Notons enfin que l’avis de l’Efsa a toutefois insisté sur le fait que l’impact du Fipronil sur le couvain des abeilles n’a pas encore été suffisamment étudié et le Comité permanent pour la chaîne alimentaire et la santé animale a ajouté une annexe à son autorisation. Elle précise que si les études apportaient de nouvelles informations, l’autorisation pourrait être remise en cause.

Voilà exactement posé le problème.

Il nous appartient sur les crédits européens de continuer à accepter de financer les chercheurs afin d’étayer le dossier que nous ne manquerons pas de présenter à nos futurs dirigeants. Mais au fait, nos futurs élus : qu’en pensent-ils ? La question posée reste pour le moment sans réponse, mais le délai n’est pas forclos.

Dans quelques jours à Marmande, nous serons aux côtés d’un couple d’apiculteurs et bien sûr de tous les apiculteurs concernés dans le département et les limitrophes par l’implantation de maïs OGM.

Ce sera une intervention volontaire de la part du SNA afin que soient préservés les intérêts économiques du monde apicole. Il était de notre devoir d’être présent.