La fin d’année est traditionnellement consacrée aux bilans et à la réflexion pour ouvrir le nouvel exercice.
Particulièrement cette année, l’évolution du paysage apicole, bien différent des premières ébauches pour lesquelles tous étaient d’accord, nous incite à la réflexion et comme pour nous y aider, l’article paru dans Le Monde du 26 juillet 2005 (adieu à Tocqueville) à l’occasion du bicentenaire de sa naissance vient, fort à propos, nous remémorer les écrits de cet académicien sociologue.
Ce grand magistrat a toujours célébré la vertu – l’instinct de liberté – la répulsion des servitudes. Au seuil de la modernité, il s’interroge sur les institutions et, dans ses analyses, il revient sans cesse sur « l’État tuteur de tout – détaillé – régulier – prévoyant et doux – qui règle les successions et divise les héritages ».