Au niveau européen, l’Autriche, qui assure actuellement la présidence de l’Union,

considère que le principe de sécurité doit primer en matière d’OGM. Son respect devrait conduire notamment à une révision des procédures européennes d’autorisation des produits transgéniques. Le prétexte de la transposition rapide de la directive dont le contenu est plus équilibré que la loi présentée, permet aux Assemblées de faire la démonstration du peu de transparence de leur choix face aux grandes questions environnementales.

La procédure d’urgence pour l’examen de cette loi, qui induit une seule lecture au Sénat et à l’Assemblée Nationale, dispense le Parlement d’un véritable débat sur des questions soustraites à la participation du public.


L’acceptation sociétale des OGM n’est pas au rendez-vous.