À dessein

adf_964A nouveau tous réunis le 25 novembre, les organisations associatives et syndicales, le Directeur du Cabinet du Ministre de l’Agriculture lui-même, les Directeurs des différents services relevant de son autorité, tous présents dans la grande salle à manger du Ministère de l’Agriculture, une sorte de grande messe bien organisée pour nous dire que de toute façon l’Institut Technique, conformément à la feuille de route de l’ancien Ministre de l’Agriculture, l’unique document de travail, se mettra en place.

Ainsi donc, l’Institut, officieusement créé par la refonte des statuts du CNDA devrait voir le jour incessamment. Le prochain conseil d’administration de cet établissement est envisagé fin janvier, conseil au cours duquel les mécontents, nous dirons plutôt les intégrés de force pourraient faire part de leurs remarques et propositions … Les statuts tels qu’ils sont rédigés, sans concertation, éloignent les organisations syndicales et associatives de toute proposition modificative et constructive.

 

Réunis le matin du 25, la FNOSAD, la FAPP (Fédération des Apiculteurs Professionnels, le représentant des apiculteurs de la confédération paysanne, le S.N.A. et l’UNAF s’étaient élevés unanimement contre ce qui se mettait en place dans la configuration imposée.

Nous sommes tous d’accord et depuis longtemps pour qu’un Institut puisse être le relais et l’outil de travail des apiculteurs dans leur globalité, mais contre la marginalisation de 98 % d’entre eux.

Pour mémoire, le précédent Institut avait notamment fonctionné grâce à la part active qu’avait pris en son temps le S.N.A., en acceptant successivement la présidence puis la trésorerie. Rappelons aussi que lors de la disparition de cet Institut, seuls la FNOSAD et le S.N.A. s’y étaient opposés.

Repartis déçus et peu enclins à entrer dans le système proposé, nous avons donc décidé avec deux autres associations de clairement exprimer notre opposition mais aussi nos propositions et notre façon d’envisager le futur, lors d’une audience accordée au 78 rue de Varenne.

Nous en avons profité pour présenter le recommandé émanant de l’Institut, pas encore créé officiellement, nous enjoignant de devoir régler 1000 € de cotisation. Curieuse méthode !

Plus sereinement et sur trois jours, les présidents départementaux ont pu bénéficier gratuitement d’une formation et d’une information sur ce qu’il convient de connaître, en partie toutefois, le fonctionnement d’un syndicat ou d’une association, les activités et stages qui peuvent être envisagés avec le concours des partenaires Abeille de France et S.N.A. dans les départements… (Page intérieure)

Ambiance amicale, efficacité, intérêt soutenu et pour la première fois de nombreux jeunes représentant leur structure départementale : un encouragement à persévérer.

Nous renouvellerons donc en 2010 une opération semblable et peut-être encore plus ciblée.

Nous avons naturellement profité de cette réunion interdépartementale pour aider à la construction des demandes d’aides pour les ruchers-écoles et ce malgré les contraintes sans cesse ajoutées par AGRIMER, organisme qui participe au financement.

Les assemblées générales fleurissent ici et là, même en hiver, les administrateurs et le Bureau du S.N.A. s’efforcent de vous accompagner. C’est aussi l’époque du renouvellement des cotisations, assurances et abonnements divers. Soyons réceptifs aux appels de nos dirigeants locaux dont il faut rappeler qu’ils sont tous des bénévoles.

A toutes et à tous, à vos proches, à vos amis,
les équipes de l’Abeille de France et du S.N.A.
souhaitent de bonnes fêtes de fin d’année.

Dernière minute : résultats d’analyses… présence signalée de de thiamétoxan sur abeilles mortes en zone d’observation « cruiser » durant la floraison des maïs.