Si aucun produit n’est agréé dans un Etat membre ou que l’inefficacité des produits autorisés est reconnue, il est possible d’autoriser un produit agréé dans un autre état selon le principe « de la cascade ». D’où l’intérêt de connaître les médicaments disponibles chez nos voisins et de les faire connaître aux vétérinaires nationaux. Enfin, si la directive 2001/82/CE rend obligatoire une prescription vétérinaire pour la délivrance des médicaments, la directive 2006/130/CE autorise les états membres à déroger à cette exigence sous certaines conditions. Pour accorder une telle dérogation, l’État membre doit notifier son intérêt à la Commission avant le 31 mars 2007.

Qu’envisagent les structures associatives et syndicales sur ce sujet particulier ?

L’après-midi du 2 février permettait à une délégation d’experts de présenter ces questions posées avec leurs remarques devant le groupe consultatif apiculture.

J’ai eu le privilège d’être parmi les 8 participants. Ceci m’a permis de me rendre compte de la grande difficulté à faire passer les messages pour une petite production animale. Néanmoins, j’ai constaté que toutes nos préoccupations, nos remarques et nos suggestions retenaient l’attention des différents intervenants pour le compte de la Commission. J’ai noté que sur la question des OGM, notre interlocuteur se proposait de donner du temps au temps (au moins deux années).