Résultat : des prix difficiles à tenir pour les fournisseurs français ou européens et quelquefois, comme pour le miel cette année, une offre étrangère qui n’aura pas de suite. Une solution est envisageable : inscrire le miel, avec d’autres produits existants qui en bénéficient déjà, sur une liste ne permettant pas cette pratique en France… Elle resterait toutefois possible hors de l’hexagone.

Quelques lieues plus loin et nous voilà en grande discussion sur les mesures agro-environnementales avec une possible application à l’apiculture (MAE).
D’entrée, nous sommes avertis que le budget venant de l’Europe pourrait être réduit de 15 à 20 %. Le projet soumis, après discussion entre les représentants apicoles et ceux de la DGFA concerne l’apiculture sédentaire et transhumante sans distinction. Il s’agit de l’élaboration d’un cahier des charges établi au niveau national. Il sera centralisé mais il restera aux régions de définir clairement les zones et les enjeux, le type de financement
utilisé, les objectifs de ces zones. Les surcoûts dépendront des régions, une méthode de calcul sera donnée par le Ministère. Les ruchers devront être répartis au minimum dans quatre emplacements par lots de 100 ruches avec un minimum de 15 par emplacement. Celles-ci devront être placées au minimum 15 jours dans l’année sur ce site et la distance entre deux sites ne sera pas inférieure à 300 mètres.