Grenelle, lieu symbolique : il me rappelle ces acquis sociaux et inespérés, effectivement mis en place, au siège du ministère des Finances de l’époque…

Grenelle de l’environnement : symbole habillé de vert à l’issue duquel le Président de la République devait notamment déclarer : « Je veux revenir sur le dossier des OGM : la vérité est que nous avons des doutes sur l’intérêt actuel des OGM pesticides ; la vérité est que nous avons des doutes sur le contrôle de la dissémination des OGM ; la vérité est que nous avons des doutes sur les bénéfices sanitaires et environnementaux des OGM. Je ne veux pas me mettre en contradiction avec l’Union Européenne. Mais, dans le respect du principe de
précaution, je souhaite que la culture commerciale des OGM pesticides soit suspendue. Ceci en attendant les conclusions d’une expertise à conduire par une nouvelle instance qui sera créée avant la fin de l’année ».

Et d’ajouter : « Il est grand temps de prendre au sérieux l’usage croissant des produits
pesticides dont les agriculteurs sont les premières victimes ».

Plutôt que de parler OGM qui dans certaines situations bien encadrées et sécurisées, permettent notamment de créer de nombreux médicaments, ne devrait-on pas dire PGM (plantes génétiquement modifiées), comme par exemple le maïs BT. Celui-ci est résistant aux pesticides. Ceux-ci circulent dans la plante, s’y accumulent dans toutes ses parties.

Que deviennent-ils même à des doses infimes dans le lait ou la viande ? Quels sont leurs effets sur nos abeilles ? Y aura-t-il une procédure d’homologation de ces substances concernant leur innocuité pour nos abeilles ?