Ce confort relatif dans lequel notre société s’est progressivement installée est un confort qui se paie et, pour les prochaines décennies, au prix fort.
Au plan national, il s’agit maintenant de choisir si nous persistons dans une certaine forme d’erreur ou si au contraire nous voulons contribuer à l’avenir de nos enfants.

La France, avec son « Grenelle de l’Environnement », ne peut prétendre vouloir tout régler tout au moins dans ce domaine, à moins que cela ne soit un moyen de mieux s’affirmer lorsque notre pays assurera la présidence de l’Union Européenne.

Dans l’instant, ce processus qui se poursuit avec la publication des synthèses des travaux des 6 groupes et des deux ateliers inter groupe a laissé peu de place aux abeilles. Tout juste, une fiche de proposition du groupe de travail n° 2 figure à l’annexe 13.

Encore faut-il constater que cette proposition émane d’une association avec laquelle le SNA entretient d’excellentes relations. Votre syndicat national, en particulier, malgré de multiples demandes et offres de participation, n’a pas réellement été entendu.

À l’évidence, les mesures visant à limiter ou exclure certains pesticides et OGM n’ont pas soulevé l’enthousiasme des Chambres d’Agriculture non plus que de la Fédération Nationale des Syndicats d’Exploitants. Les réserves formulées par ces deux organismes ont permis que cette annexe 13 ne soit pas débattue en séance. Elle existe et il faudra bien qu’on y revienne.

Dans cette perspective, le Sénateur de la Manche, président de l’inter groupe sur les OGM, a fait l’objet d’une démarche par notre Administrateur, ancien président des apiculteurs de ce département.