Une très grande majorité des Français souhaite une interdiction au moins temporaire de ces cultures. Les Français comme les Européens sont inquiets de la présence d’OGM dans leurs aliments et leurs boissons. Ils redoutent celle-ci au même titre que celle des pesticides et des substances chimiques. La réglementation et l’étiquetage restent flous.
Que devrons-nous faire avec les produits de nos abeilles qui butinent à leur guise ? Dans les zones de maïs, pourrons-nous affirmer obtenir un miel sans OGM même à un seuil inférieur à l’officiel (0,9) ? Serons-nous plus tard accusés de polluer les cultures « sans » avec nos insectes indomptables dans un rayon de 5 km ? Le pollen de nos trappes sera bien au-delà du pourcentage officiel. La présence sera-t-elle réellement sans conséquence sur la ruche comme semble l’évoquer dans nos pages intérieures le Laboratoire du Liebefeld ?