evolutionary and anthropogenic factors

25- GRAYSTOCK, P. and all – 2013 – The trojan hives : pollinator pathogens, imported and distributed in bumblebee colonies

26- ALGER, S.A. and all – 2019 – RNA virus spillover from managed honeybees (Apis mellifera) to wild bumblebees (Bombus spp.)

27- SHEN, M. and all – 2005 – The role of varroa mites in infections of Kashmir bee virus (KBV) and deformed wing virus (DWV) in honey bees

28- ROY, M.F. and all – 2013 – Varroa-Virus Interaction in Collapsing Honey Bee Colonies

29- RYABOV, E.V. and all – 2019 – Dynamic evolution in the key honey bee pathogen deformed wing virus : Novel insights into virulence and competition using reverse genetics

30- TRANIELLO, I.M. and all – 2020 – Meta-analysis of honey bee neurogenomic response links. Deformed wing virus type A to precocious behavioral maturation

31- NATSOPOULOU, M.E. and all – 2015 – Parasites modulate within-colony activity and accelerate the temporal polyethism schedule of a social insect, the honey bee

33- TENTCHEVA, D. and all – 2004 – Prevalence and Seasonal Variations of Six Bee Viruses in Apis mellifera L. and Varroa destructor Mite Populations in France

34- BRUTSCHER, L.M. and all – 2015 – Antiviral defense mechanisms in honey bees

35- McMENAMIN, A.J. and all – 2016 – Abiotic and biotic factors affecting the replication and pathogenicity of bee viruses

36- HAMILTON, P.T. and all – 2013 – Host Defense via Symbiosis in Drosophila

37- HILLYER, J.F. and all – 2014 – Mosquito hemocyte-mediated immune responses

38- CHEN, Y.P. and all – 2014 – Israeli Acute Paralysis Virus : Epidemiology, Pathogenesis and Implications for Honey Bee Health

39- TARIC, E. and all – 2020 – Oxidative Stress, Endoparasite Prevalence and Social Immunity in Bee Colonies Kept Traditionally vs. Those Kept for Commercial Purposes

40- CARTER LOFTUS, J. and all – 2016 – How Honey Bee Colonies Survive in the Wild : Testing the Importance of Small Nests and Frequent Swarming

41- HINSHAW C. and all – 2021 – The Role of Pathogen Dynamics and Immune Gene Expression in the Survival of Feral Honey Bees

 

Vie des structures apicoles de février 2024

38 / ISÈRE – L’ABEILLE DAUPHINOISE

La nouvelle bibliothèque de l’Abeille Dauphinoise
À Poisat, une nouvelle bibliothèque est installée. Nouvelle, non pas neuve, car c’est une récupération qui a été montée par de chaleureux bénévoles mais nouvelle car plus grande afin d’y ranger plus de livres, plus de documents, plus de films…
Parlons des livres : plus de 350 livres dédiés à l’apiculture tant pour les débutants que pour les plus expérimentés et plus d’une centaine de livres datant du 18e et 19e siècle numérisés afin que tout adhérent puisse les emprunter en toute sécurité.
Ces livres rares, trésors d’informations, nous étonneront toujours de leur remarquable fraîcheur. Il ne faudrait pas que les livres nouveaux nous empêchent de lire les plus anciens !

Retrouvez tous les livres dans la bibliothèque sur notre site :
https://abeille-dauphinoise.fr/page/bibliotheque
Des colonies prêtes pour les stagiaires Les différents ruchers-écoles de l’Abeille Dauphinoise (section Haut-Dauphiné, Nord-Isère, St-Marcellin, Vienne, Voiron) détiennent
plus de 85 colonies avec lesquelles sont dispensées tout au long de l’année apicole des formations théoriques et pratiques afin que chacun puisse apprendre à conduire non
seulement un rucher mais aussi participer à la protection de l’environnement.

À noter dans votre agenda
La prochaine Assemblée Générale aura lieu le samedi 9 mars à 9h à St-Egrève, 4 rue des mails, dans la salle de l’Orangerie…
Retrouvons-nous y tous ensemble.

Contacts : Web : www.abeille-dauphinoise.fr
ou passez nous voir au 22 place Bernard Palissy, Z.I Champ Fila, 38320 Poisat, le mercredi après-midi ou le samedi matin.

 

46 / LOT – RUCHER-ÉCOLE DE ROCAMADOUR

Premier concours des miels
Le 2 décembre 2023, 36 apiculteurs signataires de la charte qualité du rucher-école de Rocamadour ont présenté 44 échantillons de miels issus de leurs récoltes 2023 provenant de 4 territoires bien spécifiques du Lot : Causses, Dordogne et ses vallées, Bouriane et Ségala-Limargue.
Le jury, supervisé par Didier MOUCHET, expert en analyse sensorielle des miels, était composé d’élus nationaux et locaux, de représentants de nos entreprises mécènes et des métiers de bouche, de correspondants de la presse locale, d’un résident de l’ESAT qui nous héberge et de huit adhérents du rucher-école. L’objectif de ce concours était de valoriser les différents miels du Lot et de le placer sur le chemin d’une certification ultérieure.
Le matin, Didier MOUCHET a dispensé aux jurés une formation à l’analyse sensorielle des
miels.
L’après-midi, le jury se réunissait par groupes de 4 personnes et se livrait à l’évaluation à
l’aveugle et au classement des miels.
À 17h, le Président du rucher-école prononçait les résultats du concours. Les premiers prix
ont été remis aux lauréats par Mme TIEGNA, députée du Lot et Mme DELPECH-FRAYSSE,
conseillère départementale.

Contacts : E-mail : contact@rucher-rocamadour.org
Web : http://www.rucher-rocamadour.org

 

57 / MOSELLE – FÉDÉRATION DES SYNDICATS DES APICULTEURS DE LA MOSELLE

Du nouveau à la Fédération des apiculteurs de la Moselle
L’assemblée générale ordinaire des apiculteurs de la Moselle qui s’est tenue le 10 décembre 2024 au rucher-école de Montoy-Flanville n’a eu d’ordinaire que le nom !

En effet, dans les points statutaires à l’ordre du jour, qui ont tous été approuvés à l’unanimité des présents, il y a eu le renouvellement du tiers sortant qui a vu une arrivée importante de nouveaux administrateurs. Cet apport de sang neuf s’est traduit, lors du conseil d’administration qui a suivi, par un renouvellement conséquent du bureau.
Si le Président Luc VIEILLEFAULT est confirmé à son poste, un nouveau Secrétaire a été élu pour remplacer Paul SCHWEITZER, démissionnaire et absent pour raison de santé : il s’agit de Jean-Michel ABOUT du syndicat de Sarralbe.
Il est assisté par Éliane BRAUN du syndicat de Forbach, qui est élue Secrétaire adjointe.
Gilles DVORSAK, du syndicat de Morhange, est nommé Trésorier en lieu et place de Claire PIERRON. Il est assisté de Jean-Paul GASSER qui reste Trésorier-adjoint et mémoire vive de la Fédération.

Cette assemblée a été l’occasion de remercier solennellement Jean-Paul pour plus de 50 ans de tenue de la trésorerie de la fédération par une remise de cadeaux : une pièce en cristal pour lui et une orchidée de Noël pour Madame qui l’a bien méritée pour sa bienveillante abnégation face au colossal investissement dans le bénévolat de son mari.

Contact : Web : https://www.apiculture-metz.fr/syndicats-dapiculteurs-en-moselle/

 

59 / NORD – APICULTEURS LILLE MÉTROPOLE

L’enthousiasme bourdonnait dans l’air le 14 janvier dernier lors de l’Assemblée Générale annuelle d’ApiLM (Apiculteurs Lille Métropole). Devant 80 apicultrices et apiculteurs, les coprésidents Didier DEMARCQ et Jean-Luc DEBAISIEUX ont inauguré la réunion en adressant leurs meilleurs voeux à tous les adhérents pour cette nouvelle année. Ils ont saisi l’occasion pour exprimer leur gratitude envers tous les bénévoles qui contribuent
au bon fonctionnement et au développement d’ApiLM.
Le CA s’est élargi à 10 administrateurs en accueillant M. Philippe LECOUSTRE, élu à l’unanimité. Le rapport d’activité 2023 a rappelé aux adhérents les multiples services
proposés, les cafés apicoles thématiques, commandes groupées de matériels, pots, sirop, candi et livres. Sans oublier les réunions sur le frelon asiatique ainsi que l’accompagnement
personnalisé des adhérents qui en font la demande.
Christophe WYFFELS, Trésorier, a présenté un bilan positif pour l’année écoulée. Il a remercié les donateurs anonymes et les ruchers-écoles du Héron et de Tourcoing pour leurs contributions renforçant la trésorerie naissante d’ApiLM.
Les rapports d’activité et financier ont été adoptés à l’unanimité.
Pour les prévisions 2024, le conseil d’administration annonce la reconduction des services de l’année précédente.
Deux stages animés par Apinov (organisme de formation certifié basé sur la Rochelle), sont également proposés sur Lille donc pas de frais de déplacements pour les amateurs, avec
des sessions sur l’analyse sensorielle des miels et la cristallisation des miels prévues les 29/02 et 01/03.

Les ruchers-écoles poursuivent leurs animations avec le stage d’élevage de reines les 11-12/06 organisé par le rucher-école du Héron, et le stage d’initiation à l’apiculture le 03/06, ainsi qu’un stage de perfectionnement en octobre, organisé par le rucher-école de Tourcoing. Les inscriptions peuvent se faire sur le site apilm.fr.
M. Jean-François COCU a captivé l’audience avec sa conférence sur « L’impact du changement climatique sur nos pratiques apicoles » qui a été suivi de vives discussions.
En clôture, une tombola a récompensé les chanceux. Le tout s’est conclu avec de bourdonnantes discussions passionnées autour d’un verre d’hydromel.
ApiLM s’annonce ainsi, une fois de plus, comme un acteur incontournable de la scène apicole à Lille Métropole.

Contacts : Tél : 06 85 07 12 85
E-mail : www.secretaire@apilm.fr
Web : www.apilm.fr

 

62 / PAS-DE-CALAIS – SYNDICAT APICOLE DU BOULONNAIS

Le Syndicat Apicole du Boulonnais invite tous ses adhérents, à jour de leur cotisation 2024, à participer à l’Assemblée Générale qui se déroulera au Foyer Dumortier à Saint-Martin-les-
Boulogne, le samedi 9 mars 2024 à 15 heures.
L’ordre du jour sera transmis aux adhérents par mail.

Contacts : Joël BERTHE, Secrétaire
Tél. : 06 89 92 32 68
E-mail : berthefrancine@yahoo.fr

 

72 / SARTHE – UNION SYNDICALE APICOLE SARTHOISE

3e Bric’Api
À la demande des participants des premières éditions et pour la troisième année consécutive, l’USAS organise un Bric’Api.
Vous y êtes les bienvenus pour venir discuter, vendre vos matériels d’occasion et vos produits de la ruche.
De nombreux stands et la conférence « Booster son système immunitaire avec les huiles essentielles et les produits de la ruche » invitent également les familles à venir nous rencontrer.
Pour y participer : contact@usas72.fr

1er Concours de pains d’épices organisé par l’USAS

Dans le cadre de son troisième Bric’Api, l’USAS propose cette animation afin de dynamiser la communication au sujet de l’apiculture française et notamment des miels et des
apiculteurs sarthois.
Ce concours des pains d’épices concerne tout public : consommateurs, collectivités,
artisans transformateurs…
Il met en lumière le vif intérêt porté par les spécialistes des métiers de bouche et des
consommateurs envers les produits de la ruche français et surtout locaux.
Par ailleurs, ce concours amène l’USAS à fédérer les partenaires des apiculteurs autour de la problématique apicole.
Le jury de ce concours est composé de chefs cuisiniers, de boulangers, de représentants
des artisans transformateurs et de consommateurs. Il évaluera les valeurs gustatives et olfactives des pains d’épices et les classera dans quatre catégories.
Les prix seront remis le dimanche 17 mars, à l’issue du Bric’Api.

Contact : E-mail : contact@usas72.fr

 

73-74 / SAVOIE – Concours des miels de Savoie/Mont-Blanc

Organisé alternativement dans les deux départements savoyards, le concours des miels de Savoie/Mont-Blanc a eu lieu cette année au lycée agricole Costa de Beauregard, à Chambéry.

Palmarès :

  • PLAINE FONCÉ
    Or : ALPE Martine – DEVILLE Geoffroy – FAVRE André – HORVATH Michel – MIEUSSET Jean-François – PLANTAZ Pierre – SENEVAT Marylène – VUATTOUX Pascal – YAMAGUCHI
    Mamiko
    Argent : BOUVIER Laëlien – DI BENEDETTO Brice – JEAN Chrystèle – LACOMBE Pierre – MICHALLET Thomas – RUCHER-ÉCOLE DU CHABLAIS – SANQUER-GERBAULT Marie-
    Anne – SUCHERAS Raphaël – TROILLARD Sébastien
    Bronze : CHARPIN Claude – CHOURGNOZ Anne-Marie – BIRON Marjorie – MOUCHET Didier – PONTHIEU Éric – RUCHER-ÉCOLE DU CHABLAIS
  • PLAINE CLAIR
    Or : JACQUES Daniel – LYCÉE MONGE DE CHAMBERY
    Argent : CURDY Marie-France – LAIN Yvan – MILLERET Claude
    Bronze : /
  • MONTAGNE CLAIR
    Or : PETIT Julie
    Argent : FOURNIER Christian – FROMAGET Michel
    Bronze : /
  • MONTAGNE FONCÉ
    Or : ALLAMANNO William – BREDANNAZ Laurent – CHARVOZ Pierre – DE LACROIX Louis – GALLIOZ Jean-Pierre – GRILLET Christian – GURRET Patrice – JOGUET Samuel
    LAGUILLAUMIE Vincent – RATEL Cédric – RODRIGUEZ Jean-Luc
    Argent : BRANCAZ Odette – FEAZ Fred – GRILLET Christian – LAIB Loïc – LEFEBVRE Hervé – MAGNENAT Marie-Pierre – MEYNET DESAIRE Jack – MIELLERIE COLLECTIVE DES BAUGES – PANINI Patrice – PEISSEL Nathalie – RAVIER Bernard
    Bronze : ALLAMANNO William – AGUETTAZ Stéphane DANTIN Robert – FABIANO Joseph – GACHET René – GUYON Marie-Laure – LEHMANN Jacques – RUFFIER Sylvain
  • HAUTE MONTAGNE FONCÉ
    Or : BOROT Henri – BOROT Henri – BOTTOLLIER DEPOIS Jean Noël – DEMARET Stéphane – EMPEREUR Séverine FEUILLASSIER Marie-Madeleine – MORAND Roger – SANQUER-GERBAULT Marie-Anne
    Argent : BOROT Henri – COURTIOL-TAMARELLE Jean-Baptiste – DOCHE Gabriel – GAGNIERE Luc – SERMET-MAGDELAIN Louis – SERAIN Laurent
    Bronze : SERMET-MAGDELAIN David – LACOMBE Pierre
  • HAUTE MONTAGNE CLAIR
    Or : FOURNIER Christian – OYANT Louis – PEREIRA Patrice (Abeille et merveille) – SERAIN Laurent
    Argent : MERENDET Bruno – BOROT Gilbert – MAITRE Jacqueline
    Bronze : BONNIVARD Yves – DRAVET Gildas

77 / SEINE-ET-MARNE – GDSA 77
Assemblée générale
L’AG du GDSA 77 se tiendra le samedi 16 mars 2024 à la salle des fêtes d’Amillis (77120), rue Georges Renard (en face de la Mairie).
Vous pouvez récupérer votre commande de médicaments lors de cette assemblée.
Pour ceux qui le désirent, un repas clôturera cette réunion vers 12h30.
Veuillez réserver votre repas (30 €) auprès de M. ESTERBET, avant le samedi 9 mars 2024.

Contact : M. ESTERBET
Tél. : 01 64 04 64 23
6 rue du Perthuis – 77320 CHEVRU

 

La Société Apicole de Haute Normandie organise « Le Printemps des Abeilles » sous les halles de BUCHY, Samedi 16 mars de 10h à 17h.

La Société Apicole de Haute Normandie (SAHN76)

Organise son grand rassemblement annuel : Le Printemps des Abeilles

Sous les halles de BUCHY, Samedi 16 mars de 10h à 17h.

Les adhérents pourront récupérer leurs commandes groupées de matériel ou de cire.

La présence des Ets Lerouge leur permettra de compléter leurs achats.

La SAHN propose aussi :

  • un vide rucher pour désencombrer les mielleries
  • un concours de ruches décorées pour les créatifs
  • un concours de pains d’épices pour les gourmands

Apiculteurs ou non, petits et grands, pourront participer aux animations proposées.

Des artisans travaillant autour du miel seront présents : hydromel, bières, miels, savons, plantes mellifères…

 

Stéphane Decuing présentera une conférence gratuite ouverte à tous «L’ABEILLE et l’homme» à 14h 30, dans la salle au-dessus de la mairie.

 

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