Autre lieu, plus parisien cette fois-ci : la première chambre de la Cour d’Appel. Voici plus de dix ans maintenant qu’un organisme syndical minoritaire poursuit les deux organisations centrales majoritaires au motif qu’elles ne seraient pas des syndicats. Nous avons eu plaisir à entendre le Procureur après les plaidoiries des avocats, s’associer à l’argumentation que nous avions développée. Il y avait lieu de confirmer le jugement entrepris et il fallait considérer que lorsqu’un apiculteur commercialisait les produits de la ruche, c’était un producteur. Les conditions prévues à l’article L411-2 du Code du Travail étaient remplies.

Sortirons-nous enfin de cette procédure qui a englouti des sommes considérables et contribué à présenter pour la troisième année un budget déficitaire ?

“Être quiet dans cet environnement reste une gageure, être inquiet, c’est forcément notre ressenti. »
Inquiet pour demain, pour l’avenir, pour l’apiculture dans son ensemble et les abeilles, dernier rempart d’une pollution dont tout le monde parle, qu’elles supportent de plus en plus difficilement et pour la défense de laquelle il nous faut chaque jour avoir réellement l’âme chevillée au corps.

Y. VEDRENNE