Relevés au Journal de l’Environnement. Voir l’Abeille de France de février pour plus d’informations.
La Commission européenne a pris acte, lundi 16 février, de la décision de BASF de renoncer à développer des produits transgéniques pour le marché européen et n’autorisera aucun OGM avant d’avoir obtenu un accord sur les règles pour leur culture.
Le numéro un mondial de la chimie a décidé de renoncer au développement de toutes les cultures génétiquement modifiées destinées au marché européen: Amflora, Modena et Amadea, trois pommes de terre renforcées en amidon destinées à l’industrie, ainsi qu’une variété de blé conçue pour résister à des attaques fongiques.
Le Haut conseil des biotechnologies (HCB) a rendu, aujourd’hui 17 janvier, son avis sur la coexistence des cultures d’organismes génétiquement modifiés (OGM) avec les autres productions (1). Une coexistence qu’il juge possible sous conditions alors que plusieurs associations la jugent irréalisable en pratique.
L’avis du HCB avait été requis par le ministère de l’agriculture, le 23 septembre 2010, afin de préciser les conditions techniques relatives à la mise en culture, à la récolte et au stockage de plantes OGM pour minimiser leur présence accidentelle dans les cultures conventionnelles.
Le HCB estime que cette coexistence est possible à condition d’instaurer une distance de sécurité et une rotation des cultures. Pour cela, il envisage deux cas de figure. Dans l’hypothèse d’un taux d’OGM inférieur à 0,1% dans les cultures conventionnelles (selon sa recommandation), le Haut conseil préconise le respect de certaines distances entre les types de culture.
Dans l’hypothèse d’un taux inférieur à 0,9% (pour lequel l’étiquetage de la mention OGM ne s’impose pas, selon la réglementation européenne), les mesures techniques actuelles peuvent convenir, selon le HCB.
Il note qu’il est impossible de formuler des conditions techniques…
(1) http://www.hautconseildesbiotechnologies.fr/IMG/pdf/111221_Avis_CS_Coexistence_Avis_CS_HCB.pdf
Nous étions présents le 17 janvier nous compléterons l’information dans le prochain numéro de février 2012 de l’Abeille de France.