Revenons rapidement au niveau national où un petit groupe restreint animé par nos collègues belges et dont le SNA fait partie, s’inquiète de l’inscription du Fipronil à l’annexe 1. Nous avons été reçus au plus haut niveau pour s’entendre dire que nous n’étions pas avec le bon interlocuteur mais que néanmoins nos remarques restaient pertinentes. Quelques jours après, il s’agissait pour les États membres de se décider : ils ont décidé de ne rien décider jusque dans les prochains mois.

Entre-temps, nous avons bon espoir que la France, état membre rapporteur, transmette enfin ce dossier des données Fipronil du CST, que des propositions soient faites pour d’autres méthodes d’évaluation du risque abeille et qu’enfin le risque environnemental récemment mis en évidence dans la région Midi-Pyrénées mais communiqué tardivement aux médias puisse faire l’objet d’une réelle prise en compte. Pour ces démarches, nous nous sommes assurés les compétences d’un juriste national disposant d’un relais à Bruxelles et d’un relais au Parlement Européen de Strasbourg.

Affaire à suivre !…

Y. VEDRENNE