L’air du temps

Tous les médias à dominante agricoleen particulier font des récoltesdésastreuses de 2016, leur« une » mais aucun ou presque ne s’attardesur les difficultés du monde apicole.Les disparités de récolte d’un endroità un autre parfois à peu de distance, lamétéo imprévisible mais aussi quelquespratiques phytosanitaires que nous désapprouvons,le tout lié à une disparitionlente mais sûre du potentiel mellifèredes cultures nous dirigent toutdroit vers l’une des plus faibles récoltesde miel français.

Si vous ne voulez pas dès cet automnevoir les provisions dans vos ruches insuffisantes,il faut recourir au nourrissement.J’ai ressorti ma vieille machine àsirop depuis bien longtemps stockéemais pas détruite.

Dès juin, vos dirigeants avaient saisi lecabinet du Ministre mais aussi les responsablesdes nouvelles régions pourune collaboration effective face à cettesituation que nous n’avions pas connuedepuis des années.

-Aucune réponse

Par contre, proposer de mettre en placeune interprofession en consultant séparémentune seule des deux constituantes,réserver une place prépondéranteà une minorité soulèvent l’ire desapiculteurs dans les réponses à notrequestionnaire paru sur nos sites et dansnos circulaires aux responsables départementauxet régionaux.

Remettre une couche au mille feuillesest une logique bien française sauf quecette manne alimentée par tous sera finalementréservée à quelques-uns.

Désolé, l’interprofession c’est l’affairedes syndicats et non celle de l’Etat etencore moins celle des structures naissantespour l’occasion.

La date de la déclaration annuelle desruches vient de tomber (1er septembre).Pour vous aider, nous avons reproduitl’intégralité de la note de service duMinistère. A vous d’en faire le meilleurusage.

Le nombre de ruches déclarées chiffrédéterminera le montant de l’aide européennepour lequel les apiculteurs familiauxet les syndicats locaux ne serontpas ou peu concernés.

« Depuis 50 ans » déclarait un responsabledu journal, les mêmes questions,les mêmes sujets réapparaissent régulièrementet nous avons toujours de lafarine pour nous faire « rouler dedans ».