05 – HAUTES-ALPES – SOCIETE L’APICULTURE ALPINE

05 1Compte rendu de l’Assemblée Générale de La Société L’apiculture Alpine

L’Assemblée Générale de la société l’Apiculture Alpine, s’est déroulée le 5 Mars 2016 dans la salle des fêtes de la mairie d’ESPINASSES de 9 h00 à 17h30.

Ce sont plus de 140 personnes qui étaient attendues. Quelques unes n’ont pas pu être présentes en raison d’importantes chutes de neige dans la nuit, rendant les conditions de circulation particulièrement difficiles dans le nord des Hautes-Alpes et des Alpes-de-Haute-Provence. Madame Claire Bouchet, Conseillère Régionale et Députée suppléante, avait fait le déplacement.

En ouverture de L’AG, le président, Jean-Louis GALDINO, a rendu hommage à Claude SARRAZIN trésorier de la société durant plus de 15 ans, ami des abeilles depuis toujours, ardent défenseur de la cause apicole et militant d’une apiculture raisonnable et raisonnée. « La grande famille des apiculteurs Hauts-Alpins et régionaux est en deuil et la perte pour tous est immense. Ton départ est cruel pour tous parce qu’injuste et immérité » a pu, entre autres, dire le président. En souvenir de son engagement dans la société et de son implication dans le fonctionnement du rucher école le président a annoncé qu’une de ses ruches  rejoindrait celles du rucher qui, à présent, portera son nom et deviendra le rucher école « Claude SARRAZIN ». A la suite de la minute de silence en sa mémoire, son épouse et ses enfants, présents dans la salle, ont remercié tous les apiculteurs et les membres du CA pour leur soutien dans la difficile épreuve qu’ils traversent.

05Un ordre du jour particulièrement chargé attendait les adhérents. Au cours de son rapport moral le président a exprimé toute sa satisfaction de travailler à la tête d’un CA hyperactif, dans un esprit à la fois convivial, consensuel, responsable et efficace. Il a remercié tous ses membres pour l’excellent travail réalisé et leur investissement sans réserve en cours d’année. Il s’est félicité de l’augmentation régulière du nombre des adhérents qui, avec au jour de l’AG près de 400 membres, en fait une organisation connue et reconnue dans les Hautes-Alpes, dans la région et les départements limitrophes. Il a salué le nombre en constante augmentation d’apicultrices : 17% pour l’année 2015, et du nombre sans cesse croissant « d’apiculteurs familiaux » dont les colonies repeuplent les territoires. Il a renouvelé sa foi dans les services rendus par la société au premier rang desquels le site « apiculture alpine 05 » animé par deux administrateurs, Esther GONON et Jacques CHAUME, ainsi que le rucher école, managé par Pierre ARNAUD, le directeur, aidé dans sa tâche par ses deux assistants, Guy MAUDUECH et Marcel BESTAGNO, et la responsable pédagogique, Esther GONON qui remplit des missions, d’éducation, de conseils et d’aide dans la conduite des ruches des stagiaires. Il a dit toute sa satisfaction de voir aboutir le projet de création d’un second rucher école grâce à un partenariat mis en place avec la Chambre d’Agriculture des Hautes-Alpes et le Lycée Professionnel Agricole de Gap. En effet, en accueillant chaque année un nombre de stagiaires en constante augmentation, l’emplacement du rucher école Claude SARRAZIN était devenu top exigu. Il a rappelé les valeurs que défend la Société l’Apiculture Alpine, « valeurs auxquelles nous sommes tous et toutes attaché(e)s ».

Le trésorier, Jean-Louis SAUVEBOIS, a présenté le Rapport Financier en distinguant pour 2015 le bilan du rucher école et celui de la Société. A partir d’un diaporama bien construit et accessible à tous, il a apporté la preuve de sa bonne gestion puisque les comptes pour 2015 s’équilibrent à quelques dizaines d’euros près. Il a présenté pour la première fois le patrimoine dont dispose la Société.

L’adoption des deux rapports s’est faite à l’unanimité Le renouvellement du tiers sortants des administrateurs, qui se représentaient tous, a lui aussi été acquis à l’unanimité.

Six apiculteurs ont été récompensés par l’attribution d’une médaille pour une longue carrière apicole ainsi que pour des services rendus à la Société l’Apiculture Alpine. Il s’agit de cinq apiculteurs du Queyras ; Joseph et Daniel BRUNET, Antoine et Jean-Paul REYNAUD, Robert FOURNIER et un apiculteur d’ORPIERRE, lui-même administrateur de la Société, Philippe ROCHE.

Notre collègue apiculteur et alpiniste, Jean- Luc BREMOND, nous a présenté sa dernière expédition qui le fait entrer dans le top 10 des alpinistes au niveau national. Comme à chacune de ses expéditions il a hissé au sommet la banderole de notre Société. Il a été longuement applaudi par l’ensemble des apiculteurs admiratifs.

Les deux collègues membres de la Société, Sylviane ELLEON-BOUCHOT et Pierre BLANCHARD qui ont travaillé en qualité de vérificateurs des comptes pour l’année 2015, ont vu leur mission se prolonger pour une nouvelle année à l’unanimité des votants.

Après la fin des travaux statutaires, place a été donnée aux interventions techniques.

Monsieur Benjamin BLANC, responsable qualité aux établissements ICKOWICZ est venu expliquer les conditions dans lesquelles allait se dérouler le groupement d’achats de printemps, qui représente une nouvelle avancée dans les services rendus aux adhérents.

Madame Marion DIGIER, Chargée de mission Agriculture au Parc National des ECRINS, est venue présenter la marque « Esprit Parc National » ainsi que le cahier des charges qui l’accompagne. Elle a évoqué certes, les contraintes de cette marque, mais également tout l’intérêt qu’elle pouvait représenter pour une meilleure valorisation des produits de la ruche récoltés sur le territoire du Parc. De nombreux échanges ont eu lieu avec les participants, preuve que son intervention a marqué les esprits.

Dans son intervention de fin de matinée, Claire BOUCHET est revenue sur l’intérêt de la marque «esprit parc national », elle a souligné l’apparent paradoxe du bénévolat, omniprésent dans le fonctionnement de la Société l’Apiculture Alpine qui représente à la fois une force et une faiblesse .Elle a encouragé tous les apiculteurs à se mobiliser pour qu’enfin on en finisse avec les néonicotinoïdes dont on connait les effets nocifs sur les abeilles.

Après cette matinée de travail, l’apéritif et le buffet servis dans une salle attenante à la salle des fêtes, ont régalé l’ensemble des convives. Cet intermède convivial, s’est avéré précieux puis qu’il a fallu à plusieurs reprises demander aux participants de rejoindre la salle de réunion.

Entre temps le Conseil d ’Administration s’était réuni pour procéder à l’élection du nouveau bureau.

Sans surprise les membres sortants ont été reconduits dans leurs fonctions et missions respectives : président, Jean-Louis GALDINO, premier vice-président, Joseph JUGE, deuxième vice-président, Marcel BESTAGNO, Trésorier, Jean-Louis SAUVEBOIS, Trésorier Adjoint chargé des assurances et des sinistres, Jacques CHAUME, secrétaire, Jean Max NORBERT, secrétaire adjoint, Denis REYMOND Administrateurs, Pierre ALBRAND, Max ANDRE, Pierre ARNAUD, Jean-Luc BREMOND, Esther GONON, Guy MAUDUECH, Philippe ROCHE, Dominique VOLCAIR. 

Les deux interventions attendues pour l’après-midi pouvaient alors avoir lieu.

Tout d’abord, Philippe PICARD, Technicien à l’ADAPI, a présenté les règles dans l’étiquetage des produits de la ruche, ceci afin de pouvoir commercialiser ses productions en toute légalité. Son exposé très clair a permis à chacun(e) de recueillir de précieuses informations, pour exercer son activité en conformité avec les exigences légales actuelles.

A son tour, Alban MAISONNASSE, lui aussi technicien à l’ADAPI a présenté l’étude qui a été réalisée en fin d’été 2015 sur l’efficacité des produits les plus couramment utilisés dans le traitement des colonies d’abeilles pour les aide à lutter contre varroa.

Les apiculteurs ont été particulièrement intéressés. Cette intervention a eu le mérite d’apporter des données chiffrées sur l’efficacité de certaines molécules face, bien souvent, au ressenti des apiculteurs post traitement.

Après ce temps fort de l’AG et l’ordre du jour épuisé, plus aucune question n’étant posée par les participants, le président a clôt les débats non sans avoir souhaité à tous une bonne année apicole.

 

10 – AUBE – CETA A. VIGNOLE

COMPTE RENDU DE L’ASSEMBLEE GENERALE DU 13 FEVRIER 2016-02-18

Comme à l’accoutumée notre assemblée générale s’est tenue à la Maison Diocésaine – 10 rue de l’Isle à Troyes. Plus de la moitié de nos adhérents y a assisté, ou ont donné pouvoir.

Le Président dans son rapport moral a retracé l’année apicole passée ; la production de miel en hausse malgré un démarrage tardif de nos colonies ( production due surtout aux conditions climatiques avantageuses pour le miel de luzerne). Il a fait le compte-rendu des actions menées en 2015 : rucher d’initiation, interventions dans les écoles, vente de miel lors de manifestations diverses.

A cette occasion il a rappelé que toutes les bonnes volontés sont les bienvenues comme dans toute association !

Il a souligné l’intérêt de nos adhérents pour les achats groupés aussi bien en cire qu’en candi, preuve que ceux-ci sont attentifs au renouvellement des cadres, au nourrissement hivernal – in fine au bien être de leurs  abeilles.

Il a rappelé aux apiculteurs commercialisant leurs miels (disposant d’un SIRET), de ne pas négliger la difficulté croissante à produire un miel de qualité pour établir un prix de vente en adéquation avec les charges afférentes (assurance, cire, nourrissement, traitement varroas, déplacement etc…).

Il a conclu son intervention en nous informant sur le nouveau régime d’imposition, le  micro BA.

Notre trésorière dans son rapport financier a acté de la bonne situation financière de notre association et a souligné la promptitude de la majorité des adhérents à se mettre à jour de leur cotisation. Il semblerait que certains aient eu des problèmes pour remplir le formulaire d’assurance. A l’avenir nous essaierons d’être plus précis sur le choix des options.

Les rapports moral et financier ont été votés à l’unanimité. 

Concernant le renouvellement des membres du conseil d’administration , tous ont été réélus.

A l’issue de l’assemblée, un adhérent nous a fait un exposé détaillé et pertinent sur un essai d’application d’un calendrier de multiplication d’essaim, exposé qui a suscité beaucoup d’intérêt de la part des apiculteurs présents.

 Après avoir communiqué en détail sur  les conditions météorologiques exceptionnelles de l’année 2015,un autre adhérent a présenté le calendrier des floraisons.

Enfin Mr Védrenne a fait un point sur l’évolution de la législation apicole.

L’assemblée générale s’est terminée vers 12h30. 

10 – AUBE – ASSOCIATION SANITAIRE APICOLE AUBOISE

L’assemblée générale de l’Association Sanitaire Apicole Auboise s’est déroulée le samedi 13 février à Troyes

Après avoir souhaité la bienvenue aux  adhérents ,le président, dans son rapport moral, indique que les effectifs sont toujours en hausse. Il  fait remarquer que la lutte  contre le varroa est importante  en déclarant  que pratiquement tous les membres ont commandé des lanières en 2015. La présence du frelon asiatique  dans le département est évoquée et il précise que la lutte contre ce nouveau parasite est à la charge des apiculteurs. Il est également question  des nouveaux produits de lutte contre le varroa ayant une AMM, des essais vont être faits. Ensuite, le  trésorier donne lecture du rapport financier annuel clair et positif. Les deux rapports présentés sont soumis au vote et adoptés à l’unanimité. Enfin, le président donne la parole  au directeur de la DDCSPP invité à cette AG pour présenter et expliquer la nouvelle gouvernance sanitaire apicole   entrée en vigueur  le 1 janvier 2016 avec son application. Les débats sont clos vers 16h30.
JM BOUVIN

17 – CHARENTE MARITIME – L’ABEILLE AUNISIENNE

C’est dans une salle comble que s’est déroulée à Saintes le samedi 27 février la première réunion de 2015 à l’attention des apiculteurs. 

L’un des thèmes abordés était le frelon asiatique, prédateur qui en 2015 a causé l’anéantissement de nombreuses colonies d’abeilles. Après un exposé complet sur vespa velutina nigrithorax, les apiculteurs sont unanimes sur l’intérêt de mettre en place dés à présent les « pièges à frelons ». Par ailleurs les particuliers seront encouragés par voie de presse et conférences à faire de même. 

Les apiculteurs professionnels qui ont subi et déclaré des pertes de récolte en 2014 au titre des « calamités agricoles » viennent de percevoir leurs indemnisations. Les efforts de S.A.D. 17 pour mettre en place la procédure ont donc été couronnés de succès. 

Compte tenu des conditions climatiques exceptionnelles subies aussi en 2015 et encore du peu de récolte, un dossier est à nouveau en cours d’élaboration…

Les réunions apicoles que nous organisons depuis une quinzaine d’années sont ouvertes à tous. Elles sont organisées tous les mois par le Syndicat Apicole Départemental de la Charente-Maritime, groupement le plus important du département qui fédère les sociétés d’apiculture : Abeille aunisienne, Abeille saintongeaise, Abeille angérienne et Syndicat Aunis-Saintonge. 

Le programme du mois prochain peut être consulté sur le site : syndicapicole17.

Le président : Christian GIRAUDET

 

3131 – HAUTE-GARONNE – SYNDICAT DES APICULTEURS MIDI PYRENEES

Double record le 2 mars 2016 : en affluence et adhérents.

144 personnes pour la soirée mensuelle du mois de mars avec le Directeur de recherche : Yves Le Conte.

Le syndicat passe la barre des 300 adhérents avec pour 300° adhérent M. Yves Le Conte !

Le syndicat est honoré de ce dernier adhérent qui nous a permis de découvrir le fabuleux fonctionnement des phéromones dans la ruche.

La fonction première du Syndicat Apiculteurs Midi-Pyrénées, depuis sa création en 1947/1955, et cela ne surprendra personne, est de regrouper et accompagner des apiculteurs amateurs ou professionnels, en mettant à leur disposition outils et services. 

Le Syndicat Apiculteurs Midi-Pyrénées dispose pour cela de deux ruchers-école (avec le nouveau qui rucher qui ouvre à St Martin du Touch), d’une équipe de vingt formateurs expérimentés, d’un fonds documentaire parmi les plus importants de France, d’un Conseil d’Administration structuré en commissions thématiques – et emploie depuis peu deux salariés permanents. 

Sous l’impulsion d’une équipe rajeunie, et pour répondre à un intérêt croissant envers l’Abeille, le Syndicat a souhaité s’ouvrir à l’extérieur en proposant des réunions publiques mensuelles, dont l’entrée est libre et ouverte à tou-te-s. Ces temps d’échange et de réflexion permettent un suivi de l’actualité et des retours d’expérience ; ils facilitent l’intégration de nouveaux et nouvelles adhérent-e-s. Experts, chercheurs ou personnalités référentes du monde apicole y sont régulièrement conviés.

31 1Le 6 janvier, nous avons reçu Yves Védrenne, Président du Syndicat National d’Apiculture (SNA), dont l’exposé en forme d’état des lieux rappelait combien l’Abeille est menacée, en particulier par l’emploi des pesticides et la puissance du lobby agrochimique. La France n’est plus autosuffisante en miel, et l’âge moyen des apicultrices ou apiculteurs augmente. Les pouvoirs publics font preuve de renoncement moral et de recul intellectuel malgré l’accumulation des signaux d’alarme. Les divers plans officiels de développement de la filière risquent de rester lettre morte sans un sursaut de conscience de leur part… C’est notre raison d’être à tous que de susciter des vocations, et de faciliter l’accès au monde de l’Abeille. 

Le Dr. Lilian Ceballos a clôturé la soirée en décrivant les caractéristiques des plantes mellifères, ainsi que leur vertus en aromathérapie ou apithérapie.

Le 3 février, Louis Loupiac, l’un des vétérans du Syndicat, comparait les propriétés des différents modèles de ruches et partageait avec l’assistance un catalogue d’astuces issu de son savoir-faire, l’exposé fut complété par Sébastien Vaissière (Administrateur) qui nous a présenté la ruche Warré et en terre cuite, puis par Cyril Kefuss (apiculteur professionnel) venu nous présenter la ruche Langstroth.

Le 6 avril Louis Loupiac viendra nous présenter l’essaimage.

Le Syndicat organisera la première « Foire au Miel » le 6 novembre 2016, sur la célèbre place du Capitole, en partenariat avec la Métropole et la ville de Toulouse.

Le Syndicat Apiculteurs Midi-Pyrénées se pose aussi comme interlocuteur des pouvoirs publics dans un rôle de plaidoyer, pour dénoncer l’inquiétante mortalité de l’espèce et les difficultés de la filière. Il interpelle les élu-e-s, au niveau local, régional, national, et cherche à les rencontrer aussi souvent que possible.

Ainsi pour tous ceux qui n’auraient pas encore vu notre performance à Tournefeuille nous vous invitons à aller sur notre chaîne YOU TUBE ou notre page « Néonics » : http://www.apiculteurs-midi-pyrenees.fr/apiculture-toulouse/neonicotinoides/

Thierry Schlumpf & Olivier Fernandez – Téléphone : 05.62.87.54.89 

 

43 – HAUTE-LOIRE – SYNDICAT D’APICULTURE HAUTE-LOIRE

43L’assemblée générale du syndicat d’apiculture s’est tenue le 20 février à la taverne du bon accueil au Puy; le président Robert COUDERT remercie les participants,toujours très nombreux, et excuse mm. Langlet,Chardon et Pagès,dirigeants de structures apicoles; dans son rapport moral, il souligne que l’année 2015 ,après un hiver normal et un ensoleillement exceptionnel a été très correcte en miel, notamment en altitude pour la récolte de miel de sapin, ce qui a permis de refaire un peu les stocks suite aux années précédentes médiocres.

Informations générales :
–Le président a représenté le syndicat lors de l’inauguration du rucher-école du CIVAM à Langeac en mai.

–l’ANERCEA nous propose un abonnement à tarif réduit à la revue « info reine ».

–L’UNAF (Union Nationale de l’Apiculture Française) organise son congrès à  Clermont-Fd en octobre; le syndicat fera éventuellement un car si le nombre de participants est important.

–La commande d’essaims sur cadres est toujours très importante et doit être effectuée avant la fin du mois de février.

–le frelon asiatique, hélas, arrive doucement en Haute-Loire,quelques sujets sont capturés à l’aide de pièges.

–un magasin d’apiculture va ouvrir prochainement au Puy.

–Les panneaux que le syndicat a fait éditer pour le salon des produits alimentaires en 2014 à St Paulien,ont servi récemment lors d’une réunion d’information sur l’abeille à St Germain Laprade ; ils sont à la disposition des adhérents du syndicat pour toute manifestation publique sur leur secteur.

–En ce qui concerne les pesticides dont l’interdiction d’emploi arrive à expiration,nous avons demandé à nos sénateurs de prolonger cette interdiction; cette année, la Haute-Loire a connu un cas d’intoxication d’abeilles par traitement sur la lentille,qui a été réglé à l’amiable.

Mme Flandin lit  le compte-rendu de l’AG 2014; Mr Rochette présente le rapport financier,montrant une saine gestion; suite aux élections au conseil d’administration,Mme Flandin,mm.Rochette, Plantin et Coudert sont reconduits;( une personne ayant fait acte de candidature par écrit et étant absente à l’assemblée n’a pas été élue).

la séance se termine à 16H30 avec le verre de l’amitié.

 

50 – MANCHE – LA MANCHE APICOLE

Mercredi 2 mars, Denis JAFFRE, invité par la société d’horticulture d’Avranches donnait une conférence sur le thème  » Lutte contre le frelon asiatique « . Il y avait affluence à la salle Lenoël et une bonne moitié de la salle était composée d’apiculteurs.

Denis JAFFRE est apiculteur en Bretagne, passionné par la lutte contre le frelon asiatique depuis des années il enchaine les conférences. Il est également co-président de l’association AAAFA (Association Action Anti Frelon Asiatique) et initiateur du BCP (Bac de Capture Préventive). L’association travaille en collaboration avec des chercheurs du Muséum d’Histoire Naturelle et l’INRA qui traite les données.

Son exposé très complet sur la biologie du frelon asiatique, son mode de reproduction, de dissémination aborde la lutte sur le plan de la prévention. Lutte qu’il présente comme simple, écologique, sélective, efficace et très peu coûteuse.

Une description détaillée du frelon asiatique, de son nid, des sites qu’il préfère, facilite l’identification et la différenciation du frelon asiatique avec le frelon crabro, le frelon européen, autochtone, afin d’éviter sa capture. Le frelon crabro s’alimente principalement de mouches, chenilles, araignées pour les protéines et de fruits mûrs, de sève des arbres pour les glucides et rarement d’abeilles contrairement au frelon asiatique.

Ensuite Denis JAFFRE présente son bac de capture comme méthode de lutte préventive contre le frelon asiatique. Plutôt simple à mettre en œuvre, comme décrit dans le N° 1031 de janvier 2016 de l’Abeille de France, un bac de 25cm x 40cm au minimum avec un rebord de 10cm, protégé de la pluie, avec des substances attractives qui attirent le frelon, mais pas les abeilles (cire émiettée de vieux cadres, mais sains, de matières sucrées type confiture, fruits séchés, poisson émietté). Il préconise le miel de lierre cristallisé. L’objectif est d’attirer les fondatrices du frelon asiatique et de capturer les reines. Il est possible de les capturer avec un bocal, un pic à brochette avec de la glue. D’après Denis JAFFRE elles ne sont pas agressives, trop occupées à se nourrir. Il parle de « boulimie glucidique ». Il n’est pas nécessaire de passer sa journée devant le bac à attendre les fondatrices, mais il suffit de passer de temps en temps.

Selon Denis JAFFRE la lutte contre le frelon asiatique est efficace et préventive si le maillage est très serré. Il faudrait un bac de capture tous les 2 km. Des informations plus complètes sont sur le site de l’association AAAFA : http://anti-frelon-asiatique.com/  Tél. 06 89 55 04 58 / 02 98 68 49 92. Courriel:jaffre.denis295@orange.fr

Antoine CHAPRON

 

5757 – MOSELLE – FEDERATION DES SYNDICATS APICOLES DE MOSELLE

Le rucher école forme 26 stagiaires pour une initiation à l’apiculture

Par souci de biodiversité, pour perpétuer une tradition familiale, par gourmandise des produits de la ruche ou tout simplement pour l’amour de la nature, les motivations des stagiaires sont diverses et se rejoignent toutes…  un ruche au fond de son jardin, un bonheur simple et tellement fascinant!

L’anatomie et la physiologie de l’abeille, le comportement et la vie de toute cette colonie ne laissent pas indifférents  ces futurs apiculteurs, même si les maladies et les prédateurs les inquiète un peu !  Les questions fusent et on sent naître une envie de savoir et de comprendre.

Pour se familiariser avec le matériel apicole, découvrir les différentes sortes de ruches ou la tenue parfaite d’un apiculteur, nous dirigeons nos stagiaires vers les bénévoles de la Coopérative apicole du pays Messin qui  les guideront dans leurs achats.

Il reste à définir le lieu idéal pour établir son rucher : privilégier des endroits riches en ressources (pollen, nectar), planter des arbres mellifères en avantageant  la culture de plantes endémiques.

Et lors de l’implantation du rucher, il faudra se soumettre à la législation apicole des nouveaux arrêtés !

A ce stade là, l’histoire ne fait que commencer, car le montage des cadres, les visites régulières des ruches, la capture des essaims, la récolte, la mise en pots  et la dégustation du miel et du pollen seront de véritables sources de satisfaction.

Nous souhaitons à nos stagiaires de prendre beaucoup de joie et de plaisir dans cette fabuleuse aventure de l’apiculture.