Entre-temps, le SNA et l’Abeille de France ont rencontré un conseiller au Cabinet du Ministre pour évoquer en particulier ces problèmes. Notre vice-président, céréalier apiculteur, a su clairement exprimer ses craintes pour l’avenir et rappeler quelques procédés simples encore utilisés pour le traitement des prédateurs de nos cultures, procédés efficaces et beaucoup moins dangereux pour les abeilles. Mais ce qui précède ne signifie pas que nos pertes d’abeilles soient liées à un seul phénomène. L’environnement et la lutte contre les maladies ne peuvent être exclus. Quant à la mise en cause de la compétence des apiculteurs, elle fait sourire. En effet, au niveau européen, à chacune de nos réunions et au cours des échanges que nous avons avec les divers états membres, il apparaît que nos connaissances, notre savoir-faire et nos pratiques apicoles sont souvent cités en exemple.

Cette fin d’année civile a été marquée par de nombreuses réunions qui se poursuivront début 2007. Nous vous rendrons compte dans nos colonnes et par circulaires aux structures départementales. D’ores et déjà et pour la première fois, nous ouvrirons nos portes, après l’Assemblée Générale statutaire du SNA du samedi 3 mars, aux apiculteurs intéressés par les débats et les informations techniques à l’ordre du jour. Une petite restriction matérielle toutefois : dans la limite des places disponibles … à l’espace Robert-Schuman.