Demain est un autre jour …
Mais lequel ? car nous restons dans l’expectative des mesures et décisions qui se prennent pour l’avenir de l’apiculture et surtout le devenir de tous les apiculteurs, exception faite d’une minorité d’entre nous. Elle espère engranger les aides de toutes natures et surtout gérer toutes les instances décisionnelles pour avoir « la main ».
Seulement, voilà, nous existons numériquement et professionnellement. Un récent pointage de nos assurés y compris ceux qui passent par d’autres canaux que le nôtre, assurances dans les régions pour certains syndicats affiliés au S.N.A., réserve une belle surprise à nos détracteurs.
Plus ou moins 1200 adhérents répondent aux critères que la réglementation européenne, sur proposition des états du nord de l’Europe, a mis en place.
Ce qui n’empêche pas que nos ADA, créées dès l’origine de la proposition gouvernementale, se voient ignorées voire rejetées au motif que les amateurs sont trop nombreux.
Faut-il rappeler que c’est là l’essentiel de l’apiculture française, c’est là que sont nés de grands travaux, de solides recherches qu’on nous pille allégrement en changeant simplement le nom du réalisateur. Mon institutrice dans ma prime jeunesse ne nous répétait-elle pas « copier c’est voler ». Mais cette maxime, remise au goût du jour et au quotidien dans de nombreux domaines de la vie courante reste des mots. Il nous avait pourtant été promis une réforme ouverte à tous et pour tous. Nous sommes tous, du plus petit au plus important des apiculteurs, des producteurs à part entière avec les mêmes droits, même si ces derniers avaient besoin d’une adaptation pour l’apiculture familiale notamment. Nous étions, mais nous le restons plus que jamais, les partenaires de la biodiversité, le maillon nécessaire à l’environnement.
Le discours a changé, quelques minorités agissantes entendent faire disparaître et taire les syndicats nationaux, pour certaine association, c’est déjà fait. Face à cette sournoise initiative encouragée par ailleurs, nous avons renforcé notre cohésion au niveau de Bruxelles (Beelife), du syndicalisme européen (EPBA) tandis qu’au national, une équipe s’est constituée qui assure avec au moins deux personnes, une présence aux multiples réunions qui quelquefois se chevauchent.
Merci à tous ces jeunes qui nous ont rejoints, de vrais gardiens du temple ouvert à tous.
Merci aux pros du SNAP qui ont relancé la section avec des idées et des « hommes déterminés ».
La gouvernance associative ou syndicale apicole, mélange intime de pros et de néophytes, qui se veulent source de progrès, risque tout de même de faire réfléchir les décideurs…. la période est favorable…