11 – AUDE – L’ABEILLE DE L’AUDE

Voici quelques semaines, après 75 ans passés au Syndicat, Régis RAYNAUD s’en est allé discrètement après avoir œuvré toute sa vie pour l’apiculture et les actions syndicales et associatives. Jusqu’en 2011, il s’intéressa notamment aux souches caucasiennes. Initiateur ou participant à de nombreuses institutions à caractère apicole, rien de ce qui concernait les abeilles ne le laissait indifférent.

Au revoir Régis.

Régis Raynaud : apiculteur

10 septembre 1924 — Naissance à Saint-Pierre-des-Champs (Aude).
25 mai 1941 — Première cotisation au syndicat de l’Abeille de l’Aude, dont il intègrera le conseil d’administration en 1950.
1943 — Débute l’apiculture transhumante: romarin, dorycnium, bruyère, serpolet. Ces flores seront étendues plus tard au thym, sapin, tilleul et acacia.
15 novembre 1945 — Mariage avec Suzanne Astruc (Suzon), avec qui il pratiquera l’apiculture toute sa carrière.
7 août 1946 — Premier paiement de reines italiennes (Ligustica) à Yvan Bernat de Saint-Maurin, Lot-et-Garonne. Il utilisera ensuite celles fournies par Gaetano Piana, Castel S. Pietro, Bologna, les Costruzioni apistiche LEGA de Faenza, et Apicoltura Pasini de S. Giovanni in Persiceto. Dans les années 1970, préférence sera donnée aux caucasiennes.
18 juin 1949 — Membre fondateur de l’UPMN (Union des producteurs de miel de Narbonne) avec Bataille, Bastet, les frères Baudin, Coubry, Ferradou, Lajonquière, Martel, Montanié, Passerieux, Pinguet, Pla et Vicq, dont les statuts sont déposés le 4 août 1949. Il y rencontre J. Louveaux (Station de recherche de Bures-sur-Yvettes) et P. Lavie (Station expérimentale d’apiculture de Montfavet) avec lesquels il restera en relation. L’UPMN touche le marché américain par des ventes à André Prost Inc. de New York au début des années 1960. Membre jusqu’en 1967.
4 mai 1950 — Élu au conseil d’administration du syndicat de l’Abeille de l’Aude, avec Augé, Bessot, Fraisse, Lapeyre, Laurier, Mandereau, Montanié, Mounié, Olive, Pech, Pla, Sabatier et Vicq, sous la présidence de J. Puget. Réélu sans interruption jusqu’en 1996 sous les présidences ultérieures de J. Mounié (1963-1971) et de G. Laffont (1972-1996).
9 octobre 1952 — Première cotisation au SPMF (Syndicat des producteurs de miel de France). Les Raynaud assistent au Congrès national d’apiculture de Clermont-Ferrand (19-22 septembre 1957), où ils renforcent leurs liens avec les apiculteurs du SPMF et de la future CNAPF. Ils participeront à presque tous les congrès SPMF jusqu’à la fin des années 1980, et organiseront les congrès de Carcassonne (22-23 février 1972) et de Couiza (12-13 février 1980).
19-20 mars 1958 — Reçoivent le couple Henry A. Schaefer, président de la American Beekeeping Federation, qui séjourne en France en février-mars 1958 pour échanger des informations sur les méthodes apicoles.
22 mars 1958 — Membre fondateur de la CNAPF (Coopérative nationale des apiculteurs professionnels de France), avec Bastet (mandataire du SPMF), Baudin, Begaud, Borneck, Bosc, Feintrenie, Jourdan, Leclercq (représentant la Cie des Miels du Jura), Mary, Pasquier, Patault et Pin, laquelle sera renommée « CNAPF – FRANCE MIEL » avant l’installation de la coopérative à Port Lesney en 1967. Il quittera la coopérative en mars 1983, après avoir siégé vingt-cinq ans au conseil d’administration.
25 novembre 1958 — Membre de l’Association de défense sanitaire de l’Abeille de l’Aude, avec J. Bonnafous et G. Canguilhem (zone de Narbonne), présidée par J. Mounié, puis G. Rivière. Créée dans le sillage de l’arrêté ministériel du 5 janvier 1957, cette première association sanitaire deviendra l’OSAD (Organisation sanitaire apicole départementale) puis le GDSA. Élu au conseil d’administration le 28 mars 1968 sous la présidence de G. Rivière.
13 juin 1960 — Membre fondateur de la CNAAF (Coopérative nationale d’approvisionnement des apiculteurs de France), dont les créateurs sont les mêmes que ceux de la CNAPF en 1958.
22 février 1964 — Spécialiste apicole nommé par arrêté préfectoral du 22 février 1964 relatif à l’organisation sanitaire de l’apiculture. Cet arrêté officialise la liste des spécialistes établie le 20 décembre 1958 lors de la réunion entre l’OSAD et la DSV (Direction des services vétérinaires). Il exercera cette fonction jusqu’en 2004.
hiver 1965 — Met au point, à partir de son expérience de la Langstroth, de la Dadant et de l’Automatic, une « ruche trapèze » mieux adaptée à la forme du nid et plus saine, avec laquelle il travaillera toute sa carrière.
7 octobre 1972 — Élu représentant de l’Abeille de l’Aude à la future Fédération apicole Languedoc-Roussillon du SPMF, avec G. Laffont et J. Gabarda. Élu au conseil d’administration de cette Fédération à l’assemblée constitutive de Montpellier (président L. Donnadieu).
mai 1973 — Début de l’exploitation à grande échelle des reines caucasiennes (Caucasica), souche mingrélienne (lignées 36, 6, 34, « Natacha ») transmises par la station expérimentale de Krasnaya Polyana (dans le kray de Krasnodar, sur la mer Noire) par l’intermédiaire de R. Borneck et P. Leclercq. Les difficultés d’approvisionnement rencontrées à partir de 1992 expliquent d’abord la réorientation sur des caucasiennes commercialisées par Michael Mehler de Wallenborn, puis l’approvisionnement en souches caucasiennes transitant par l’Italie, jusqu’en 2011.
8-14 septembre 1975 — Participent au XXV? Congrès international Apimondia de Grenoble, sous la présidence de R. Borneck.
mai 1976 — Utilise des reines italo-caucasiennes (Ligustica x Caucasica) fournies par la Station expérimentale de Montfavet (P. Lavie, J. Fresnaye) à la demande de l’ITAPI (Institut technique de l’apiculture) de Bures-sur-Yvettes (R. Borneck) et de l’INRA (J. Louveaux). Les italo-caucasiennes seront fournies ensuite par l’ITAPI en 1981, puis par Marie-Anne Mignot (« miss picking ») dans les années 1990.
15-17 février 1977 — Participent à la rencontre des apiculteurs français et italiens d’Alassio (Savona).
13-20 septembre 1979 — Assistent au XXVII? Congrès international Apimondia d’Athènes, sous la présidence de G. Sellianakis. Partent avec Bernard et Suzy Jourdan.
27 juin 1981 — Membre du conseil d’administration de l’Abeille de l’Aude portant création d’APICOP (Société coopérative régionale agricole d’approvisionnement apicole), dont les statuts seront adoptés le 3 octobre 1981. La coopérative sera, à l’origine, fournie principalement par les Ets. Thomas et les ciriers Charles et Emma Ickowicz.
26 février-3 mars 1983 — Mission d’observation de varroa jacobsoni et essais de traitement à l’Amitraz à l’Institut national de la recherche agronomique de Tunis et dans les ruchers de la région de Zaghouan, avec B. et S. Jourdan.
31 janvier 1987 — Remise en route du rucher-école du Lycée agricole Charlemagne de Carcassonne, avec J.C. Mittelman, puis J. Huillet.
25 janvier 1992 — Assiste aux premières réunions d’une « Association des producteurs de miel de Narbonne », lancée par P. Carpentier, mais se retire du projet en ayant le sentiment que cette association sera confrontée aux mêmes difficultés que la dizaine de groupements éponymes créés depuis les années 1930 (Coopérative des producteurs de miel de Narbonne, J. Puget, 1933; Union des producteurs de miel de Narbonne, J. Montanié, 1949; Syndicat des producteurs de miel de Narbonne, R. Decron, 1955, etc.). Aucun n’a survécu à l’irrégularité des récoltes de romarin.
19 décembre 2015 — Meurt à Saint-Pierre-des-Champs dans sa 92? année, laissant vingt ruches en activité. 

Notice rédigée à partir des archives de l’exploitation apicole, des archives départementales de l’Aude et de l’Abeille de l’Aude.

 

13 – BOUCHES DU RHONE – GROUPEMENT APICOLE D’ENTRAIDE DU GARLABAN

Nous organisons  avec le soutien financier des sociétés APIOR / NEVIERE le voyage apicole en Slovénie du 6 au 11 juin 2106.

Les points forts du programme : Découverte du lac Bled, Musée d’apiculture, visites chez les apiculteurs, rencontre avec l’Association des apiculteurs Slovènes et l’association l’Apiculteur urbain, visite de la station d’élevage de reines carnioliennes, dégustation du vin authentique Teran du karst et du jambon fumé séché, visite de la grotte de Postojna ;

Renseignements, inscription au G.A. du Garlaban.

 

19 – CORREZE – LE RUCHER LIMOUSIN

Les membres du Rucher Limousin se sont réunis pour leur A.G. à Laguenne.  Notre but est atteint : 300 adhérents. Se retrouver dans la grande famille de l’Abeille nous paraît enrichissant et indispensable.

Les sujets évoqués sont malheureusement classiques : le frelon, le varroa, les pesticides, les OGM, les pertes d’abeilles inexpliquées, etc…. Restons vigilants par le piégeage, les traitements homologués et le bannissement des produits phytosanitaires.

L’élevage de reines de Race Noire fait des progrès grâce à un petit groupe de passionnés qui pratiquent  le renouvellement contrôlé de leur cheptel.

L’apparition de nombreux visages jeunes dans l’assemblée est réjouissante dont Clément qui, âgé de 17 ans possède trois ans de pratique et 6 ruches.

Les postes de secrétaire et de trésorier sont aussi renouvelés.

Le groupement d’achat progresse d’une façon presque exponentielle. Ceci indique la bonne vie de nos ruchers et l’entrain de nos apiculteurs.

Bien sûr, des zones noires de mortalités inexpliquées sont constatées au nord du département. Sommes-nous soumis aux problèmes des Ariégeois ?  Un constat plus agréable est le fait d’une récolte inespérée et satisfaisante. Par exemple, 95 kg de miel à enregistrer dans le livre des records ! C’est inouï, nous pensons que nos arbres, chênes, tilleuls, châtaigniers ont fabriqué beaucoup de miellat.

Cette A.G. nous apparaît très constructive et montre que les « petits » Apiculteurs « Amateurs » en raison de leur passion maintiennent  la biodiversité  « La vie » sur notre planète bleue.

 

24 – DORDOGNE – LE RUCHER DU PERIGORD

24 1Le Rucher du Périgord, Syndicat des apiculteurs de la Dordogne tenait, ce dimanche 20 mars, son assemblée générale au complexe Gérard Philipe  de Coulounieix-Chamiers, devant environ 140 personnes, en présence de Bernard Barbary, adjoint au maire, Pascal Guiche, administrateur du Syndicat National d’Apiculture, ainsi que des personnalités du monde apicole de Dordogne et des départements voisins.

Les procès-verbaux des assemblées générales extraordinaire et ordinaire de l’AG 2015 ont été approuvés.

La présidente, Lucette Dufour, a évoqué les manifestations au cours desquelles les adhérents font la promotion de l’abeille et des produits de la ruche,  les réunions auxquelles ont participé les administrateurs et les responsables d’activités du Rucher. En l’absence de la trésorière, Monique Lafaurie, elle a présenté le bilan financier de l’année écoulée, bilan approuvé à l’unanimité.

Ensuite, les apiculteurs ont élu les sept candidats au Conseil d’Administration (104 votants, 104 voix).

Jean-Jacques Négrier, de la Chambre d’Agriculture, a présenté le cycle du cynips du châtaignier, l’impact sur le développement des bourgeons et les conséquences pour l’apiculture.

Michel Frugier, président d’Apidor, l’union départementale des apiculteurs de la Dordogne,  a  annoncé la suppression de la subvention du département à la structure, d’où  l’absence de semences mellifères pour l’année 2016.24 3

24 2Yannick Ducourt, président du Groupement de défense sanitaire de Dordogne (GDSA24 ), a évoqué la nouvelle gouvernance sanitaire et les conséquences pour l’apiculture.

La réunion s’est terminée avec l’intervention de M. Pascal Guiche. Ce dernier a évoqué les changements qui se mettent en place en apiculture : la création d’une interprofession d’où seront exclus les milliers d’apiculteurs de loisirs ayant moins de 50 ruches, la suppression du forfait apicole, le rendez-vous des 16 organisations apicoles, paysannes et environnementales, à Paris, le mardi 15 mars, près de l’Assemblée Nationale, le vote de la suppression des  insecticides néonicotinoïdes en 2018…

Lucette Dufour a remercié l’assistance, toutes les personnes qui contribuent au bon fonctionnement du Rucher, les intervenants, celles et ceux qui ont oeuvré  à la réussite de cette assemblée. Elle a invité les participants à partager l’hydromel de l’amitié avant  de se retrouver à la Vieille Auberge, à Coursac, dans une ambiance conviviale. 

Marie-Rose Patriarca.

 

51 – MARNE – L’ABEILLE SPARNACIENNE

L’Abeille Sparnacienne syndicat des apiculteurs de l’arrondissement et de la région d’Epernay, est en deuil Monsieur Decarrier Serge nous a quittés, à l’age de 83 ans

En 1974, Serge Décarrier entre au conseil d’administration de l’abeille sparnacienne, syndicat des apiculteurs de l’arrondissement et de la région d’Epernay, 

Fonction qu’il a toujours occupé sans défaillance, jusqu’à notre réunion de mars 2015.

Il a marqué par sa présence de nombreux évènements aux côtés de son épouse, qui était entrée en 1965 au conseil d’administration puis Présidente en 1988, jusqu’à son décès 10 ans plus tard.

Serge était une personne sur laquelle on pouvait compter en toutes circonstances ; tous les évènements importants défendant la cause apicole sur le plan national que sur le plan local, notamment la préparation de l’assemblée générale annuelle où il accueillait chaque adhérent avec minutie, lui remettait son dossier et donnait les renseignements qui lui étaient demandés.

Sans compter son implication dans toutes les manifestations de notre syndicat.

Par l’envoi de ce message, nous témoignons à Pascal Décarrier son fils, ainsi qu’à sa famille, toute notre sympathie.

 

55 – MEUSE – SYNDICAT APICOLE DE LA MEUSE

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Une assemblée apicole réussie

Le syndicat apicole de la Meuse, présidée par M. Marc Richard, vient de tenir son assemblée générale dans la salle Lorraine à la mairie de Void-Vacon. En présence de m. André Jannot, conseiller départemental, d’Alain Gaucher, adjoint au maire et secrétaire du syndicat, de mme Laurence Magnin présidente du GSAM,  le président a accueilli une soixantaine d’apiculteurs sur les cent douze adhérents.   

Mme Magnin a évoqué les problèmes sanitaires, les visites de ruchers par la commission vétérinaire, le plan spécial d’élevage en cours de rédaction, la création d’un réseau de sentinelles pour lutter contre le frelon asiatique, signalé en Meurthe et Moselle et Moselle ; un problème de société qui impose une question : qui doit prendre en compte le coût d’intervention ?

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Après la présentation du rapport moral où la constitution d’équipes pour les commandes groupées et la création d’un site internet ont été les points forts,  le trésorier Didier Odinot  a présenté le bilan financier. A l’issue de leur approbation, sept apiculteurs présents ont été distingués par la remise des diplômes attribués lors du concours des miels de Lorraine à Madine. 

Un vin d’honneur et un repas ont clôturé cette sympathique manifestation annuelle.  

 

 

68 – HAUT-RHIN – SYNDICAT DE SIERENTZ

« REUNION PRINTANIERE » DES APICULTEURS DU SYNDICAT DE SIERENTZ 68510 DU 8 AVRIL 2016

68 1Le Président Bernard WOLFF a ouvert la séance à 20h, devant une belle assemblée d’une cinquantaine de personnes.  

La réunion printanière est un moment de rencontre entre apiculteurs, qui permet de se rencontrer et d’échanger sur les divers sujets apicoles du moment. Le Président a précisé que ces réunions existent depuis près de 200 ans sur le secteur et à l’époque, on ne parlait pas des problèmes de mortalités, de pesticides, de frelons asiatiques et autres varroas destructors. Une bien belle période pour notre abeille et l’apiculture, qui a bien changée de nos jours ! Le président a rappelé aux participants, que chaque 1er mardi du mois, une  réunion pour tous est toujours organisée dans nos locaux, avec des intervenants extérieurs et des thèmes variés.

Il en a profité pour honorer et remercier le trésorier Jean-Paul ASPERO, qui a décidé d’arrêter sa fonction. Jean-Paul  est entré au Rucher école en 1982 et a occupé le poste de trésorier pendant 10 ans. Il est également moniteur auprès du syndicat et  a formé de nombreux débutants. Actuellement, il est aussi Technicien Spécialiste Apicole, œuvrant sur le plan sanitaire. Pour ces années de travail, Bernard lui a offert un cadeau en remerciements et Jean-Paul a 68 2remercié à son tour le président et a précisé qu’il reste toujours membre de l’association et membre du comité de direction.

Les différents points de l’ordre du jour ont été délibérés  et la soirée s’est poursuivie par une conférence, sur le calendrier lunaire dans l’apiculture. Présentée par Mr METHIA Richard, apiculteur et moniteur apicole à Mitzach et à Thann. Il a expliqué les différentes constellations, terre/air/feu/eau, qui permettent de connaitre les périodes favorables pour le travail de l’apiculteur au rucher. Calendrier basé sur le même principe que celui des jardiniers. Ce passionnant débat  s’est clôturé avec cette réelle et juste constatation : L’abeille n’a pas besoin de l’homme, mais l’homme a besoin de l’abeille !!!

Fin de la séance à 21h30, suivie du verre de l’amitié.

 

 

73 – SAVOIE – RUCHER DES ALLOBROGES

Assemblée  Générale du Rucher des Allobroges, syndicat d’apiculture de la Savoie.

Samedi 12 mars à la Chambre d’agriculture, St Baldoph.

73 1Le président Jean-Paul Charpin  présente les nouveaux présidents de section élus récemment : Odette Brancaz (Montmélian) qui succède à Philippe Bertrand et Gilbert Rajat (Les Bauges) qui succède à Brigitte Pujalte. (NDLR : Jean Bozon (Albertville) qui succède à Bernard Gilardi et Antoine Volpi (Chambéry) qui succède à Alain Rabaud, seront élus après l’AG). Il souhaite la bienvenue aux nouveaux et remercie les anciens pour leur dévouement au bon fonctionnement de leur section.

Fin décembre 2015, le Rucher des Allobroges comptait 2175 adhérents, dont une grande majorité possède environ 10 ruches. On note l’adhésion de beaucoup de nouveaux venus à l’apiculture, et ce, dans toutes les sections.

Le CA du RDA s’est réuni sept fois dans l’année. La réunion des présidents de section a eu lieu le 7 novembre.

L’année 2015 a été marquée par les bouleversements attendus dans le domaine de la nouvelle gouvernance sanitaire. A ce jour, rien n’est encore clairement acté, ce qui pose de nombreux problèmes, en particulier la présentation de la future fiche d’adhésion : il faudra sans doute dissocier la cotisation syndicale de celle du sanitaire. Isabelle Gonnet, présidente du GDSA, présente toutes les caractéristiques de cette nouvelle gouvernance. Selon les informations actuelles, tout porte à penser que les autorités nous imposeront un système moins efficace pour un coût supérieur. L’apiculture dans sa globalité et sa diversité n’en sortira malheureusement pas gagnante. Toujours dans le chapitre des mauvaises nouvelles, il faut noter  la fin du subventionnement des investissements dans les ruchers écoles par France Agrimer, ainsi que la fin de l’aide financière aux laboratoires d’analyses des miels.

73 2Le président fait état des informations qu’il a recueillies lors de la récente AG du SNA, avec la présence de François Gerster, responsable du Plan de développement durable de l’apiculture et de deux docteurs vétérinaires, Michel Pottiez et Gilles Grosmond : l’action de Beelife à Bruxelles et à Strasbourg, financée par différents syndicats européens, dont le SNA ; la création en cours de l’interprofession apicole qui devrait structurer la filière ;  la détection du gêne de nettoyage VSH chez certaines abeilles ;  les effets secondaires néfastes des acides formique et oxalique ;  l’accoutumance du varroa à la même molécule au bout de 25 générations, soit 5 ans ; les effets positifs des plaquettes d’huiles essentielles et des oligoéléments.

La Fête de l’abeille du 17 octobre, à Les Marches, a été un grand moment pour les nombreux apiculteurs présents. Les conférences, les associations invitées et leurs stands, ainsi que les animations proposées ont de l’avis général beaucoup plu.

Durant cette année écoulée,  le Rucher des Allobroges a alerté à plusieurs reprises les députés et sénateurs savoyards en leur transmettant les argumentaires en provenance du Syndicat National d’Apiculture, sur le thème des effets mortifères des pesticides en général et des néonicotinoïdes en particulier. Le succès de ces démarches n’a pas été très probant, il s’avère bien difficile de lutter contre les puissances de l’agrochimie.

Le frelon asiatique se rapproche inexorablement, il a été détecté en Isère et dans l’Ain, ce qui fait qu’en Rhône-Alpes il n’y a plus que les deux départements savoyards qui sont épargnés, pour l’instant. Quant à Aethina Tumida, « le petit coléoptère de la ruche », il se trouve en Calabre mais il pourrait bien arriver chez nous plus vite que l’on ne pense. A ce sujet, il faut éviter d’acheter des reines et des essaims en Italie.

En 2016, les projets du Rucher des Allobroges s’orienteront vers la participation au programme « Cynips », c’est-à-dire la lutte contre le dépérissement des châtaigniers, l’organisation d’un nouveau stage d’élevage de reines et la mise en place dune bibliothèque de prêt. D’autres prendront forme dans les semaines et mois à venir, par exemple que la création d’une « Maison de l’abeille » aux Menuires, sous la coresponsabilité de la section de Moûtiers et des structures locales.

Narcisse Favier et Marion Pascal, responsable Groupama font le point sur les assurances et les sinistres. Les autres administrateurs font de même avec les dossiers dont ils ont la charge : Gabriel Doche et le concours des miels, Raymond Chaumaz et les commandes de pots, Philippe Micheli et l’activité du Groupement d’achats, Thierry Bernardy et le fichier ainsi que le site internet (www.rucher-des-allobroges.fr), Marlyse Serres et les défraiements kilométriques.

Il est rappelé la procédure de sécurité dans les ruchers écoles, avec la possibilité nouvelle de disposer d’un « stylo » en auto-injection (ANAPEN), disponible en pharmacie et remboursé par la Sécurité sociale.

Le bilan financier est présenté par le trésorier Jean-Louis Moulin. Les comptes sont positifs, ils ont été vérifiés par Etienne Souille et Rémy Fraïoli.

Les deux rapports sont votés à l’unanimité.

Les vérificateurs aux comptes, les administrateurs sortants (Thierry Bernardy, Pierre Roche, Hubert Perret et Didier Bois) de même qu’un nouveau, Alban Jalliffier-Verne, président de la section Chamoux-Aiguebelle, ainsi que le président Jean-Paul Charpin sont tous réélus ou élus à l’unanimité. 

Les comptes du Groupement d’achats seront présentés lors de la prochain AG du GDA.

Eric Perret, administrateur du SNA et président de l’Abeille Dauphinoise, présente la nouvelle loi de finances 2016 et la fin du forfait  apicole.

Avant de clore cette AG, un hommage est rendu à Narcisse Favier qui ne se représente pas au Conseil d’administration. Le CA  offre quelques cadeaux ainsi qu’un bouquet à son épouse, tandis que la médaille du Rucher des Allobroges lui est remise par Eric Perret, pour « bons et loyaux services » durant la vingtaine d’années écoulées.

Avant l’apéritif et le repas au restaurant des Chevaliers Tireurs, le président remercie la section de Chambéry et son ex-président Alain Rabaud pour l’organisation, ainsi que la Chambre d’Agriculture pour la mise à disposition de la salle.

 

73 – SAVOIE – CIVAM APICOLE DE MOYENNE TARENTAISE 

L’A.G. a eu lieu le jeudi 17 mars en présence d’adhérents à l’écoute et motivés aux soins qui doivent être apportés à nos abeilles en zone de montagne.  

Le Président DUNAND présente le rapport moral, ainsi que les actions menées par l’ association qui fête ses 32 années de service auprès des apiculteurs, il fait part des 14 interventions menées dans les centres de vacances en stations de ski pendant l’année auprès des enfants, il parle de la bonne marche du groupement d’achat qui possède un local de réceptions des commandes groupées, que les adhérents apprécient et leurs rend beaucoup de services, les pots à miel avec le logo CIVAM emportent un grand succès auprès des consommateurs, un point est fait sur le nombre d’adhérents qui augmente chaque années, et l’invitation à de nouveaux apiculteurs de Tarentaise de nous rejoindre est formulée.  

Le trésorier présente le rapport financier : il donne aussi les détails du matériel et des produits de nourrissement commandés et livrés durant l’année. 

Le vérificateur donne son approbation au compte financier.

L’assemblée approuve à l’unanimité les deux comptes rendus.

Le tiers sortant est reconduit pour trois ans, le vérificateur au compte est réélu et les adhérents sont conviés au verre de l’amitié pour clore cette assemblée.

M.PACCALET.

 

79 – DEUX-SEVRES – L’ABEILLE DES DEUX SEVRES

79Les 20 et 21 mai prochain aura lieu à Coulonges sur l’Autize une manifestation philatélique sur le thème de l’abeille. Cette manifestation est organisée par l’association « Pays de l’Autize Philatélique » en partenariat avec le syndicat « l’Abeille des Deux Sèvres ».

Les souvenirs, réalisés par Roland Irolla artiste de renommée internationale, seront mis en vente sur place avec oblitération d’un cachet premier jour.

Pendant ces deux jours vous pourrez voir des abeilles dans une ruchette vitrée, du matériel apicole ancien et actuel, des vidéos et si le temps le permet des extractions de miel.

Si vous êtes intéressés par l’apiculture vous pourrez poser des questions, les apiculteurs du syndicat qui seront là sauront vous répondre.

Des débats pourront également avoir lieu.

Chers amis apiculteurs réservez dès à présent une de ces 2 journées. 

Nous espérons vous voir nombreux et vous disons à bientôt.

 

 

 

81 – TARN – SYNDICAT APICOLE DU TARN

Impressionnant!

C’est le seul qualificatif que j’aie pu trouver après ma rencontre avec Mathieu Domecq, 15 ans, sur son terrain. « Terrain », dans tous les sens du terme: le domaine géographique et la passion qui habite le jeune garçon.

81 3Son « terrain » au sens propre?  Un magnifique site au sommet d’une colline des environs de Lavaur (Tarn), un vaste parc entourant la villa familiale. Non loin de la maison, Mathieu a implanté un chalet de belles dimensions qui lui sert de bureau-laboratoire-centre d’extraction et mise en pots, L’équipement en est pointu, choisi fort judicieusement et adapté à sa pratique: un extracteur-maturateur à filtre, manuel, pour quatre cadres, un bac de réception des cires et le petit matériel afférent, soigneusement rangé sur des étagères. L’endroit est clair, chaleureux, doté d’une déco évocatrice de sa passion, intéressant jusque dans les moindres détails: notamment un alvéole-étagère présentant un pot de miel de sa première récolte, il y a deux ans.

Quant au rucher – qu’il a pris soin de situer à une distance raisonnable du chalet, il est bien orienté, doté de 9 ruches, dont 4  en activité, une ruchette , aussi en activité, donc 5 ruches en attente, avec une élégante alternance de « toits-chalets »/ « toits-plats ». Les couleurs en harmonie et très lumineuses ( jaune et parme) sont attirantes, le jardin de plantes mellifères et les arbres fruitiers qui entourent les ruches propres, bien soignés. Nul doute que les récoltes seront excellentes dans cet environnement naturel de bois et de prairies, loin de toute pollution.

Ce « terrain » matériel est surtout la concrétisation de son véritable « terrain » : la passion qui l’habite pour les abeilles.

Sa maman, toiletteuse, est une jeune femme épanouie et souriante, entourée d’animaux dont elle s’occupe avec amour,. Elle nous raconté sa surprise lorsqu’à 12 ans Mathieu a demandé une ruche en cadeau d’anniversaire. Aux rayons apicoles des jardineries qu’il fréquentait avec elle, il avait été fasciné par l’activité des abeilles, comme, plus jeune, il l’avait été par celle des fourmis.

Les parents et la famille ont soutenu son intérêt, l’ont aidé à se former, d’abord auprès de voisins apiculteurs à Giroussens, messieurs Huau et Malin, qui lui ont fourni son premier essaim, puis au Syndicat Apicole du Tarn où il est déjà apprécié et reconnu comme un apiculteur prometteur.

Avec sa perspicacité habituelle, le président Roland Martinand a  pressenti ce talent naissant. Le 

C. A. et lui l’ont admis dans l’équipe, bien qu’il n’ait pas 18 ans et doive être « parrainé »par sa mère, lors des décisions. Ils lui ont confié une formation de stagiaires débutants. Il faut le voir et l’entendre assurer cette prestation auprès d’adultes néophytes, en finesse et avec autorité. D’un naturel réservé, pondéré, il répond clairement, explique calmement, avec un demi -sourire lorsqu’on essaie, ce qui est rare, de le piéger par une question saugrenue – à laquelle il répond toujours avec élégance et courtoisie.

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Cette activité qu’il voudrait un peu lucrative et autofinançante ne l’empêche pas de poursuivre des études générales dans son collège où, élève de 3ème, il suscite des vocations.

En effet, lors d’une journée « Portes ouvertes » , il a présenté l’apiculture à un public fort intéressé et a installé une ruche-pilote dont il s’occupera. Son collège, Sainte Germaine de Lavaur, en partie grâce à cela, bénéficiera du label: ECO-COLLEGE

( Voir l’article de Claudine Peyre dans le Journal d’Ici « Mathieu , piqué par les abeilles »)

Mathieu reconnaît sa chance d’avoir une famille qui l’a compris et aidé à se lancer dans ce projet porteur, sa passion!

Elisabeth de Cabarrus