Depuis quelques semaines, il ne se passe pas un jour sans que les médias nous parlent « Abeilles ». C’est ainsi qu’un ancien premier ministre, un ministre d’état actuel affirment dans un bel élan qu’il faut les protéger.

Les apiculteurs des états membres au sein du groupe de travail miel au COPA COGECA feront le point début octobre, à Madrid, sur la problématique OGM.

La contamination possible des plants traditionnels de maïs par nos abeilles, la présence de pollen dans les trappes et dans les miels, les éventuelles difficultés rencontrées par les transhumants à proximité de ces cultures, les législations déjà adoptées par certains pays de l’Europe de l’Est seront à l’ordre du jour. Il apparaît nécessaire que se dégage un consensus si nous sommes obligés de subir ces cultures.
 
Pour le maïs, le risque de pollution est repéré. Il sera bien différent avec les crucifères, nombreuses dans la nature, généreusement visitées par nos abeilles, désignées alors comme un vecteur de contamination avant d’être un vecteur de pollinisation.

 


Nous ne pouvons accepter d’être les partenaires d’une modification fondamentale et irréversible de l’environnement, encore moins d’être montrés du doigt.
Nous avons privilégié, nous le faisons encore, la réflexion et le dialogue mais il devient nécessaire d’avoir des réponses à nos attentes. Le Grenelle de l’Environnement sera-t-il la première ouverture …?

Nous n’en sommes pas persuadés d’autant que les mesures qui vont être prises resteront franco françaises. Il aurait été préférable d’envisager plutôt un Bruxelles de l’Environnement.