Un petit inventaire des choses entendues lors de l’Assemblée générale de l’Association européenne des apiculteurs professionnels (EPBA, European Professional Beekeeping Association).
En Slovaquie, ce sont les vétérinaires qui se chargent des déclarations de ruches avec 2 visites/an. Inventaire exhaustif des ruchers et ruches ; le tout payé par les apiculteurs.
En Estonie, les ruchers sont géolocalisés, les données publiques (avec le nom et les coordonnées des apiculteurs) et couplées à un système d’utilisation des terres (accès à la culture aux abords des ruches). Lors de la mise en place de cela, le nombre de déclarations a chuté (de 60 000 à 10 000) mais aujourd’hui, ils sont presque à 30 000. Il n’y a pas de vol et ce système est utilisé comme un outil de gestion des colonies (emplacement, miellée, sanitaire,..) et comme cela fonctionne, les apiculteurs se déclarent de nouveau.
En Allemagne, les apiculteurs sont contre une déclaration de ruches obligatoire à leur gouvernement et pour une déclaration via leurs syndicats.
En Belgique, des tests ont été effectués en utilisant un mélange de : miel, eau et huile essentielle (300ml). Le produit est administré fin juillet. Les 1er résultats montrent une diminution de 50% de la pression varroa.
En Autriche, les vétérinaires sont considérés par les apiculteurs professionnels comme étant les nouveaux varroas de l’apiculture… En Finlande, l’acide formique est la principale stratégie de lutte contre varroa. Les néonicotinoïdes ne sont pas un problème. Les apiculteurs polonais et grecs sont pour le maintien de la quarantaine te du contrôle strict d’Aethinatumidaen Italie.
En Hongrie, un plan de contrôle des fraudes a été mené par le syndicat national qui a mis en évidence, à ses frais (collectes et analyses de 200 échantillons), la présence importante de miel chinois alors qu’officiellement aucun miel chinois n’était importé dans le pays.
En Grèce, le nombre d’apiculteurs est croissant en raison de la situation économique. Les gens sont encouragés afin d’avoir un revenu supplémentaire ; le problème étant qu’ils ne suivent pas de formation…
Et pour nous la France
En 2016, rien à déclarer avant la fin de l’année
Sauf :
• si vous avez des ruches pour la première fois
• si vous vous installez
• si vous augmentez significativement le nombre de vos ruches
• si vous transhumez
A la suite de cet article, vous trouverez une déclaration à compléter et à retourner à la DGAL