Les semaines à venir seront déterminantes pour la défense de la pluralité de l’Apiculture en France. L’apiculture par une parole indépendante et forte, relayée par les médias, est écoutée avec un intérêt croissant de nos concitoyens.C’est une force sur qui nous pouvons et devons compter. Pour le pouvoir agro-industriel et politique, les abeilles, les apiculteurs, l’éco-surveillance dérangent beaucoup et même beaucoup trop…

Ainsi pour trente deniers, le SPMF est devenu la branche apicole de la FNSEA ! Au nom de l’apiculture bien entendu moins de 200 apiculteurs au plan national, ont donc la prétention de vous représenter et de défendre à travers vous leurs seuls intérêts bien compris!
Réussir par l’intrigue, avec la complicité ministérielle, la grenouille SPMF obtient ce que la justice ne lui a pas donné suite au procès en déqualification que ce syndicat croupion avait intenté durant plus de dix ans au SNA, à l’UNAF. Ah! LA FONFAINE, voit le le bœuf et le sort de la grenouille ! Le syndicat agricole FNSEA ne s’est pas grandi par cette vilenie en décidant sans aucune consultation des syndicats apicoles intéressés, de restructurer la commission apicole triparitaire SNA ,UNAF, SPMF existante depuis 1984. L’intérêt de la commission sans activité décisionnelle véritable au sein de la FNSEA est de permettre aux trois structures de participer collégialement aux travaux du groupe miel du Copa Cogeca, structure consultative de la Commission Européenne de Bruxelles ! Cette présence des syndicats SNA et UNAF a permis en particulier une bonne évolution de la directive miel, du règlement miel. Ce dernier permet en France de financer des programmes de recherche appliquée à l’apiculture, des analyses, d’aider à la mise en place des aides directes à l’investissement aux apiculteurs AMEXA etc…

La politique de diktat du syndicat agricole FNSEA rappelle des souvenirs thermaux qui n’ont pas porté chance à leurs auteurs. Ce n’est donc pas ainsi que l’on réduira au silence les structures apicoles qui gênent !

Suite à ce coup de force, le SNA, l’UNAF, cotisants légitimes, devront demander raison d’une attitude totalement discriminatoire envers deux syndicats parfaitement représentatifs de milliers de producteurs régulièrement reconnus à la FNSEA. Ils devront exiger le respect scrupuleux par la FNSEA de ses statuts. Ils décideront ensuite en fonction des réponses du maintien ou non de leur adhésion, voir du retrait individuel de la FNSEA de leurs membres, lors de leurs prochaines Assemblées Générales fin février 2010.