Edito de Frank ALÉTRU, Président du Syndicat National d’Apiculture et de l’Association des Apiculteurs professionnels européens (EPBA)
Les apiculteurs travaillent, d’autres les pillent !
Le début de la saison apicole s’est présenté, pour la moitié nord de la France, sous le signe du froid et de la pluie ; quant à la moitié sud, le contraste n’a jamais été aussi prononcé. L’extrême précocité de la sécheresse et des incendies provoque l’inquiétude concernant le potentiel des prochaines miellées, si la pluie n’arrive pas rapidement. Cependant, certaines régions ont eu la chance de réunir les conditions permettant aux colonies de faire une récolte de miel de printemps, disons honorable. Ceci étant, du nord au sud, le travail n’a pas manqué au rucher pour tout mettre en oeuvre afin de pallier le risque de famine engendré par l’absence de miellée, ou pour limiter l’essaimage, ou encore réaliser les premiers élevages de reines et essaims artificiels puis poser des hausses. Les nuits de transhumance vers les champs de colza ou dans les plantations de fruitiers, et pour certains déjà vers les forêts d’acacias, auront fortement réduit les heures de sommeil.
Tandis que les apiculteurs travaillent d’arrache-pied au rucher pour reconstituer leurs colonies mortes, ou développer leur cheptel, d’autres, bien moins courageux et qui ne méritent pas le nom « d’apiculteurs », pillent les ruchers des collègues pour repeupler leurs ruches vides. Une recrudescence des vols s’est enclenchée début mars et s’est accélérée en avril. Les vols de ruches ont fait la Une des médias, suite à la découverte dans le Grand Est d’un rucher composé de 200 ruches volées chez différents apiculteurs. Compte tenu de l’ampleur croissante, la Gendarmerie nationale ne considère plus les vols de ruches comme des faits divers, et mène des enquêtes approfondies, avec succès parfois. Il est donc important de déclarer systématiquement le moindre vol de ruches en gendarmerie, car il n’y a pas de « petit vol » ! Le marquage systématique et personnalisé des ruches ainsi que des cadres, de façon visible et définitive, permettra de pouvoir identifier les ruches, si elles sont retrouvées. Mais surtout à titre préventif, le marquage compliquera fortement leur emploi ou leur revente par les voleurs.
Les conclusions de la vaste enquête européenne sur la fraude dans le marché du miel sont sans appel, avec près de 43% des miels importés suspectés de non-conformité. L’impact de ces escroqueries à l’échelle internationale sème inévitablement le doute chez le consommateur et c’est l’ensemble du marché du miel qui en subit les conséquences, par des cours du miel tirés vers le bas. L’imagination des « bandits » est sans limite, puisque l’on trouve maintenant du miel dit « vegan » sur le marché !
Ces deux catégories d’escrocs « pillent » l’image de marque du miel, en détruisent la notoriété millénaire et sabotent le marché du miel naturel, fruit du travail des abeilles et des apiculteurs. Pour mettre un terme à ces deux types de fraudes, le Syndicat National d’Apiculture et l’EPBA demandent que des méthodes d’analyses des miels standardisées et incontestables soient validées au niveau européen, que la liste des pays d’origine des miels en mélange soit rédigée par ordre décroissant avec les pourcentages, que cette obligation ne se traduise pas par une simple « Directive européenne » trop laxiste, mais plutôt par une « Réglementation européenne » qui s’appliquera obligatoirement dans tous les États membres de l’UE, et pour finir que la législation européenne interdise l’usage commercial du terme « vegan » associé au mot miel, qui lui ne peut provenir qu’exclusivement des abeilles. Sur ces sujets de première importance économique, l’Interprofession est comme pour le reste… inaudible, mais n’a pas oublié de faire prélever sa cotisation par la MSA chez les apiculteurs !
Il existe encore une autre catégorie de pillards, il s’agit des « chasseurs de primes » ou plus exactement les chasseurs de subventions européennes ou des financements dédiés au maintien et si possible au développement de l’apiculture. Leur technique est bien rodée : tout d’abord, leurs complices ont fait en sorte que le poids électoral des syndicats apicoles historiques très largement majoritaires pour leur représentativité des apiculteurs, tels que le SNA et l’UNAF, soit diminué de façon à les rendre systématiquement minoritaires dans les instances telles que FranceAgrimer ou l’Interprofession. Puis, choisir une thématique d’étude dans l’air du temps mais qui ne « fâche » pas, et peu importe si elle répond ou non aux attentes prioritaires des apiculteurs. Il s’agit là de véritables détournements des fonds pour l’apiculture. En effet, les sommes allouées par Bruxelles sont déterminées par le nombre de ruches déclaré par chaque État membre. Sur les douze millions d’euros, moins de cinq millions parviennent réellement en aide directe aux apiculteurs et, bien que toutes les ruches soient prises en compte, tous les apiculteurs n’y ont pas droit !
En mars dernier, le frelon Vespa orientalis découvert à Marseille en 2021 a été classé comme espèce exotique envahissante. Voyons si les ministères concernés ont su tirer les leçons des désastres provoqués par l’expansion non maîtrisée des frelons asiatiques, à moins qu’une nouvelle fois, seuls face à ces nouveaux pillards, les apiculteurs doivent appliquer ce proverbe nigérien « L’union dans le troupeau oblige le lion à se coucher avec la faim » !
SOMMAIRE
3 Édito
Les apiculteurs travaillent, d’autres les pillent !
Actualités
6 Notre profession se mobilise pour défendre la filière « Miel »
7 Secrets Toxiques : Pour une évaluation réelle de la toxicité des pesticides
8 Page Pro
• Des conditionneurs français des miels se mettent en ordre de marche !
• Rencontre avec Florent VACHER
10 Fiscalité
Nouveaux taux de TVA pour certains produits agricoles
12 Revue des revues
L’Apiculture au Chili
14 SimApi
Ouverture de la billetterie
16 Réponses aux lecteurs
20 La rubrique du néophyte
Nettoyage de printemps !
22 Pratique apicole
Produire des reines de qualité
Starters-finisseurs – Poids des reines
26 innovation
Ruche d’élevage avec
Assistance Thermique Solaire
30 Technologie
L’informatique au service des ruchers-école et des apiculteurs
32 Publireportage
Signalement des nids et piégeage du frelon asiatique
34 Frelon asiatique
Un piège à frelons asiatiques en fond de ruche et autres systèmes de piégeage
38 Apithérapie
Venin d’abeille et thérapies au venin d’abeille
42 Planète miel
Contrôle et traçabilité des produits de la ruche par la palynologie – 26
44 Société Centrale d’Apiculture
Pour une approche ergonomique de l’apprentissage de l’apiculture
48 Recettes au miel
• Tatin d’aubergines au miel de citronnier et chèvre frais
• Gâteau renversé au miel de citronnier et à l’ananas
Samedi 17 juin 2023 de 9h00 à 17h00 à : 5 Porzou – 22200 Plouisy (Guingamp)
animé par Nicolas CARDINAULT,
Conseiller Scientifique du SNA
avec la participation de Yves DARRICAU,
Agroforestier, auteur de « Planter des arbres pour les Abeilles » et de « Des arbres pour le futur ».
Objectif : Produire au moins 15 kg de propolis à usage thérapeutique
Participation aux frais : 80 € (déjeuner compris)
Inscription à adresser à :
Bernard LAMIDEL – 22 rue de Mercey – 80090 Amiens
accompagnée de votre chèque à l’ordre de la F.N.G.T.A., avant le 20 mai 2023 et de votre adresse mail et de votre numéro de téléphone.
Infos : abeille-fngta@orange.fr – Inscription suivant l’ordre d’arrivée, le cachet de la Poste faisant foi.
De gauche à droite : J. SÉGUI (secrétaire du GDSA), A. AVARGUÈS-WEBER (conférencière), M. LABADIE (trésorier du GDSA), A. GINIÈS (vice-président du Conseil Départemental), J.P. PEYRADE (président du GDSA), I. DEMONT (représentante du FRGDS Occitanie), Y. DARRICAU (conférencier)
Mobilisation pour sauver les abeilles et la biodiversité à l’Hôtel du Département, organisée le samedi 10 décembre.
M. Alain GINIES, vice-président du Conseil départemental et le bureau du GDSA 11 ont accueilli les très nombreux citoyens sensiblisés au problème de la sauvegarde de leurs pollinisateurs par la projection du message d’alarme d’une petite abeille « Chers audois, sauvez-nous ». Diverses interventions ont tenté de répondre au message de cette petite abeille.
• Puis-je survivre au changement climatique ? Aurore AVARGUÈS-WEBER, du laboratoire de Cognition animale de l’université Paul Sabatier de Toulouse, a rassuré la salle en démontrant que l’abeille est suffisamment intelligente pour survivre au changement climatique mais à condition de l’y aider.
• Audoises et Audois, pouvez-vous m’aider ? Yves DARRICAU, agronome reconnu, spécialiste des plantes pollinifères et mellifères, s’est d’abord efforcé de persuader la salle que les ressources en pollen sont essentielles pour l’élevage des abeilles et a conseillé aux audois de planter des végétaux et des arbres à floraisons quasi-continues, avec le pollen comme fil conducteur.
Afin de démontrer à nos élus l’importance d’un mouvement collectif vers la transformation des paysages, chaque participant a reçu un exemplaire du plant d’arbre à miel très rare : le
Tetradium daniellii.
En conclusion, le GDSA 11 a annoncé son intention de renouveler cette manifestation dans le courant du mois de novembre 2023.
Il a encouragé les participants à mobiliser dès à présent leurs élus municipaux.
13 / BOUCHES DU RHONES – LA PROVENCE DES ABEILLES
Après la saison 2021 qui restera gravée dans nos mémoires comme une année catastrophique, les apiculteurs espéraient une meilleure année 2022. Malheureusement, la sécheresse exceptionnelle qui a duré de très longs mois dans la plupart de nos régions a eu de graves conséquences, les régions du sud de la Loire étant celles qui ont le plus souffert du changement climatique. En effet, les récoltes n’ont jamais été aussi hétéroclites avec des grandes zones où la production a été plus que médiocre et d’autres où les apiculteurs ont réussi de belles miellées.
Comme chaque année, consciente de tous ces problèmes, La Provence des Abeilles organise une journée du miel le 14 mai 2023 sur le Cours Foch à Aubagne de 8 H à 18 H. Des apiculteurs locaux proposeront leurs produits issus de la ruche ainsi que des fabricants de biscuits, confitures, bougies et savons.
Deux conférences sur le miel sera donnée par
M. Sylvain NAVARRO, apiculteur à Cuges-les-Pins.11h et 16h.
Nous avons été sensibles aux hommages rendus dans les dernières parutions, d’autant
plus qu’elles ont fait écho au sein de notre association : Daniel TAILLANDIER nous
a quittés fin 2022. Daniel, dit « tonton », personnage doté d’une grande générosité, se
donnait intensément auprès de ses abeilles, « ses filles », depuis quelques années, et
s’investissait sans compter pour notre association.
Alors, c’est un MERCI majuscule que nous lui adressons et nous essaierons de marcher
dans ses pas et de nous appliquer autant que lui.
Notre association va reprendre les permanences au rucher tous les quinze jours à partir du 8 avril pour continuer de prodiguer des conseils aux débutants et pour échanger des expériences avec les plus chevronnés.
Des ateliers auront lieu au cours des permanences et une conférence sur l’hydromel ouvrira la saison des conférences.
La porte ouverte du 17 juin offrira au public une exposition de matériel, des informations et des dégustations.
Notre association continue de faire des émules et nous serons satisfaits si nous pouvons contribuer, à notre petite échelle, à la protection des abeilles d’aujourd’hui en Berry.
Contrairement aux années précédentes, l’AG du syndicat ne se déroulera pas dans les locaux de la chambre d’agriculture à Grenoble, changement de lieu et de décors, mais dans la salle des mariages à la mairie de Seyssinet-Pariset le samedi 22 avril à 14 h.
À l’ordre du jour :
– Ouverture de la séance et remerciements par la Présidente Élisabeth FRAISSE
– Rapport moral par la Présidente
– Rapport financier par le cabinet d’expert comptable
– Rapport d’activités des différentes commissions
– Rapport du responsable SAD-GDSA sur la présence du frelon asiatique dans le département
– Prévisions d’activités pour l’année 2023
– Votes et élections des membres du CA.
La séance se terminera comme il se doit par le verre de l’amitié.
Rappel : la centrale d’achat, le mercredi et le samedi matin où l’on trouve tout ce qui est nécessaire pour l’apiculture, matériels, produits, etc, sans oublier la convivialité et le partage en prime.
Contact : Tel. : 04 76 21 77 88
Web : www.syndicat-apicole-dauphinois.org
Gérard JALLIFFIER-TALMAT
38 / ISÈRE – L’ABEILLE DAUPHINOISE
Le 11 mars, lors de l’Assemblée Générale de l’Abeille Dauphinoise, les adhérents ont renouvelé leur confiance en adoptant à l’unanimité le rapport financier 2022 et le budget 2023.
Nous rappelons aussi que le plan de piégeage des fondatrices « frelon asiatique » est disponible sur notre site internet.
L’Assemblée Générale s’est terminée par une conférence sur les abeilles sauvages, présentée par un intervenant de l’association Rosalia que nous remercions d’avoir contribué à améliorer nos connaissances sur un sujet aussi enthousiasmant.
Fin février, nos formateurs bénévoles ont pu se retrouver pour préparer la saison apicole. Maillon indispensable dans nos parcours de formation, les voilà fin prêts pour de nouvelles
aventures !
Contact : Retrouvez toutes nos infos sur notre site : www.abeille-dauphinoise.fr ou passez nous voir : au 22 place Bernard Palissy, Z.I Champ Fila, 38320 Poisat, le mercredi après-midi ou le samedi matin.
43 / HAUTE-LOIRE – SYNDICAT D’APICULTURE DE LA HAUTE-LOIRE
L’AG du syndicat s’est déroulée le samedi 18 février 2023 à la « taverne du Bon Accueil ».
Le président, Robert COUDERT, ouvre le débat en remerciant la présidente du CIVAM, Mme PEROUX, M. CLEMENT (président du GDSA) et excuse M. CHASTAGNOL (retenu ailleurs).
Le président fait observer une minute de silence suite à la disparition de M. VIGOUROUX Jean, président du syndicat d’apiculture dans les années 1970.
Dans son rapport moral, le président retrace l’année apicole : un hiver très doux, un printemps exceptionnellement chaud, de nombreux essaims récoltés après une canicule aussi exceptionnelle, la récolte fut bien moyenne. Quelques apiculteurs ont récolté un peu de miel de sapin, et il a fallu abreuver les abeilles au cours des jours les plus chauds.
Dans le courant du printemps, nous avons fait prendre un arrêté au Conseil Départemental concernant le fauchage des bords de route et talus et haies, dans le cadre de la biodiversité et de la préservation des insectes pollinisateurs et des oiseaux.
Ceux-ci ne doivent être fauchés qu’après le 15 août, sauf les croisements et courbes, pour ne pas impacter la visibilité. En ce qui concerne les haies, nous n’avons pas eu connaissance de destruction, au contraire sur certains secteurs des plantations ont été effectuées. Comme vu ou entendu dans les journaux, le pesticide sur les graines de betterave est totalement interdit : une bonne nouvelle pour nos abeilles.
Comme constaté, le syndicat a fait imprimer une banderole pour un prix modique de 72 €.
La lecture du bilan financier par le trésorier, Jean ROCHETTE, fait apparaître un léger bénéfice.
Dans son intervention, Mme PEROUX nous donne en détail toutes les manifestations de son rucher-école. M. CLEMENT nous informe sur la prolifération du frelon asiatique sur tout le
département et piéger au printemps afin de capturer un maximum de fondatrices. M. COUDERT informe l’assemblée que, pour des raisons personnelles, il ne souhaite plus continuer d’exercer la fonction de président et que sa fille Isabelle le remplacera
jusqu’aux prochaines élections en 2025. Il félicite son trésorier pour la rigueur dans la tenue des comptes au cours des années passées ensemble.
Le logo « recyclable » est obligatoire depuis le 1er janvier sur les pots plastiques, pour les apiculteurs qui vendent leur miel.
Le syndicat propose cette année encore l’achat de ruchettes.
La réunion est clôturée par le verre de l’amitié.
R. COUDERT
La Coopérative existe depuis 1949. Sa vocation est d’approvisionner en matériel apicole les apiculteurs de toute la région Grand Est et son fonctionnement repose essentiellement sur
une équipe de bénévoles.
Depuis 2015, nous sommes installés dans de nouveaux locaux sur l’ancienne base aérienne BA 128. Nous sommes situés sur le plateau de Frescaty au 4, rue Jean-Marie Pelt à
Marly (57155), dans la banlieue de Metz.
En saison, nous sommes ouverts en matinée le mercredi et le samedi, ainsi que quelques lundis, vendredis et samedis après-midi.
Notre calendrier d’ouverture et l’ensemble de nos articles accompagnés des prix sont consultables sur notre site internet www.coopapimetz.com
Notre Assemblée Générale annuelle se tiendra le dimanche 11 juin à partir de 9 heures.
Cette année, Frank ALÉTRU, Président du SNA, nous fera l’honneur de participer à nos travaux.
Nous invitons les apiculteurs de la région à se joindre à nous pour cet évènement.
L’équipe de la Coopérative Apicole du Grand Est
57 / MOSELLE – SYNDICAT DES APICULTEURS DE METZ ET ENVIRONS
Bienvenue à la promotion 2023 !
Après avoir suivi une demie journée de sensibilisation aux enjeux de l’apiculture de loisir à l’automne 2022, les stagiaires de la promotion 2023 se sont retrouvés au rucher école d’Ogy-Montoy Flanville les samedis 25 Février et 04 Mars derniers pour suivre deux journées de formation théorique.
Ils ont pu découvrir à la fois les trois castes d’abeilles, mais également la vie de la colonie sur une année complète.
Les différents intervenants leur auront aussi fait connaitre les produits de la ruche ainsi que le matériel minimum nécessaire pour bien débuter leur nouveau loisir.
Enfin, une part très importante de la formation portait sur la réglementation et surtout sur les menaces qui pèsent sur nos abeilles et les traitements à mettre en œuvre.
A la pause méridienne si bien venue, stagiaires et formateurs se sont retrouvés autour d’un repas convivial et en ont profité pour faire plus ample connaissance.
Tous ces futurs apiculteurs vont maintenant se retrouver par groupes les samedis après-midi pour des travaux pratiques.
Les rendez-vous sont déjà pris jusqu’à fin Juillet et pour quelques derniers rappels en septembre.
En Saint Ambroise, bienvenue à eux.
Olivier ARUS
72 / SARTHE – UNION SYNDICALE APICOLE SARTHOISE
Bientôt la récolte et le concours des miels et cires 2023
Prévoyez la catégorie de miels dans laquelle vous souhaitez vous présenter : Miel de colza, de printemps, d’acacia, de tilleul, de châtaignier, clair de fleurs, foncé de fleurs, de tournesol, de forêt et autres.
Pensez à prévoir de présenter votre cire dans la catégorie Cire pure.
Au 13 juillet, vous aurez déposé la fiche de candidature de votre participation au concours accompagnée d’un RIB, à l’USAS, qui les enverra, début août, à la Société des Agriculteurs.
Sur cette fiche figure la mention de chacune des catégories de miel et cire.
Tous les lots seront déposés à l’USAS fin août pour le concours prévu lors de la Foire du Mans.
Il est impératif de prévoir de récupérer les pots pour miel ou cire et les étiquettes afférentes à l’USAS.
Téléchargement de la fiche de candidature au concours des miels et cire, sur le site usas72.fr ou retrait à l’USAS, les mardis après-midi ou lors des permanences du jeudi de 17h30 à 19h.
Lutte frelons asiatiques : Appel aux élus pour réouverture du dossier à l’Assemblée Nationale, au Parlement et au Ministère de l’Agriculture
Edito de Frank ALÉTRU, Président du Syndicat National d’Apiculture et de l’Association des Apiculteurs professionnels européens (EPBA)
La volonté politique et collective avant tout !
Une étude cosignée par 56 scientifiques « Protection agroécologique des cultures pour une agriculture durable » s’appuyant sur plus de 300 références bibliographiques, ainsi que l’expertise collective publiée par l’INRAe en octobre dernier confirment à elles deux que l’agroécologie appliquée à la protection de cultures permet une agriculture durable, productive, respectueuse de l’environnement, de la santé et rentable, sans l’usage des pesticides de synthèse. Les thèses prônant l’absence d’alternative font maintenant partie du passé. La sortie de l’agriculture du système actuel de production agricole a besoin maintenant d’un réel accompagnement technique et économique, le temps d’accomplir cette transition devenue inévitable. Dans sa récente enquête, la Cour des comptes a constaté que, dans tous les domaines, l’action du ministère de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire ne permet pas de répondre aux ambitions environnementales affichées. La loi d’Orientation et d’Avenir Agricoles se devrait d’en tracer les lignes directrices et d’en être l’accélérateur. Ce n’est plus qu’une question de volonté politique !
Depuis plus de vingt ans, la filière apicole alerte, à tous les niveaux décisionnels nationaux et européens, de la mise en marché de miels frauduleux d’importations dans des quantités chaque année plus importantes. Enfin, une vaste enquête européenne menée chez les opérateurs importateurs et conditionneurs de miel en Europe vient de donner ses conclusions et a abouti au constat qui a confirmé nos inquiétudes. Plus de 40% des échantillons de miels importés analysés présentent des non-conformités et des suspicions d’adultération par ajout de sucres (lire le communiqué de presse du Syndicat National d’Apiculture sur son site internet).
Dans ce rapport, le terme « suspicion » est employé plusieurs fois car il n’y a pas d’accord entre les autorités et les intervenants sur le marché à propos de la pertinence de telle ou telle méthode d’analyse en laboratoire. En effet, un même échantillon de miel peut, selon la méthode d’analyse employée, donner pour certains miels (de lavande, par exemple) des résultats totalement contraires, à savoir pour un même échantillon : miel conforme et miel non conforme. Cette situation dure depuis des années, et l’on comprend vite que certains acteurs en mauvaise posture ont tout intérêt à rester dans ce flou scientifique et passent à travers les mailles de la justice en exploitant les oppositions technico-scientifiques des laboratoires. L’entrée massive de ces faux-miels déséquilibre totalement le marché du miel en France et aussi dans toute l’Europe. Les contrôles à l’importation devraient être plus nombreux et accompagnés de vraies sanctions. Les autorités vont-elles maintenant réellement décider de protéger les apiculteurs et les consommateurs ? Vont-elles enfin donner les moyens à la science et aux laboratoires européens de s’accorder sur un consensus à propos de méthodes d’analyses unanimement reconnues pertinentes, dont les résultats seront sans équivoque ? Disons-le, ce n’est plus qu’une question de volonté politique !
Les prédations massives dans nos ruchers et sur l’entomofaune du frelon asiatique ainsi que son expansion sur notre territoire et hors de l’hexagone font régulièrement la Une de nos journaux régionaux et des médias télévisés. Les questions écrites au gouvernement, posées par de nombreux députés et sénateurs, reçoivent toutes la même réponse de la part du ministère de l’Agriculture ou de la part du ministère de la Transition écologique. Une réponse qui démontre qu’ils n’ont toujours pas envisagé de solution, ni qu’ils sont capables de mesurer le terrible impact de cette espèce invasive sur la masse vivante de l’entomofaune. Un groupe de députés conscient de l’importance de ce problème a déposé à l’Assemblée nationale, en février dernier, un projet de loi en faveur d’une lutte d’envergure nationale prise en charge par l’État, que vous pouvez consulter sur le site internet du Syndicat National d’Apiculture et relayer auprès de votre député. Car disons-le, ce n’est plus qu’une question de volonté politique !
Dans l’immédiat et pour protéger nos ruchers et l’entomofaune victimes de ce terrible prédateur, ne restons pas inactifs. Lors de l’entretien que la directrice du secrétariat d’État à la Transition écologique a accordé à l’ONG Terre d’Abeilles et au SNA le 21 février dernier, celle-ci nous a confirmé que les projets de lutte collective pouvaient être financés par le « fonds vert ». Alors, ne restons pas dans l’attente, ne restons pas isolés face à ce problème. Dans chaque département, dans chaque région de France, il y a la possibilité pour nos syndicats départementaux d’être porteurs et initiateurs d’une lutte préventive et collective contre l’expansion du frelon asiatique. Il faut pour cela présenter en préfecture un projet et son budget réunissant, par exemple, une collectivité territoriale, une association de protection de l’environnement, d’autres associations concernées, et les citoyens. Disons-le, ce n’est plus qu’une question de volonté collective !
Si nous ne luttons pas ensemble, nous périrons ensemble.
SOMMAIRE
3 Édito
La volonté politique et collective avant tout !
Actions syndicales
6 Audience au Secrétariat d’État chargé de l’Écologie
Entretien avec Vincent HULIN, directeur de programme « Biodiversité »
7 BeesForLife : organisation de la lutte contre le frelon asiatique
8 SimApi
Ouverture de la billetterie
10 Revue des revues
Un champignon persistant parmi nous : « la mycose du couvain »
14 Technique apicole
Armer les cadres de hausse autrement
20 Astuce
Fondre facilement ses opercules de cire
22 Réponses aux lecteurs
Rencontre : François PENIN en webinaire
26 La rubrique du néophyte
Plantons et piégeons en avril
28 Technologie
BeePerf : un programme d’évolutions chargé pour l’application mobile
31 Pratique apicole
Produire des reines de qualité Starters et greffage (chapitre 1)
36 Environnement
Imprégnation environnementale d’un produit apicole dans différents écosystèmes au sein et autour de Nancy
41 Publireportage
Les Apiculteurs Associés (Famille VACHER)
Lauréat du Grand Prix ESSEC 2023
44 Botanique
La phacélie et la moutarde
46 Planète miel
Contrôle et traçabilité des produits de la ruche par la palynologie – 25
48 Culture
L’Institut du monde arabe et son rucher
50 Recettes au miel
– Billes au chèvre et chips de sarrasin
– Moelleux au chocolat et au sarrasin
52 Vie des structures apicoles
58 Société Centrale d’Apiculture
Lectures estivales
La 4e AG de l’association s’est tenue le 3 décembre 2022 à Béard-Géovreissiat.
Le bilan de la saison a été présenté par les deux co-présidents, Gérard DUPÉRIER et Alain HENRY, qui tirent un bilan positif de la saison, malgré la sécheresse et les fortes prédations de frelons asiatiques, mais aussi européens, sur le rucher.
Dominique LOCATELLI a présenté le rucher-école qui a permis à 21 élèves de se former en 2022. Les élèves ont pu assister à 18 heures de cours théoriques en janvier et février,
puis de mars à fin juin, à 13 séances de pratique au rucher où ils interviennent dans les ruches, encadrés par un animateur.
« Le but est de rendre l’apiculteur le plus autonome possible », commente Gérard DUPÉRIER.
Alain SERRES a ensuite présenté les partenariats avec des entreprises, ID Logistics à Pont d’Ain, qui a installé 4 ruches sur les terrains de l’entreprise, et Aleysia de Lyon, qui aura
aussi 4 ruches qui resteront au rucher de Béard pour produire du miel ; un grand merci aux carrières Blanc, qui nous hébergent sur leurs terrains, et qui nous ont permis cette année
de quadrupler la surface du rucher.
Yves MARQUIS nous a présenté ses projets pour améliorer le travail d’apprentissage d’élevage des reines destiné à des apiculteurs déjà confirmés.
Présentation du projet de miellerie collective, qui va permettre aux apiculteurs qui ne sont pas encore équipés d’extraire leur miel dans des conditions sanitaires correctes. Le projet
est bien avancé, la miellerie sera installée dans l’ancien local des pompiers de Béard. Le financement sera assuré par des fonds issus du programme européen Leader, des collectivités locales et par des fonds propres de l’association.
Michel MOURLEVAT, le tout nouveau Président de Haut-Bugey-Agglomération, s’est présenté à nous et nous a assuré de son soutien dans nos projets. Daniel MILLET, maire adjoint à l’environnement et à la forêt de la commune de Bellignat, nous a parlé du projet de sa commune d’installer des ruches sur une parcelle de forêt replantée en plantes mellifères.
L’assemblée s’est terminée par la remise des diplômes aux élèves du rucher-école.
La nouvelle année apicole est ouverte !
La formation « Initiation » a démarré à Bourgoin-Jallieu, Vienne et celle de la section du Haut-Dauphiné/Voiron commencera le 18 mars par une matinée théorique puis un
après-midi pratique sur l’un des ruchers-écoles (La Terrasse, Poisat, St-Marcellin, Vizille, Voiron, Voreppe).
Et merci aux bénévoles qui au préalable ont entretenu les ruchers-écoles tout au long de l’année et vérifié les ruches afin que démarrent, dans les meilleures conditions, les formations attendues avec impatience par les nouveaux stagiaires.
Besoin d’un essaim ?
Nous disposons, auprès d’éleveurs locaux, d’un stock d’essaims à disposition pour
nos adhérents.
Vous trouverez sur notre site les modalités et conditions de vente des producteurs.
Concours des miels du Dauphiné et des départements limitrophes
Bravo aux lauréats du concours qui pourront utiliser, sur leur emballage ou étiquette, la marque collective « Concours régional des miels du Dauphiné », déposé par le syndicat d’apiculture de l’Isère, L’ABEILLE DAUPHINOISE, auprès de l’INPI.
Retrouvez tous les médaillés sur notre site.
Un plan de lutte contre le Frelon Asiatique
Le frelon asiatique a confirmé son installation sur le département en 2020 et la situation est devenue critique en 2022. Plus de 1000 nids ont été détruits en 2022, sous l’égide du GDSA de l’Isère et de nombreux apiculteurs ont perdu des ruches suite aux attaques du frelon. Depuis de nombreuses années, nous informons, conseillons nos adhérents sur comment signaler les nids pour que des spécialistes puissent intervenir et sur comment lutter contre le frelon asiatique.
Il est donc devenu plus que nécessaire d’organiser cette année des opérations de piégeage des fondatrices au printemps par une mobilisation indispensable de tous les apiculteurs.
De nombreuses réunions ont eu lieu dans les communes de notre département pour informer les apiculteurs. Un grand merci à tous les bénévoles qui se sont engagés dans l’organisation de ces réunions.
Vous trouverez aussi sur notre site :
– un plan de construction d’un piège sélectif qui permettra de diminuer le nombre de nids, et donc d’individus autour de vos ruches. Ce piégeage permet aux petits insectes (abeilles,
guêpes, mouches…) pris dans le piège de pouvoir ressortir et aux frelons européens de ne pas pouvoir y entrer.
Rdv ici : http://abeille-dauphinoise.fr/page/piege-frelon-asiatique
Rappel : l’Assemblée Générale de l’Abeille Dauphinoise aura lieu le samedi 11 mars 2023. Retrouvons-nous à 13h45 à St Égrève à la salle Orangerie, espace Visancourt, 4 rue des mails.
Pour en savoir plus : www.abeille-dauphinoise.fr
ou passez nous voir : au 22 place Bernard Palissy, Z.I Champ Fila, 38320 Poisat, le mercredi après-midi ou le samedi matin.
59 / NORD -APICULTEURS LILLE MÉTROPOLE (APILM)
Une nouvelle structure dans le Nord de la France : APILM, actions et dynamisme !
Ce dimanche 22 janvier 2023, s’est tenue à la Ferme du Héron de Villeneuve d’Ascq, la première assemblée publique pour cette toute nouvelle association très attendue par les
nombreux apiculteurs de Lille Métropole. Ce sont plus d’une centaine d’apiculteurs qui ont répondu présents pour cette première rencontre, avec autant d’adhésions souscrites sur place et aussi d’autres par internet !
Un démarrage qui réconforte le Conseil d’administration et qui répond à toutes les attentes exprimées par les apiculteurs de la métropole.
Cette nouvelle structure fait suite à une volonté de 9 apiculteurs expérimentés, émanant des 3 ruchers-écoles notoirement reconnus (Lille, rucher-école du Héron et rucher-école de
Tourcoing) pour créer APILM (Apiculteurs Lille Métropole) afin de dynamiser cette passion qui nous anime tous : les abeilles !
Elle est composée plus particulièrement de M. Didier DEMARCQ, M. Jean-Luc DEBAISIEUX, co-présidents de cette structure apicole et Meriem BENCHADI, vice-présidente, accompagnés pour le moment de 6 autres administrateurs.
Il est proposé, entre autres, abonnement et assurances à L’Abeille de France, des formations complémentaires apicoles (élevage de reines, perfectionnement…) dont les dates seront sur le site, un groupe frelon asiatique (organisation du piégeage
de printemps), des cafés apicoles, des achats groupés de matériels apicoles…
Toutes les infos et activités seront données régulièrement aux adhérents par courriel, le lien social apicole étant le leitmotiv des membres de cette nouvelle association.
De nombreux et nouveaux adhérents ont participé avec grand intérêt à cette première assemblée, autour d’une présentation des avancées à date, réalisée par le groupe frelon asiatique !
En effet, sans attendre les premiers souffles d’APILM, un groupe d’une vingtaine d’apiculteurs a collectivement interpellé les 577 députés au sujet du frelon asiatique, avec déjà de nombreuses réponses des groupes parlementaires qui prendront en charge cette problématique, ainsi qu’un courrier de députés à monsieur le ministre de l’Écologie.
Des RDV avec des élus locaux seront organisés et déjà une rencontre avec un représentant du département est sur l’agenda.
En partenariat sur ces actions avec le SNA et plusieurs groupes nationaux, APILM sera sur le pont les prochains mois.
Nous ne pouvons que souhaiter une longue vie à APILM, avec l’ensemble des adhérents.
Contact :
25 rue Calmette – 59152 GRUSON
E-mail : contact@apilm.fr
Facebook : “apilm apiculteurs lille”
Instagram : #apilmapiculteurs
Toutes les informations également sur notre site en construction : apilm.fr
72 / SARTHE – UNION SYNDICALE APICOLE SARTHOISE
SPÉCIAL ADHÉRENTS USAS : 1 euro le paquet de 100 étiquettes disponibles.
Il s’agit des nouvelles étiquettes Info-tri pour les emballages de verre et les emballages plastiques, à apposer obligatoirement sur les pots de miel.
Bric’Api 2023, le 5 février dernier, l’USAS a organisé sa 2e édition du Bric’Api dans la salle de l’orée du bois, mise à disposition par la commune de la Chapelle-Saint-Aubin.
Cette deuxième édition s’est vue enrichie de deux conférences débat, gratuites, auxquelles ont assisté plus de 50 personnes.
Plus de 200 personnes nous ont rendu visite pour acheter du matériel d’occasion d’apiculture, dont le budget est supérieur à 800 €. Cette année, de nombreux matériels d’occasion étaient à vendre, ainsi que des articles neufs proposés par notre fournisseur
partenaire.
Tout au long de cette journée, nous avons échangé avec des apiculteurs sarthois, anciens et débutants et également ceux venus des départements limitrophes.
Ce Bric’Api s’adresse, aussi, aux familles et leurs enfants. Ils ont pu jouer au jeu de société « Abeilles et Apiculteur » créé par une adhérente de l’USAS. Ce jeu sera testé également en milieu scolaire.
Monsieur le maire adjoint de la Chapelle-Saint-Aubin et Monsieur le conseiller départemental ont pu discuter avec les exposants et féliciter le dynamisme et la convivialité au sein de l’USAS. Nous travaillons à présent à l’édition 2024 pour envisager
de nouvelles activités…
Rendez-vous en février 2024 pour vendre ou acheter votre matériel d’apiculture à moindre coût.
Pensez à retourner votre adhésion 2023 pour pouvoir continuer à recevoir la revue L’Abeille de France qui ne vous sera plus adressée d’ici quelques jours.
90 / TERRITOIRE DE BELFORT – L’ABEILLE BELFORTAINE
L’AG de notre syndicat s’est déroulée le samedi 4 février 2023 au centre culturel de Belfort Nord, en présence de 56 adhérents.
Après quelques mots de bienvenue, et une minute de silence à la mémoire de nos collègues disparus, le président BONNAIN présente le rapport moral et le bilan financier du syndicat ainsi que l’actualité du rucher-école et le compte rendu des actions de l’année apicole écoulée. Le rapport et le bilan financier sont approuvés à l’unanimité. Il délivre ensuite les informations d’actualité utiles aux adhérents du syndicat.
Renouvellement partiel du CA, sont réélus : Claude LAUCHER, Francis FISCHER et François HOFFMANN ;
Commissaires aux comptes : Sylvie COPCHARD et Mady THIERY poursuivent leur mandat en 2023.
François expose les contraintes et la mise en oeuvre de l’éco-contribution sur les emballages des produits apicoles.
Claude, Technicien Sanitaire Apicole du GDSA-68, intervient au sujet du sanitaire en apiculture et explique l’impact provoqué par les conditions climatiques en 2022. Une conférence dispensée par François AGF, expert désinsectiseur, fait le point sur les
connaissances et la cohabition apicole avec le frelon asiatique et a répondu aux questions de l’assemblée. À l’issue de l’AG, un repas nous a réuni pour partager un bon moment de convivialité.
Hommage à Guy MICHALET par André BONNAIN Nous déplorons, le 19 janvier, la disparition accidentelle à son domicile de notre
collègue Guy MICHALET, Président d’Honneur de notre syndicat. Il avait 86 ans.
Guy avait adhéré à la fin des années 50. Au fil des années, il s’était investi de plus en
plus dans le fonctionnement de l’Abeille Belfortaine. C’est ainsi qu’il a occupé successivement différentes fonctions pendant plusieurs décennies : secrétaire, trésorier et président.
Au début des années 90, c’est lui qui a assuré le transfert du rucher-école de la « lunette 18 » (ZAC de la Justice) au sommet du mont Salbert à Belfort. Il réussit, à cet effet, à mobiliser une équipe de bénévoles pour construire le nouveau rucher-école.
Il avait souhaité quitter la présidence en 2007, mais était resté membre bien actif du bureau où sa longue expérience et son dévouement étaient appréciés de tous et ceci jusqu’à ces derniers jours, notamment à la permanence du jeudi soir, où nous
avons partagé de bons moments « apicoles » avec lui.
Edito de Frank ALÉTRU, Président du Syndicat National d’Apiculture et de l’Association des Apiculteurs professionnels européens (EPBA)
Les insectes ne disparaissent pas, non, on les tue !
Le « Fonds vert », deux milliards d’euros pour les protéger.
Tous ceux qui observent et s’intéressent un tant soit peu aux pollinisateurs et autres insectes font un même constat évident qui ne date pas d’aujourd’hui, d’année en année, il y a de moins en moins d’insectes. La récente publication d’un énième article scientifique sur la diminution des populations d’insectes dans la revue Biological Conservation vient enfoncer le clou davantage encore, en confirmant que celle-ci a lieu partout, y compris dans des environnements considérés comme protégés.
Un constat maintenant généralisé, que les médias reprennent un à un : « les insectes disparaissent, et après eux, ce seront les oiseaux, les amphibiens, toute la chaîne de la vie
sera touchée et si l’on ne réagit pas, un jour cette extinction atteindra les mammifères ! ».
Mais erreur, soyons précis, les insectes ne disparaissent pas, non, on les tue !
Nous pouvons et nous devons le faire cesser.
Les principaux responsables de cet épisode d’extinction massive, le plus important depuis la disparition des dinosaures, sont pourtant bien connus. En effet, nous n’avons pas affaire à un phénomène mystérieux et inexpliqué. Les principaux coupables sont clairement désignés dans l’étude très documentée « Worldwide decline of the entomofauna » de SANCHEZ-BAVO & al, publiée en 2019. 49,7% de l’extinction seraient dus à l’agriculture intensive par les labours intensifs et profonds, la destruction des haies et des habitats ainsi que la déforestation et l’urbanisation, auxquels viennent s’ajouter à hauteur de 25,8%
l’usage des pesticides et les impacts de la pollution. Les facteurs climatiques et environnementaux divers représenteraient 17,6%. En France, depuis 2004, l’entomofaune subit aussi les assauts destructeurs du frelon asiatique ; l’un des plus importants
prédateurs et consommateurs d’insectes, dont l’expansion semble sans limite en dépassant nos frontières, et contre laquelle rien n’est concrètement fait par l’État pour l’arrêter.
Faudra-t-il que le triste scénario d’un « printemps silencieux », évoqué dans l’ouvrage de Rachel CARSON, s’impose à nous pour qu’enfin le problème soit sérieusement traité et que des solutions urgentes y soient apportées ? L’Asie a exporté vers la France un prédateur de la faune pollinisatrice, cependant, elle n’exportera pas vers nous d’autres pollinisateurs, mais plutôt des produits alimentaires vendus au prix fort !
Deux milliards d’euros pour le « Fonds vert ». Pour freiner cette extinction, les solutions sont toujours les mêmes, elles se trouvent dans une politique ambitieuse d’aide au reboisement et à la replantation des haies, à l’abandon des intrants chimiques au profit d’une agriculture durable et rentable, en permettant à l’agriculteur de gagner sa vie, tout en redonnant sa place à la nature. Le dogme de la croissance continue sur une planète qui disposerait de ressources terrestres infinies est révolu. C’est aussi la reconstruction immédiate d’une trame verte pour permettre le déplacement, l’installation, les flux
génétiques entre les populations d’insectes. Lors du dernier entretien au Secrétariat d’État à l’écologie accordé le 21 février dernier au Syndicat National d’Apiculture et à l’ONG Terre
d’Abeilles, il nous a été confirmé que pour aider à ces réalisations, le fonds d’accélération de la transition écologique dans les territoires, appelé le « Fonds verts » constitué d’un budget de 2 milliards d’euros, était disponible pour soutenir les projets des collectivités territoriales et de leurs partenaires.
Alors ne manquons ni d’imagination, ni d’initiatives quelle qu’en soit l’échelle, locale ou régionale, soyons porteurs de projets à l’aide de nos structures associatives et syndicales apicoles dans les départements, provoquons, organisons et sollicitons les collectivités locales pour nous accompagner financièrement grâce au Fonds vert dans nos projets de plantations de haies, de jachères mellifères, pour nos campagnes de lutte collective contre le frelon asiatique, de chantiers de constructions collectives de refuges et d’hôtels à insectes. Donnons l’exemple, enseignons-le dans nos ruchers-écoles qui sont les
pépinières des apiculteurs de demain !
N’oublions pas non plus que, depuis juillet 2022, nous avons obtenu après des dizaines d’années de combat que les pulvérisations de tous pesticides soient interdites en journée sur les cultures en fleurs. Une première victoire d’étape du syndicalisme apicole vers un futur avec encore moins d’intrants chimiques aux effets délétères sur les abeilles, les autres pollinisateurs, l’environnement et la santé humaine. Les vergers et les champs de colza vont bientôt rentrer en fleurs et la période des traitements phytosanitaires suivra. Aussi, n’hésitez pas à demander dès à présent à votre Chambre d’Agriculture, aux syndicats agricoles de votre département et à votre préfet de faire un rappel bienveillant de cette réglementation auprès des agriculteurs. Mieux vaut prévenir que guérir ! La saison apicole
est lancée partout en France et plus de la moitié du territoire fait face à ce jour à une sécheresse historique. Souhaitons que les pluies arrivent, porteuses d’espoirs et de miellées.
SOMMAIRE
3 Édito
Les insectes ne disparaissent pas, non, on les tue !
Le « Fonds vert », deux milliards d’euros pour les protéger
Actualités
6 Nouvelle réglementation des calamités agricoles
7 Pollution des nappes phréatiques en France : l’ANSES interdit l’herbicide S-métolachlore
10 Réponses aux lecteurs
14 La rubrique du néophyte
Mars arrive, les abeilles s’activent !
16 Pratique apicole
Les travaux du mois prochain : une visite de printemps essentielle
20 Rencontre
Le Rucher de l’Escoutay, 40 années royales !
22 Sélection
Giacomo ACERBI, Éleveur de reines
28 Santé de l’abeille
Paroles de Varroa – Partie III
Guerre de tranchées
32 Éthologie
Abeilles en forêt
35 Api-foresterie
Le châtaignier et l’abeille, Une si longue complicité
40 Planète miel
Contrôle et traçabilité des produits de la ruche par la palynologie – 24
42 Apithérapie
Quand la science confirme le bien-fondé de l’usage traditionnel d’un miel monofloral
46 Société Centrale d’Apiculture
Les Vases Ruche de la manufacture de Sèvres
48 Recettes au miel
Filet mignon de porc à la moutarde au miel d’acacia
Biscuits au chocolat et au miel d’été
Edito de Frank ALÉTRU, Président du Syndicat National d’Apiculture et de l’Association des Apiculteurs professionnels européens (EPBA)
Science, politique et justice
La récente décision de la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) en faveur de l’interdiction des néonicotinoïdes sonne la victoire des apiculteurs français, un marathon de 26 ans, parti du terrain avec la fameuse affaire « Gaucho® », devenu scientifique, politique, puis juridique. Elle est le fruit de la ténacité du syndicalisme apicole, du courage de quelques scientifiques des laboratoires publics et indépendants, du soutien actif de certaines ONG et de rares personnalités politiques honnêtes. C’est une victoire pour la protection de l’environnement et de la santé, en faveur aussi des générations futures. Mais s’agit-il d’une première ?
– En 1893, les États-Unis ouvrent la voie avec l’affaire de la pêche des phoques du détroit de Berhing.
– Il faudra ensuite attendre 1948 pour que soit adoptée par l’Organisation des Nations unies (ONU) la Déclaration universelle des droits de l’Homme, qui initie la notion de protection des générations futures.
– Et c’est seulement en 1972, lors du premier « Sommet de la Terre » à Stockholm, que le « droit à un environnement sain » a été adopté de façon claire et explicite. Le concept de protection des générations futures se voit enfin doté de l’esquisse d’un cadre juridique.
– Puis, en 1973, l’affaire des essais nucléaires français est portée devant la Cour internationale de justice.
– C’est en 1993 que l’avocat philippin, Antonio OPOSA, ouvre la voie des recours, au nom de la protection de l’environnement dans l’intérêt des générations futures, en obtenant l’arrêt des travaux de déforestation massive aux Philippines. Une décision sans doute favorisée par l’adoption du concept du développement durable lors du sommet de la Terre de Rio en 1992.
Comment la loi définit-elle ce concept ? Par « le mode de développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures de répondre aux leurs ».
Les évaluateurs du risque, le législateur et la justice ne devraient-ils pas, systématiquement, considérer le non-respect du concept de patrimoine commun de l’humanité comme un crime contre l’humanité ?
Revenons au dossier des néonicotinoïdes. Pour avoir voté pour le maintien de ces toxiques, avoir ignoré les alertes des apiculteurs face aux constats des mortalités massives de leurs abeilles, avoir renié les preuves scientifiques incontestables et négligé le refus des citoyens d’être exposés à un environnement et à une alimentation contaminées, ces députés, sénateurs, ministres et/ou conseillers d’État devraient être condamnés.
Le droit de l’environnement doit définitivement l’emporter sur les intérêts économiques destructeurs. Et alors que le gouvernement prévoit pour les betteraviers un fonds d’indemnisation pour la prochaine campagne – avant même la moindre perte, un droit à réparation devrait évidemment être attribué aux apiculteurs réellement victimes de façon récurrente mais qui n’ont jamais été indemnisés de leurs pertes massives d’abeilles et de leur préjudice économique. Une situation inadmissible et indigne de la République française, que dénonce le Syndicat National d’Apiculture.
À la suite de cette victoire juridique de la CJUE, nous devons faire face à l’inaction politique qui s’assimile à une violation des droits de l’Homme.
Pour exemples : l’absence de lutte organisée contre l’expansion du frelon asiatique sur notre territoire. Par son inaction, ce gouvernement maintient la destruction de l’entomofaune pollinisatrice en France et chez nos voisins européens. Dans le cadre de l’arrêté «Abeilles », la fameuse liste des plantes considérées « non-attractives », qui s’avère fausse, reste maintenue malgré nos nombreuses contestations auprès des ministères de l’Agriculture et de l’Écologie qui font la sourde oreille… Un comportement identique constaté dans l’affaire des néonicotinoïdes ! Inaction encore face à l’insuffisance d’efficacité et de pertinence des tests actuels d’évaluation des risques pesticides vis-à-vis des abeilles et autres pollinisateurs (…).
Devrons-nous encore agir en justice, comme nous avons dû le faire devant le Conseil d’État pour les dossiers « Gaucho® », « Régent® », « Cruiser® » ? Il est surréaliste de devoir systématiquement solliciter la justice sur des dossiers agronomiques ou agrochimiques pour qu’elle soit enfin appliquée par des Hommes de loi qui mettent en lumière la malhonnêteté des ministères responsables !
Cette magnifique victoire doit nous inciter à continuer à lutter pour réduire l’impact de certaines nouvelles technologies qui mettent en danger le devenir de l’humanité.
N’oublions jamais cette citation de St Exupéry : « Nous n’héritons pas de la Terre de nos ancêtres. Nous l’empruntons à nos enfants ! »
SOMMAIRE
3 Édito
Science, politique et justice
6 Mortalités des colonies d’abeilles
Hiver 2022/2023 – Lancement de l’enquête nationale
Actualités
8 • Victoire définitive contre les néonicotinoïdes
9 • Manifestation berlinoise
10 • Matignon reçoit le SNA & l’UNAF
12 Réponses aux lecteurs
16 La rubrique du néophyte
Les prémices du printemps
18 Pratique apicole
Mars, un mois décisif pour la saison à venir
20 Innovations
Support de ruche écologique « home-made »
23 Témoignage
La guerre au pays du miel
28 Santé de l’abeille
Paroles de Varroa – Partie II : Reproduction
33 Formation & biodiversité
Le Rucher-école de Benon
34 Api-foresterie
L’arbre à miel
40 Ethologie
Sauver les abeilles, c’est protéger la biodiversité
42 Société Centrale d’Apiculture
Hommage à notre ami Gilles BODDAERT
44 Planète miel
Contrôle et traçabilité des produits de la ruche par la palynologie – 23
46 RECETTES AU MIEL
• Aumônières de crêpes au sarrasin chèvre frais & saumon
• Gâteau de crêpes à la fleur d’oranger et au lemon curd
48 Formation
L’analyse sensorielle des miels
Rucher-école de Rocamadour (46)
Alors que la France allait accorder pour une année supplémentaire, une nouvelle dérogation d’usage des néonicotinoïdes pour l’enrobage des semences, jeudi 19 janvier, la Cour européenne de justice a tranché en concluant que « les États membres ne peuvent pas déroger aux interdictions expresses de mise sur le marché et d’utilisation de semences traitées à l’aide de produits phytopharmaceutiques contenant des néonicotinoïdes » !
Fort de cette décision de justice, une fois de plus le Syndicat National d’Apiculture exige que la France s’y conforme et que le ministère de l’Agriculture retire immédiatement son projet de reconduction d’une nouvelle dérogation. Faute de quoi le Syndicat national d’Apiculture saisira à nouveau le Conseil d’Etat comme, il l’avait fait le 26 février 2021 en association avec l’ONG Terre d’Abeilles et le CRIIGEN représentés par Maître Corinne Lepage en déposant un référé liberté en raison des atteintes portées aux libertés publiques par cette dérogation.
A la pointe du combat depuis 1997, Frank Alétru, Président du SNA se félicite de cette décision qui raisonne comme une victoire pour les apiculteurs, pour la biodiversité et pour la santé humaine !
13/ BOUCHES-DU-RHÔNE – SOCIÉTÉ RÉGIONALE D’APICULTURE DES BOUCHES-DU-RHÔNE
Nos cours gratuits d’apiculture ont repris sur nos ruchers-écoles.
• Pour celui de Gignac-la-Nerthe : contacter chabranoux@gmail.com
• Pour celui de Saint-Mitre-les-Remparts : contacter francois.moreau18@wanadoo.fr.
Notre AG aura lieu le samedi 25 mars 2023 à 9h00 dans la salle polyvalente du quartier de Varage (Bord de l’étang de Berre) à Saint-Mitre-les-Remparts. Nous vous y attendons nombreux.
14, 27, 50, 61, 76 – NORMANDIE
Concours des miels de Normandie
Depuis 2012, date du premier concours des miels de Normandie, c’est la troisième fois que la Manche organise cet événement, et quel événement ! C’est le résultat du travail de plus de 2 000 passionnés, répartis dans les cinq départements normands. Après avoir participé au concours départemental, les trois premiers de chaque catégorie ont été sélectionnés pour participer au régional ; en plus des catégories miels clair, ambré et foncé, la catégorie de printemps ainsi que celle de colza ont également pris place lors de ce concours. Les concours ont fait prendre conscience aux apiculteurs que leurs choix d’emplacements, ainsi que leurs pratiques apicoles participent à passer du miel brut aux miels de grands crus. Ils ont également participé à améliorer les qualités gustatives pour le plus grand plaisir des consommateurs et des connaisseurs. Alors… même si les récompenses flattent l’ego de chaque producteur, il ne faut pas oublier que par le choix des emplacements, c’est également améliorer la vie de nos abeilles. Les résultats :
31 / HAUTE-GARONNE – SYNDICAT DES APICULTEURS D’OCCITANIE
Nomination de Martin GIURFA en tant que membre d’honneur du Syndicat des Apiculteurs d’Occitanie.
Martin GIURFA, Professeur à l’Université Paul Sabatier, chercheur et directeur au CNRS-CRCA (Centre de Recherche sur la Cognition Animale), est reconnu en particulier pour ses travaux sur la compréhension des mécanismes neuronaux chez l’abeille mellifère, en particulier les principes de base de l’apprentissage et de la mémoire. Au fil de ses recherches, il a pu montrer notamment que les abeilles étaient capables de compter, de se souvenir, de maîtriser des concepts…
Proche depuis plusieurs années du Syndicat, il nous offre un lien privilégié avec le monde de la recherche scientifique et permet, grâce à ses interventions régulières, de nous informer sur les dernières découvertes en date. En vulgarisant ses recherches, tout en mettant en valeur leur complexité, il sait mettre à la portée de tous ses expériences, ses résultats et ses questionnements.
Pour le remercier de son soutien, des connaissances qu’il nous apporte et de mettre en valeur son lien avec notre structure, il a été proposé de le nommer Membre d’honneur du Syndicat des Apiculteurs d’Occitanie. Ses recherches, pour la plupart en anglais, sont disponibles sur ce lien : https://scholar.google.com/citations?user=gW68xaYAAAAJ
Il sera de retour lors de notre conférence mensuelle du mois d’avril.
Foire Ô Miel édition 2022
Le 5 novembre dernier a eu lieu la Foire Ô Miel de Toulouse. Cette journée a été de nouveau l’occasion de faire connaître au public toulousain le travail des apiculteurs et de rappeler à toutes et tous l’importance de la préservation des pollinisateurs. Avec près de 15 000 visiteurs sur la journée et un beau temps au rendez-vous, l’édition 2022 a été une belle réussite.
Le Syndicat des Apiculteurs d’Occitanie tient tout particulièrement à remercier Gérard et Huguette BARTHELEMY pour l’organisation de la Foire, ainsi que nos partenaires : la Mairie de Toulouse, Tisseo, Beeguard, Remuaux Apiculture, Thomas Apiculture, La Dépêche du Midi, France Bleu ; et bien évidemment tous les bénévoles sans qui cette journée ne serait pas la même.
Fin 2022… début 2023
Se sont succédé : des animations de stands, des participations à des Fêtes du miel et l’organisation du 26e Concours des miels du Dauphiné et des départements limitrophes.
Aussi, retrouvez sur notre site tous les lauréats que nous félicitons et tous les participants que nous remercions.
Formations « Initiation » et « Complémentaires » 2022
• Sur l’ensemble de la saison apicole, l’Abeille Dauphinoise propose une formation « Initiation » en 8 journées + 3 demi-journées entre mars et octobre, alternant théorie et pratique. Par l’acquisition de ces connaissances, le stagiaire devient ainsi prêt à mener à bien, en toute confiance et en toute sécurité, l’élevage de ses abeilles.
• Quant aux formations « Complémentaires » thématiques, elles sont proposées sur 1 à 4 journées et s’adressent à un public varié. Retrouvez l’ensemble de ces formations sur notre site.
Et en ce début d’année, nous souhaitons à tous les bénévoles, lecteurs et apiculteurs, une bonne année 2023, et notons dans notre agenda, pour tous nous retrouver, la date de la prochaine Assemblée Générale de l’Abeille Dauphinoise : le samedi 11 mars à St Egrève.
Pour en savoir plus et pour visionner nos vidéos, retrouvez-nous sur : www.abeille-dauphinoise.fr ou passez nous voir au 22 place Bernard Palissy, Z.I Champ Fila, 38320 Poisat, le mercredi après-midi ou le samedi matin.
38/ ISÈRE – SYNDICAT APICOLE DAUPHINOIS
Cela fait 48 ans que le SAD a été créé avec l’approbation de M. BURY, alors Président du SNA à l’époque.
Mais que de chemin parcouru depuis, de 24 adhérents à l’assemblée constitutive le 24 septembre 1974, avec une envolée à 1 700 en septembre dernier.
Les plus : les formations, aujourd’hui 20 différentes du débutant au confirmé, une revue trimestrielle, un groupement d’achat transformé aujourd’hui en centrale d’achat avec des chiffres qui explosent, comme par exemple le nombre d’essaims commandés en 2022 : 570, livrés 530 à prix coûtant.
Ce qui démontre l’engouement de notre organisation gérée par des bénévoles qui donnent leur maximum pour apporter aides, conseils aux apiculteurs débutants, mais aussi aux professionnels.
Sur place, à la centrale d’achat, les responsables ont sélectionné les matériels et produits nécessaires pour une apiculture saine et respectueuse de l’environnement. Pour les produits de nourrissement liquide, il est bon de prévoir ses contenants, ou si besoin, achat sur place.
Janvier 2023, la nouvelle saison apicole « montre son nez » et pour cela il est bon de se préparer dans les meilleures conditions possibles, pour nos avettes et pour la ou les récoltes à venir.
Pour cela, les formations débuteront, comme chaque année depuis la création du SAD, dès mars en soirée ou le samedi matin pour ceux qui ne peuvent le soir, au siège et dans les sections du SAD, en Isère. Les travaux pratiques se dérouleront dans les ruchers du Syndicat.
Obligations : être adhérent au Syndicat Apicole Dauphinois, siège et centrale 2 bis rue Renée Camphin 38600 Fontaine. Pour nous rencontrer : soit les mercredis de 14 h à 18 h, soit les samedis matin de 9 h à 11 h.
100 ans… ce n’est pas rien et exceptionnel pour une association de fêter son centenaire.
Une conférence retraçant la vie du syndicat depuis son origine ainsi que l’apiculture manchoise, a été animée de belle manière par Karl LEGEAY, administrateur et moniteur au rucher-école de Saint-Lô. En fin de matinée, la médaille de Chevalier du Mérite agricole a été remise à son président, Alain LESCLAVEC, par Valérie NOUVEL, vice-présidente du conseil départemental.
Elle a fait une rétrospective du parcours du président et de son implication dans le monde agricole, au travers de sa passion pour les abeilles. Une autre médaille, au nom de tous les apiculteurs et de toutes les abeilles manchoises lui a également été remise, celle de l’Ordre de la mouche à miel…
Après le repas pris en commun, l’après-midi était consacré à l’assemblée générale statutaire, rapports moral et financier qui ont été approuvés à l’unanimité. Une présentation de la situation du frelon asiatique dans le département a été animée par Antoine METAYER, directeur de la FDGDON ; année exceptionnelle tant par l’activité du prédateur que par l’impact porté sur nos ruches. Un remerciement tout particulier aux collectivités qui prennent en charge les frais de destruction des nids dans tout le département. Plus de 9 000 nids recensés, un record absolu depuis son apparition en 2011 dans notre région.
• Un point a été fait sur l’obligation d’apposer une étiquette CITEO sur nos pots de miel destinés aussi bien à la vente qu’aux dons au voisinage ou à sa famille et amis. Un choix a été proposé à l’assistance pour le renouvellement du motif d’impression des pots plastique, et soumis un vote à main levée.
• Les ruchers-écoles ont également été mis à l’honneur avec un nombre de participants toujours en progression, si bien que nous faisons des pré-inscriptions pour 2024. Louis LETERRIER, responsable de celui de La Glacerie, a émis le souhait de laisser sa place en tant qu’organisateur, en précisant qu’il était « atteint par la limite d’âge… » (rire sous cape par l’ensemble des présents).
• Un vote à main levée a suivi pour l’élection du tiers sortant. Ont été réélus : Karl LEGEAY, Emmanuelle QUILLET, Anne LAPOUGE ; entrent au conseil : Éric MARIE et Jean-Claude CORDIER.
Avant le pot de l’amitié, qui a clôturé cette belle journée, nous avons récompensé les gagnants du concours départemental.
Miel clair : or à Johnny GIBERT, Martinvast ; argent à Dominique AVOINE, Herqueville ; bronze à Mireille ROUMY, Bricquebosq. Miel ambré : or à Louis LETERRIER, Beaumont-Hague ; argent au Jardin Botanique, Vauville ; bronze à Paul SARGE, Tourlaville. Miel foncé : or et argent à Claude BLONDEL, Saint-Hilaire-du-Harcouët ; bronze à Édouard CARNET.
Chères amies apicultrices, chers amis apiculteurs,
Après 7 années de présidence au syndicat, je suis très heureux de passer le relais à Pascal DECARRIER.
Si j’ai pris cette fonction, après bien des hésitations en 2016, c’est par respect envers les personnes qui, en 1903, ont oeuvré considérablement pour former ce syndicat. J’ai été fier et heureux de rendre service à ce dernier ; cela n’a pas été facile tous les jours. Je vous remercie de m’avoir accordé votre confiance pendant ces longues années. J’espère avoir été à la hauteur de ma tâche ! Maintenant laissons la place à M. Pascal DECARRIER, membre au syndicat et au Conseil d’administration depuis très longtemps.
Mesdames et Messieurs, je vous souhaite une bonne continuation.
Amitiés à tous.
Richard
Contact : Pascal DECARRIER
E-mail : decarrier.p@gmail.com
365 rue de Bré – 51480 Nanteuil-La-Forêt
57 / MOSELLE – GDSA DE MOSELLE
Le Groupement de Défense Sanitaire des Abeilles de Moselle (GDSA 57), présidé par Nicolas MARTIN, organise une conférence sur le frelon asiatique le 12 février 2023 à la salle des fêtes de Neufchef. La conférence débutera à 9h30, entrée libre.
Elle s’adresse à tous les apiculteurs, et toutes personnes conscientes des problèmes environnementaux, mais le GDSA souhaite également alerter les Pouvoirs Publics à travers nos élus sur la prolifération du frelon asiatique implanté en Moselle depuis quelques années déjà. Le frelon asiatique, Vespa velutina nigrithorax, est une espèce extrêmement invasive. Introduit accidentellement sur le sol français en 2004, il constitue une menace pour la biodiversité car il contribue à la disparition des abeilles, des frelons européens, des guêpes, des bourdons… Il peut être également dangereux pour l’Homme qui s’approcherait trop près des nids, détectés depuis cette année sur l’axe Metz-Thionville.
Plusieurs thèmes seront abordés car l’objectif est de comprendre et informer pour lutter efficacement de manière collective, sélective et écologique :
• Présentation du frelon asiatique et situation actuelle en Moselle.
• Conduite à tenir en prévention, en cas d’attaque, en cas de découverte de nid.
• Présentation du matériel de lutte
• Présence d’un désinsectiseur professionnel.
57 / MOSELLE – SYNDICAT DES APICULTEURS DE METZ ET ENVIRONS
En ce beau mais frais matin de novembre 2022, j’ai eu le plaisir de rencontrer, à Metz Technopôle, Hervé QUANTIN, Animateur Produits Spéciaux Région EST pour l’entreprise Eqiom Bétons. L’objectif de cet entretien était la présentation par Hervé du haut niveau d’implication de l’entreprise et de son directeur, Renaud FIEDLER, pour la protection de la biodiversité et plus particulièrement l’installation d’authentiques ruches-troncs.
C’est ainsi que les espaces verts ont été remplacés par une prairie fleurie avec fauche tardive, et des arbres et arbustes mellifères structurent la parcelle.
Une pièce d’eau a été aménagée en complément d’un tas de sable et d’un pierrier pour les hyménoptères et autres insectes ou lézards.
Des passages pour les hérissons sont prévus dans la clôture et les algécos sont végétalisés.
Mais mon regard s’est immédiatement orienté vers deux ruches-troncs : Hervé m’a expliqué le sens proactif de la réflexion. En effet, l’objectif n’est pas de récolter du miel, mais bien d’inscrire la démarche apicole dans un concept général de soutien à la biodiversité en essayant de remettre naturellement Apis mellifera au coeur du process. C’est ainsi que les deux ruches, en châtaignier imputrescible, proviennent directement des Cévennes et ont été peuplées par des colonies achetées auprès d’un apiculteur. Ces ruches présentent sur leur partie supérieure un léger épaulement qui permet d’y insérer un pain de candi. Le traitement anti varroa se fait par aspersion de Varromed®. Pour compléter le projet, la société TECH4GAIA a connecté les ruches et des capteurs mesurent le poids, la température intérieure et le taux d’humidité. Deux caméras permettent aussi de suivre les colonies en permanence et en temps réel.
Les colonies sont prêtes pour passer l’hiver. Y parviendront-elles ? Verdict au printemps 2023, rendez-vous est pris !!
Contact : Olivier ARUS, Président
E-mail : syndicat@apiculture-metz.fr
59 / NORD – SYNDICAT DE LA VALLÉE DE L’ÉCAILLON
L’AG du SAVE a eu lieu le 19 novembre 2022
Ordre du jour traditionnel : bilan moral du Président, bilan financier par la Secrétaire-Trésorière…
Mais tout le monde voulait parler du frelon asiatique qui a exercé une pression très forte sur les ruches jusqu’à la fin octobre. Des pertes de colonies sont déjà constatées, ce qui désespère des apiculteurs.
Différents modèles de grilles d’entrée, de muselières, de pièges et appâts sont comparés. Cette année, exceptionnelle par son climat, le piégeage tardif semble efficace car il n’y a plus que des fondatrices qui circulent. En ajoutant la destruction des nids localisés, chacun s’accorde sur le fait que le bilan ne pourra être fait qu’en fin d’hiver, si on en a un !
Hydromel et jus de poire, tombola clôtureront l’AG.
Assemblées Générales du syndicat et du CETA abeille Noire de l’Orne
C’est devant plus de 100 adhérents que le Président, Gérard CORVÉE, a déclaré les deux AG ouvertes, le 26 novembre dernier à Sées.
Les rapports moraux et de trésorerie soulignent la vitalité de nos structures et de leurs trésoreries.
Permanences bimensuelles de la centrale d’achat pour y enregistrer et y retirer les commandes à l’avance du matériel.
La récolte 2022 est bien supérieure à celle de 2021 !
Ruchers-école : toujours 2 années de formation de base, plus une année de perfectionnement orientée vers l’élevage de reines.
Le conservatoire de l’abeille Noire a hiverné 267 colonies et a pu largement diffuser des essaims, des cellules royales et des reines.
Notre employé saisonnier va être CDIsé en 2023.
Projet européen Darwin Black Bee Box : une 2ème année sans traitement contre la Varroase avec mise en hivernage de 24 colonies, issues des 6 colonies rescapées du premier hivernage (2021).
Cinq ruchers promotionnels ont été installés en partenariat avec des collectivités et des entreprises.
Tiers sortant : M. Jean-François PLET (animateur rucher-école seconde année) remplace M. Guy MALLET, démissionnaire.
Conférence sur l’apiculture biologique (M. Christian MORIO).
Concours départemental et régional des miels. De nombreuses médailles pour les apiculteurs de notre syndicat !
Information : reprise des cours le 14 janvier 2023, salle municipale de Neuville près Sées à 14 heures.
• Un cérificateur pour faire fondre votre cire
• Un défigeur mis à disposition
• Un gaufrier pour réaliser ses feuilles de cire soi-même, lors de différents ateliers.
Organisation de l’atelier « Feuilles de cire » sur inscription, à partir de mars 2023, une demi-journée par mois.
Pour s’inscrire, envoyez un mail à : contact@usas72.fr
Affichage éco-tri emballage
La redevance CITEO, calculée au prorata du nombre de ruches produisant du miel, est obligatoire pour tous les apiculteurs qui donnent ou vendent du miel. Elle figure sur votre bulletin d’adhésion USAS 2023.
À partir du 9 mars 2023, vous devrez apposer sur vos pots le Triman correspondant au type d’emballage, sachant que l’on appose une étiquette par pot.
L’USAS propose de vous fournir ces étiquettes exigées par cette nouvelle réglementation.
Pour bénéficier de cet achat groupé d’étiquettes Triman, envoyez un mail précisant la quantité d’étiquettes souhaitée à contact@usas72.fr
Adhésion 2023
En ce début d’année, pensez à envoyer votre bulletin d’adhésion pour bénéficier de l’abonnement L’Abeille de France, le prêt de matériels, les ateliers, notamment « Feuilles de cire », « Désinfection de cadres »…, les commandes groupées : Apifonda®, sirop, étiquettes Triman, pots en verre…
Bric’Api, le 5 février 2023
Pensez à vous inscrire avant le 30 janvier 2023, pour participer : usas@usas72.fr
Contact : Tél. : 02 72 16 54 84
E-mail : contact@usas72.fr
USAS – Les Douets Chauds
72650 La-Chapelle-Saint-Aubin
76 / SEINE-MARITIME – SOCIÉTÉ APICOLE DE HAUTE-NORMANDIE
Assemblée Générale du SAHN
C’est le 8 octobre 2022, à l’Espace des 4 Vents de Saint-Nicolas-d’Aliermont, que nous nous sommes réunis pour retrouver une AG comme nous en avions l’habitude avant la crise sanitaire de la Covid.
Devant une centaine d’adhérents, notre Président, Patrick PÉRIMONY, après avoir souhaité la bienvenue à tous, a remercié Mme LEFEBVRE, maire de Saint-Nicolas-d’Aliermont, de sa présence et de son accueil.
Un hommage a été rendu à Georges PROGNON, décédé dans sa centième année et apiculteur depuis de nombreuses années. Une minute de silence a été observée.
Le rapport d’activité a été présenté par un membre de chaque section (ruchers-écoles de Saint-Nicolas-de-la-Haie, Clères, La Cerlangue et Neufchâtel, le CETA de Brémontiers-Merval et la Station de Fécondation abeille Noire de Saint-Denis-le-Thiboult). Dans l’ensemble, toutes les sections se portent bien. On note toujours un engouement pour les demandes de formation. La station de fécondation a commencé ses analyses génétiques et biométriques pour sélectionner la race « abeille Noire ».
La commande groupée de matériels est toujours très importante et celle du sirop, tributaire des conditions climatiques, a été, cette année, impressionnante. Le concours de miels, organisé par la SAHN, a de plus en plus de succès.
Notre Président a conclu ce rapport d’activité en rappelant que notre association reste active, au service des adhérents, grâce à des bénévoles très impliqués et a invité d’autres adhérents à venir rejoindre le CA pour assurer sa continuité. Ce rapport a été adopté à l’unanimité.
Rémi CANDELIER, notre Trésorier, a ensuite présenté le rapport financier de l’année 2021-2022. La situation financière est saine, le nombre d’adhérents se maintient. Suite au rapport des vérificateurs aux comptes, le quitus a été donné à notre Trésorier à l’unanimité pour sa bonne gestion des comptes.
La matinée s’est poursuivie par la réélection des 8 administrateurs sortants, puis par la présentation de notre futur site internet, ce dernier devant remplacer le site existant afin de le moderniser.
Pour clôturer cette Assemblée Générale, Patrick PÉRIMONY invita les membres présents à partager un hydromel, puis pour beaucoup d’entre nous, un buffet.
Hommage
Les apiculteurs de Seine-Maritime ont été profondément affectés par la disparition de leur doyen, Georges PROGNON, dans sa centième année.
Né le 5 mai 1923, Georges avait débuté l’apiculture dès son jeune âge, initié par son grand-père qui possédait des paniers à avettes. Une passion allait naître et ne jamais l’abandonner puisqu’il ya encore peu d’années, Georges exploitait une quarantaine de ruches. Il avait extrait ses derniers cadres de miel en septembre.
Mais Georges ce n’était pas que cela. Georges, ce passionné, était aussi un transmetteur et quelqu’un qui proposait toujours son aide pour le bon fonctionnement du groupement.
Agent sanitaire, administrateur du SAHN de 1974 à 2000 et du GDSA de 1995 à 2016, avec son compère Jean DORLÉANS, il s’occupa pendant de très nombreuses années du rucher-école d’Yvetôt.
Retiré du Conseil d’Administration de la SAHN, il continuait cependant à aider aux accueils des AG. Toujours aimable et souriant, il était toujours dépositaire de matériels de prêt de notre Association. Lors du Congrès de Rouen, en 2018, Georges avait été mis à l’honneur pour son engagement sans faille dans la défense et la vulgarisation de l’apiculture.
Épicurien, Georges restera gravé dans les mémoires de ceux qui l’ont connu et nous manquera toujours.
La SAHN présente toutes ses condoléances à sa famille.
77 / SEINE-ET-MARNE – SYNDICAT DES APICULTEURS DE LA RÉGION DE PROVINS LA FERTÉ GAUCHER
L’Assemblée Générale se tiendra le samedi 11 février 2023 à 8h30 dans la salle des fêtes de Dagny, si les conditions sanitaires le permettent.
Comme les années précédentes, le S.N.A. et L’Abeille de France seront invités à cette assemblée.
Un marchand de matériel sera également sur place à votre disposition.
Un repas clôturera cette assemblée. Les apiculteurs désirant participer au repas devront se faire inscrire auprès de M. Lucien ESTERBET, tél. 01 64 04 64 23, avant le 30 janvier 2023.
Après avoir suivi une demie journée de sensibilisation aux enjeux de l’apiculture de loisir à l’automne 2022, les stagiaires de la promotion 2023 se sont retrouvés au rucher école d’Ogy-Montoy Flanville les samedis 25 Février et 04 Mars derniers pour suivre deux journées de formation théorique.
Une nouvelle structure dans le Nord de la France : APILM, actions et dynamisme !
Nous déplorons, le 19 janvier, la disparition accidentelle à son domicile de notre
Foire Ô Miel édition 2022
Chères amies apicultrices, chers amis apiculteurs,
Le frelon asiatique, Vespa velutina nigrithorax, est une espèce extrêmement invasive. Introduit accidentellement sur le sol français en 2004, il constitue une menace pour la biodiversité car il contribue à la disparition des abeilles, des frelons européens, des guêpes, des bourdons… Il peut être également dangereux pour l’Homme qui s’approcherait trop près des nids, détectés depuis cette année sur l’axe Metz-Thionville.
À partir du 9 mars 2023, vous devrez apposer sur vos pots le Triman correspondant au type d’emballage, sachant que l’on appose une étiquette par pot.
