Lorsque celles-ci sont constatées, qu’aucune maladie n’est décelée par les services sanitaires concernés, aucune autre piste, exceptée parfois celle d’un empoisonnement accidentel n’est envisagée. Il faudrait se donner les moyens pour d’autres investigations : l’aide européenne est tout indiquée. De l’Espagne viendra peut-être dans les prochaines semaines une explication rationnelle sur les causes.

Autre souci localisé en Alsace et en Bourgogne : le retour de la chrysomèle qui nécessitera malheureusement en 2008, l’utilisation sur les maïs d’un insecticide connu. Quelles seront les mesures prises à l’égard des apiculteurs concernés par la présence de ces cultures autour de leurs ruches ?
Un court instant, regardons du côté de l’Afrique où depuis trois ans des problèmes se posaient : moins de miel, disparition des essaims, absence de captures et brusquement, fin juillet, découverte de varroas en quantité sur du couvain de mâles dans les ruches près de Dakar. Le parasite est donc également sur l’abeille africaine.
Quelles que soient les situations, c’est toujours l’homme que l’on retrouve.

Y. VEDRENNE