972Dans quelques semaines …

… les apiculteurs français seront réunis pour leur XVIIIème Congrès National qui coïncide cette année avec le 90ème anniversaire de la création du S.N.A. et de votre magazine préféré l’Abeille de France.

Ces deux organismes ont donc uni leurs efforts pour vous choisir un site de grande renommée, témoin des technologies d’avenir. Pour l’apiculture, il est bien difficile de se projeter dans l’avenir même si çà et là des légers mieux sont constatés et que quelque part de temps à autre, les différents ministères concernés lâchent un peu de lest dans le carcan des contraintes qui naissent chaque jour. Cette année aussi, c’est l’année de la biodiversité, thème qu’avait choisi voici près de deux ans l’Abeille de France en collaboration avec le S.N.A., aujourd’hui fil conducteur du XVIIIème congrès.
« L’abeille, partenaire de la biodiversité ».
« La Convention sur la diversité biologique de 1992 définit de façon formelle la biodiversité dans son Article 2 comme étant la variabilité des organismes vivants de toute origine, y compris les écosystèmes terrestres, marins et autres écosystèmes aquatiques et les complexes écologiques dont ils font partie ; cela comprend la diversité au sein des espèces et entre les espèces et ainsi que celle des écosystèmes. De façon spécifique, le terme « biodiversité » signifie :
– la diversité génétique au sein des espèces (apparente ou non),
– la diversité des espèces qui fait référence à la variété des différentes espèces (plantes, animaux, champignons et micro-organismes)
– la diversité des écosystèmes qui fait référence à tous les différents habitats. Chaque écosystème correspond à une série de relations complexes entre les éléments biotiques (vivants), éléments abiotiques (non vivants) tels que la lumière du soleil, l’air, l’eau et les éléments nutritifs.
Deux points importants ressortent de ces différentes définitions :
– les espèces constituent l’élément central de la diversité biologique.
– les différents écosystèmes renferment différents ensembles d’espèces et de processus d’écosystèmes et la meilleure façon de protéger les espèces et la diversité génétique au sein des espèces consiste à protéger les écosystèmes de celles-ci. »
L’abeille et les pollinisateurs ont tout naturellement leur place, il importe de les épargner, les protéger, les aider à se défendre et à s’adapter à ce nouvel environnement créé par l’homme, sans doute le prédateur dominant puisqu’il est à la fois le concepteur, le créateur et l’exécutant. Sera-t-il assez sage pour en prendre très rapidement conscience ?