Bruxelles, 27 Avril : la Présidente, le Secrétaire Général, un Administrateur, Docteur Vétérinaire participent tout d’abord à la conférence de presse concernant la manifestation APIMONDIA, manifestation dont nous nous sommes fait l’écho dans l’un de nos derniers numéros et pour laquelle nous sommes tout à fait disposés à vous adresser un dossier complet.

Puis l’après-midi, retour rue de Trèves où les membres du groupe de travail Miel du COPA COGECA se retrouvaient. Chaque délégation peut s’exprimer par l’intermédiaire de son représentant, le temps de parole n’étant pas limité, il est bien difficile de boucler l’ordre du jour. Le dépérissement des colonies d’abeilles était bien sûr au programme avec le compte-rendu du suivi du travail entamé par la Commission Européenne et l’EFSA. Rassembler les données pour essayer de comprendre selon la représentante de l’EFSA et ensuite produire un document dans les années 2010, 2011.

C’est un cheminement bien trop long et pas vraiment en prise directe avec les pertes subies. Même si cette année, il semble que les mortalités soient malgré tout moins importantes dans un certain nombre de régions, elles demeurent et vont sans doute persister de  par  la pauvreté de l’environnement, l’absence de pollen, la pression des pesticides, insecticides et leur mélange, la lutte permanente que nous livrons contre varroa, autant de facteurs qui continuent de contribuer à nos soucis.

Ce que nous souhaitons simplement, c’est qu’on se penche véritablement sur les cause, que l’on examine enfin les effets réels de certains insecticides sur nos abeilles et plus particulièrement sur le couvain et surtout que l’on consente à rechercher également les effets des mélanges sur les populations. Dans plusieurs  départements, nous avons reçu des informations alarmantes quand ce n’est pas l’annonce de pertes assez importantes. Pour cette années, les D.S.V. délèguent rapidement leurs collaborateurs sur les sites touchés, que la S.R.P.V. fasse de même. N’oubliez pas Chers Collègues apiculteurs qu’il existe dans chaque département un gendarme vert spécialisé pour la défense de l’environnement. Les prélèvements d’abeilles doivent être impérativement faits par un représentant de la loi (gendarme, maire, garde-champêtre). Il vous est interdit de pénétrer sur les champs supposés poser problème sans l’autorisation du propriétaire. Tout ceci doit se faire dans les plus brefs délais. Il n’est pas concevable que nous recevions des dossiers où l’apiculteur déclare ne pas être allé dans ses ruches depuis 15 jours en pleine période de miellée et d’essaimage.