Pour demain…

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La multiplicité des réunions de toutes sortes, la complexité de certains dossiers nous ont conduits à étoffer l’équipe de notre secrétariat.
Nous avons désormais avec nous un ingénieur de recherche, de surcroît apiculteur. En collaboration avec notre Vétérinaire par ailleurs lui aussi spécialiste des questions apicoles, nous avons réuni un pôle de compétences bien décidé à accroître l’efficacité de notre action syndicale.
Nous avons participé avec une meilleure maîtrise des dossiers à nombre de travaux dont nous espérons qu’ils apporteront un plus à tous nos apiculteurs, de quelques unités à quelques centaines de ruches.
Assises sanitaires : nous étions présents bien que le temps de parole dévolu à l’apiculture ait été bref, mais le message est délivré, il faut maintenant qu’il passe.
Le rattachement des apiculteurs au Groupement de Défense Sanitaire Départemental qui se met en place ne nous apparaît pas  être d’une efficacité réelle. En effet, la collaboration syndicat et G.D.S ancienne formule permettait de convaincre l’essentiel des apiculteurs d’un département à la déclaration de son rucher. Si demain l’apiculteur de base perd l’un de ses deux repères, il n’est pas sûr qu’il aille spontanément dans une association dont il ne maîtrise pas le fonctionnement.
Cette  nouvelle orientation serait la conséquence de la position européenne. Celle-ci n’admet pas que le contrôle sanitaire d’une activité puisse se faire précisément par les acteurs de celle-ci.
Le tout nouveau président de la section nationale apicole de la F.N.S.E.A se positionne déjà comme un fervent supporter de cette restructuration du sanitaire. A terme, faut-il y voir la main-mise d’un syndicat agricole sur l’ensemble des apiculteurs déclarants, l’avenir devrait très rapidement nous le dire.
Côté Grenelle : en préparation au Grenelle 2, le chargé de mission du S.N.A. est venu rappeler à l’Assemblée Nationale réunie en commission préparatoire le rôle de l’abeille et les attentes du monde apicole.
Bruxelles : deux réunions se déroulaient successivement, la première consacrée à la coordination européenne avec la création d’une centralisation de tous les renseignements écrits, décisions et divers se rapportant soit aux pesticides, soit aux OGM, voire à toutes questions relatives à l’environnement des insectes pollinisateurs et des abeilles en particulier.
Le lendemain, c’était la traditionnelle réunion du COPA COGECA précédant une audition à la commission. A l’ordre du jour : les appellations d’origine, l’appellation montagne, la recrudescence des « faux » miels, le problème Gelée royale et plus généralement la nouvelle réglementation agricole sauf pour le bio, c’est déjà fait.
La liste mensuelle des réunions n’est pas close, la dernière en date à l’Institut Technique portait sur les bonnes pratiques apicoles. Depuis 2006 nous y avons travaillé sans jamais réussir à ce que notre dossier puisse être pris en charge par l’Administration. Nous continuons, avec votre concours, de publier cette année notre propre projet. Un important travail de recherches avait été fait sur toute la législation se rapportant à ce guide, aujourd’hui une équipe dont le signataire de la chronique est  l’âme essentielle, essaie d’aller jusqu’au fond des choses avec ce nouvel instrument.
Ce ne sera pas un guide de contraintes, mais un guide de conseils qu’il faudra consulter de  temps à autre pour mieux gérer sa production notamment.
Voici pour aujourd’hui les dernières nouvelles de demain. Il serait souhaitable maintenant que Dame Nature consente à procurer aux apiculteurs mais surtout à leurs abeilles des conditions météo beaucoup plus favorables.