La nature lance une dernière opération de charme avec ses couleurs sans cesse changeantes,

ses odeurs bien particulières, avant de se réfugier dans un repos nécessaire après une année aux conditions climatiques souvent imprévisibles. Celles-ci ont entraîné des disparités de récoltes, parfois inattendues. L’estimation globale de la production française reste difficile à appréhender de façon pointue.

Chez les apiculteurs, le charme, l’attrait et l’intérêt suscités par un congrès national ont bien opéré. Comme son prédécesseur en 1986, celui de 2006 a reçu un accueil et une fréquentation inespérés : des conférences éclectiques, des sujets abordés avec passion sans débordement, mais aussi des salles trop petites parfois et une ombre au tableau… L’essentiel des causes possibles de la perte de nos abeilles a bien été cerné, mais le devenir de nos exploitations familiales et professionnelles reste semé d’embûches, de chausse-trapes.

Ce mois-ci et dans les prochains numéros, l’essentiel des sujets traités vous sera rapporté dans nos colonnes.