Autre information des médias qui n’est pas d’une certaine façon, sans lien avec la précédente et a largement rempli les colonnes de nos quotidiens et hebdomadaires : la disparition de milliers de ruches dans l’ensemble des états américains et au Canada depuis un an et surtout l’apparition de ce phénomène en Espagne qui représente pratiquement le quart des abeilles domestiques de l’Union Européenne.
Il ne faut pas nier que les variations climatiques, la présence quasi constante de la varroase, le déclin de la biodiversité doivent être pris en compte. Ce serait aller un peu vite en besogne et nier l’impact des produits phytosanitaires dont l’efficacité est particulièrement redoutable, même à des concentrations réduites. Selon l’INRA, l’exposition à des faibles doses répétées peut avoir des effets plus importants que de fortes doses répétées ou non. Nous sommes déjà en présence d’un insecte qui lutte sur plusieurs fronts à la fois. La colonie finit par s’épuiser quels que soient les soins de l’apiculteur. A ce jour, même l’AFSSA n’a pas réussi à mettre sur pieds un réseau de suivi des pertes.