Bruxelles toujours, pour constater que la directive miel est bien appliquée dans l’ensemble. Les fraudes sont rares. Néanmoins les règles d’étiquetage, la définition du pays d’origine, le pourcentage des mélanges posent problèmes.

Malheureusement le soutien politique est absolument obligatoire pour arriver à une prise en compte de cette démarche. L’apiculture européenne doit maintenant rapidement se préoccuper des caractéristiques communes pour l’appellation des miels monofloraux afin d’éviter que l’industrie n’en propose, sans attendre les apiculteurs. Nos produits européens doivent rester avec leurs critères propres face à des produits de même appellation dont la définition, même si elle semble en adéquation avec la nôtre, ne traduit pas pour autant un produit conforme aux attentes des consommateurs européens.

LMR : entre les partisans de 30 PPB et certains pays producteurs avec 0 ppb, on s’achemine vers une valeur moyenne située entre 15 et 25, 15 serait celle à laquelle tous les pays se sont finalement ralliés. Faute d’avoir su mener à bien ce dossier, le risque est que celle des négociants prévale. Un avertissement pour l’avenir à propos des autres dossiers chauds.

Côté France : à l’issue de la dernière réunion de la filière apicole au Ministère, une association forte de moins de 50 membres s’est vue attribuer un crédit de plusieurs dizaines de milliers d’euros pour son fonctionnement, sans financement complémentaire d’un organisme public autre que VINIFLHOR. Une fois de plus, les syndicats sont consultés mais l’Administration décide. Dans le même temps, pour des organismes qui ont formé jusqu’à 300 personnes sur 10 ans, de type CETA, organismes reconnus par le monde agricole, rien ne peut être obtenu.