La démission de Madame la Présidente du SNA à la mi-décembre nous a provisoirement délégués aux commandes du plus ancien Syndicat National d’Apiculture.

Voici donc, depuis notre arrivée, les bonnes et mauvaises nouvelles que nous pouvons vous communiquer. Contraints de nous défendre dans deux procès que nous faisait le SPMF au niveau national et une antenne régionale au niveau de la Meuse, la Cour de Cassation a définitivement trafevrier 2009nché en nous reconnaissant ainsi que l’autre Fédération nationale comme syndicat. Quant au dossier Meuse, la Cour d’Appel a confirmé également que le Syndicat départemental méritait bien cette appellation. Beaucoup d’argent qui a obéré les finances du SNA puisqu’il a fallu également  soutenir activement le Syndicat de la Meuse qui n’avait pas tous les moyens financiers pour assurer sa reconnaissance. Perdants par contre dans l’affaire dite de Saint-Gaudens pour laquelle la Cour d’Appel de Toulouse a prononcé un non lieu. Plusieurs instances nationales le refusent, quant à votre Fédération, c’est le prochain Conseil d’Administration qui en décidera.

En ce qui concerne plus particulièrement les élections du 21 février et pour la première fois depuis bien longtemps, nous avons enregistré 13 candidatures, bien au-delà des postes qui sont susceptibles d’être vacants.

Sur le renouvellement de l’autorisation de mise en marché pour quatre mois de l’insecticide Cruiser, un nouveau protocole a été proposé par l’Administration, les sites d’observation ont été doublés. Il n’empêche que cette autorisation a été renouvelée alors même que le protocole ancien n’a pas été respecté, que tous les résultats ne sont pas connus. Au moins deux structures nationales ont décidé de s’opposer à ce renouvellement, la position du SNA est en délibéré.

Côté positif encore, avec une sorte de consensus général pour la création d’un Institut Technique de l’Apiculture suite au rapport Saddier. Une prochaine réunion début mars devrait confirmer le nombre et la qualité exacts des membres sachant que les syndicats nationaux ne seront pas exclus.

Mais l’apiculture, c’est aussi au niveau européen une tentative de prise de conscience par les élus de la nouvelle directive et de nos inquiétudes face aux neurotoxiques en général. C’est donc tout naturellement que pratiquement l’ensemble de la filière, relayé également par une équipe belge qui, dans ce domaine, est à la pointe de l’information, a tenu une conférence de presse en présence d’un député européen sensible à nos préoccupations. Le SNA était bien sûr présent avec deux
délégués, comme il était présent d’ailleurs à toutes les réunions de la filière apicole qui se sont tenues ces dernières semaines à propos de l’aide européenne.