Ca bouge

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Lors de la dernière réunion de l’Institut Technique après avis du Conseil d’Administration du SNA et de l’assemblée générale du 27 février, Madame la Présidente a donc fait son entrée officielle, non sans avoir préalablement dû régler 1000 € comme représentante du SNA C’est notre administrateur M. MARTINAND qui l’accompagnait, puisque nous disposons de deux sièges.
Nous allons donc observer pendant un an comment fonctionne cet Institut, quel sera exactement l’emploi des premiers fonds disponibles ainsi que des fonds sollicités sur le budget européen. Pour les trois prochaines années, le montant approximatif est de l’ordre de 1,2 millions d’euros, soit la moitié des sommes destinées à l’apiculture française.

Sans lien direct, mais avec tout de même une approche sérieuse des conclusions du rapport SADDIER, voilà nos apiculteurs tenus de solliciter un numéro SIRET dès lors qu’ils vendent quelques pots de miel.

Pour vous aider à cette obligation qui permet de souscrire la nouvelle déclaration des services vétérinaires, nous vous avons préparé un encart détachable assorti de quelques indications en pages centrales de ce numéro. Nous avons également mis à votre disposition un service de renseignements téléphonés dans le même temps que les associations et syndicats départementaux pourront nous solliciter pour de l’aide,

A ceux qui souhaitent simplement avoir une ou deux ruches pour le plaisir, en attendant peut-être de commercialiser un jour leur petite production, le NUMAGRIT, autre numéro délivré cette fois par les services vétérinaires, est à demander préalablement au dépôt de la nouvelle déclaration d’emplacement de rucher(s),

Avec un recensement des apiculteurs par le biais des Chambres d’Agriculture pour le numéro SIRET; avec un recensement à terme des ruchers par le biais de Groupements vétérinaires départementaux ovins, bovins ; avec la mise en place de la règlementation concernant les petites quantités; avec la vice-présidence de l’Institut confiée à un représentant agricole, s’est clairement exprimée une volonté d’encadrer plus spécifiquement l’apiculture et les apiculteurs eux-mêmes, quelque peu « fauteurs de troubles » avec leur mortalité.

Les assises sanitaires auxquelles nous avons régulièrement participé ont certes entendu les doléances du SNA en particulier dans le domaine des disparitions des abeilles, mais être écouté est une chose, être entendu en est une autre,

A propos de ces mortalités, n’oubliez pas de nous faire parvenir l’enquête soigneusement complétée parue dans le dernier numéro de notre revue.

Ça bouge aussi niveau de l’organisation du XVIIIè Congrès National de l’Apiculture Française dont le SNA a cette année la charge. A cette occasion, l’Abeille de France partenaire de cette importante manifestation qui se renouvelle tous les deux ans, fêtera également ses 90 ans.

Notez bien les 29, 30 et 31 octobre, le Palais des Congrès du Futuroscope de Poitiers devrait être suffisamment vaste car nous avons vu grand pour accueillir toute la filière apicole.