En attendant nous ne sommes pas restés les bras croisés et nous avons déposé dans les délais réglementaires auprès du Conseil d’État un recours en annulation de la décision prise. Le Conseil d’État dispose de quelques mois à plusieurs années pour se prononcer. Nous avons donc décidé, si notre recours n’est pas rejeté, d’engager immédiatement un référé en suspension. Nous voudrions ainsi, aussi longtemps que le recours ne serait pas examiné, faire en sorte que les semences ne puissent être traitées.

Voilà notre combat commun de février, combat pour nos abeilles, pour tous les insectes en général, pour les oiseaux qui mangent ces insectes, combat pour le respect de la chaîne alimentaire, la qualité de l’eau, la qualité de l’air. Demain nous ne voulons pas retrouver ce produit également autorisé en Allemagne sur colza, sur nos propres cultures d’oléagineux, alors même que nous avons déjà beaucoup de difficultés à récolter sur ces crucifères.

Pour autant, la porte n’est pas fermée au dialogue.

Y. VEDRENNE