Modeste apiculteur ou professionnel, la charge de travail reste importante depuis plusieurs semaines. Je me partage donc entre mon activité qui m’accapare beaucoup et l’activité syndicale pour laquelle nous sommes actuellement un petit groupe restreint à nous consacrer aux intérêts et au développement de notre apiculture.

C’est pour moi en ce moment la récolte de la gelée royale, le déplacement sur les fleurs en passant du colza à l’acacia, puis au châtaignier.
Beaucoup de contraintes qui néanmoins me permettent de conduire l’action syndicale.

Nous continuons d’aider à l’implantation de ruchers mais pour chacun d’eux avec un objectif bien précis. C’est ainsi que nous venons de mettre en place avec la participation effective de notre ancienne Secrétaire d’État à l’Environnement, un rucher au milieu d’un verger conservatoire, complété avec l’implantation de deux ruchers sur des sites privilégiés. Il s’agit maintenant de convaincre les visiteurs de ces trois sites, de l’importance de l’abeille, partenaire de la biodiversité.

Nous avons bien sûr continué d’animer notre CETA où la formation de 35 apiculteurs bat son plein, dont au moins une participante a la ferme intention de continuer pour s’installer.

Nous formons également les employés communaux pour la surveillance et l’animation de ruchers mis en place par les collectivités locales.
Ces jours derniers avec Monsieur le Député SADDIER, nous avons à nouveau soulevé le problème du frelon. Très peu d’entre nous serons épargnés puisqu’on le retrouve jusqu’à 1500 m d’altitude en Chine et qu’il est aux portes de Paris.