Présents

L’hivernage, un peu de calme au rucher … Mais pas pour vos représentants ! Nos objectifs sont à maintenir ainsi que nos prises de position afin que les apiculteurs restent maîtres de leur filière. Oui, vos représentants sont présents et ne perçoivent, contrairement à d’autres, aucune rémunération pour participer ou être défrayés lors des réunions initiées avec l’administration.

Présents, mais peu écoutés aux différentes réunions concernant la nouvelle gouvernance sanitaire.

Présents contre la tentative de main-mise sur l’apiculture par le plus grand syndicat agricole français.

Présents, même si nous sommes de moins en moins consultés et informés, dans les réunions de restitution des travaux de recherche mobilisant une partie du budget du Programme apicole européen.

Présents, par l’intermédiaire de l’association européenne BeeLife –et au côté de l’association PAN-Europe, contre l’autorisation d’utilisation du sulfoxaflor1 délivrée par la Commission Européenne. C’est officiel, cette décision est attaquée en justice. Présents aux réunions de dialogue civil de la Direction générale de l’agriculture à Bruxelles pour demander plus de respect de l’environnement et des pollinisateurs.

Présents pour tenter de trouver des solutions face à la gestion « à vue » de notre filière par les autorités : déclaration de ruches, arrêt de déclaration de ruches, déclaration obligatoire en hiver et facultative au printemps, nouvelle définition réglementaire de ce qu’est une ruche … Présents pour que la révision de la mention abeille, pour laquelle tous les apiculteurs se sont mobilisés, ne soit pas enterrée : les traitements insecticides, fongicides… doivent avoir lieu uniquement en soirée après la période de butinage.

Présents, nous le serons les 12 et 13 novembre aux journées de recherches citoyennes sur la procédure d’évaluation des pesticides et des OGM à l’université d’Orsay, puis le 30 novembre prochain pour la journée sur la « Santé de l’Abeille » de l’Anses.

Présents c’est sûr, mais ignorés à la table ronde en fin de réunion sur les pesticides, nous sommes pour le moment totalement exclus par les organisateurs, comme en 2014.

Présents aussi au Conseil d’Administration de l’Institut Technique de l’apiculture, organisme où les syndicats nationaux sont relégués à la position de spectateurs alors qu’ils sont directement concernés par l’ensemble des problèmes traités.

Présents, nous le serons aussi les deux prochaines années pour suivre la prolongation du « Plan de développement durable de l’apiculture » et continuer à défendre les intérêts de tous et des abeilles ! A ceux qui disent que pour sauver les abeilles, il faut structurer la filière, nous répondrons que sans la filière ou tout du moins sans nous, sans vous apiculteurs, il n’y aurait plus d’abeilles depuis déjà longtemps ! Bien sûr, nous assistons petit à petit à la mise en place de zones d’exclusion par les intégristes de l’apiculture qui d’ailleurs n’ont jamais souhaité indiquer leurs effectifs alors que sur ce problème particulier, le S.N.A. et l’Abeille de France sont tout à fait clairs, encore faudrait-il qu’on veuille bien les écouter.

1 L’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) avait rendu dès 2014 un rapport négatif à propos de l’insecticide sulfoxaflor, développé par Dow AgroScience.