Depuis le 12 avril, je préside aux destinées du SNA. J’en suis très honorée et j’essaierai d’assumer ma tâche selon mes possibilités, ma propre charge de travail et en totale impartialité. Je souhaite bien sûr la bienvenue aux nouveaux élus qui tout de suite m’ont assurée de leur concours et le Conseil d’Administration dans sa totalité comme il l’a toujours fait, malgré les obstacles, afin d’avancer les dossiers, les actions dans l’intérêt desapiculteurs de toutes catégories et de l’apiculture en général.

L’affaire du moment reste la création de l’Institut Technique d’Apiculture où chacun y va de son petitcouplet pour s’assurer je ne sais quelle suprématie.

Nous avions examiné lors de la deuxième rencontre des 17 partenaires un projet qui pouvait très vite s’amender, faire en sorte que l’union soit nécessaire pour les grandes décisions. Ces derniers jours, tout a été remis en cause, chacun y allant de sa petite idée. Il faut savoir si l’on veut une apiculture à deux vitesses avec une majorité de petits producteurs dont bien sûr les ruches seront comptabilisées pour l’aide européenne et une autre partie qui pourrait bénéficier de l’ensemble des aides sans reconnaître les autres. Près de 1400 apiculteurs sont recensés comme cotisants M.S.A. AMEXA au sein du SNA et de l’Abeille de France, encore faut-il nuancer ce résultat puisque près d’un quart de nos syndicats départementaux ne nous ont pas fournis tous les renseignements demandés. C’est une réalité dont il faudrait tenir compte, car c’est bien l’ensemble des apiculteurs qui d’une façon ou d’une autre devra assumer le financement et la gestion de cet Institut lorsque la manne financière très modeste de l’Etat pour le démarrage sera  épuisée.

Et puis enfin, il faut que l’on sorte aussi de cette réglementation qui permet, par exemple, d’autoriser les phytosanitaires par simple reconnaissance mutuelle et refuser la même chose pour les produits de lutte contre le varroa  au motif qu’ils sont des produits vétérinaires.