L’AFSSA a néanmoins remis un avis favorable parce qu’elle estimait ne pas détenir les éléments permettant d’imputer de façon certaine les dégâts au produit.
Que doit-on trouver dans une étude pour que l’Administration estime devoir refuser ?
Comment l’autorité française a pu dans un tel cas affirmer que l’absence d’effets inacceptables était bien étayée ?
Devons-nous, nous apiculteurs, pour autant nous détourner de l’autorité publique ? Certainement pas. Les responsables se retrouvent au quotidien face à des compagnies qui estiment en dizaines, voire en centaines de millions d’euros, le marché qui les attend si le produit passe.
Ces compagnies s’estiment en droit de demander des preuves, elles se battent avec vigueur pour les obtenir.
À nous apiculteurs de faire de même, de fournir à nos administrations les éléments de terrain qui permettent d’étayer un avis.
Pour cela il faut des écrits, des témoignages, des rapports faits aux autorités locales et par elles. Merci de les rassembler, d’en faire bon usage mais aussi de nous
les communiquer.
Je vous souhaite bien sûr, malgré tout, une bonne récolte et vous invite si possible à ne pas manquer le congrès Apimondia de la mi-septembre, congrès pour lequel toutes les informations mises à notre disposition vous ont été communiquées.
Bon courage.