Comment voulez-vous dans ces conditions siéger sereinement au Comité de Pilotage de la filière apicole ? Celui-ci s’est récemment réuni pour reparler de l’évolution des aides Viniflhor. Une fois de plus, les apiculteurs de moins de 70 ruches n’ont rien à espérer, même si comme nous le martelons régulièrement, leurs ruches sont comptabilisées pour le calcul de l’aide européenne.
Toutefois, un nouveau projet a retenu l’attention de tous les partenaires. Il consisterait à accompagner financièrement un débutant, lors de l’achat de ses colonies et ce, pour un maximum de 200 ruches. Nous verrons si les possibilités budgétaires permettent de concrétiser cette initiative et si celles-ci s’ouvrent réellement à tous les apiculteurs sans contrainte comme par exemple une formation dans un Centre ou un stage de plusieurs mois sur une exploitation.
Reste enfin une Mesure Agro-Environnementale apicole qui pose problème. Cette mesure, même si elle était réservée à la fois à une certaine catégorie d’apiculteurs et surtout aux régions qui en ont fait la demande est un réel engagement au profit de l’environnement. Toute la filière apicole, dont le S.N.A., avait participé à l’élaboration de son argumentaire, transmis à Bruxelles avec une rédaction différente de l’initial (??)
Etre attentif à tout devient difficile pour le syndicalisme apicole qui ne bénéficie pas de poste budgétaire, de subvention, d’aide pour des emplois plus spécifiques liés à la défense de ses adhérents. Cela existe dans la société civile et dans le domaine agricole.