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Sommaire Abeille de France 993 – Juillet – Août 2012

3 EDITORIAL (Y. VEDRENNE)
C comme ….
4 ABONNEMENT
Bulletin d’abonnement 2012 – Assurances
5 SOMMAIRE
6 REVUE DES REVUES (C. LABADIE)
L’apithérapie Japonaise Hoshindo par Mélanie Kirby(American Bee Journal – mai 2012)
Bulletin de nouvelles : les abeilles ont recours à l’auto-médication lors de contaminations avec certains pathogènes (American Bee Journal – mai 2012)
La classe par Jerry Hayes (American Bee Journal – mai 2012)
8 INFOS PREMIERES
Ouverture du magasin
Nos peines L’Abeille et l’homme : exposition
Mentions sans OGM
9 INFOS OGM
Comment savoir s’il y a des cultures OGM à moins de 3 km?
11 ACTUALITES INFOS
Retrait Cruiser
Appel de Poitiers
13 LU POUR VOUS
OGM, Maïs MON 810, Epandages aériens, Chrysomèle, Permis de construire obligatoire, varroa, Arnaques, Retraite, alimentation bio, Sauver la lavande ..
16 1ER CONGRES EUROPEEN DE L’APICULTURE
Organisation et objectifs
Pré programme
Fiche d’inscription
19 LA RUBRIQUE DU NEOPHYTE (F. ANCHLING)
Réussir la mise en hivernage
31 TERRE DES HOMMES, PLANETE DU MIEL (P. SCHWEITZER)
Le décret du 30 juin 2003 par le petit bout de la lorgnette (suite)…
33 LIBRE PROPOS (B. LAMIDEL)
Apiculteurs si vous les aimez bien roulés !
36 LA PLANTE DU MOIS (J. PIQUEE)
La Phacélie (Phacelia tanacetifolia)
39 COTE CUISINE (Arlette JEHANNO-BRUN)
Moelleux Coco Mangue
40 SOCIETE CENTRALE D’APICULTURE
Tarif
A la recherche du Frelon asiatique à Paris et en Ile de France (T. DUROSELLE)
Une petite histoire : la naissance de mon rucher (J. L. GALZIN)
42 INFOS REGIONALES 04, 34, 37, 50, 62, 74, 75, 77, 91, 92, 93, 94, 95.
45 PETITES ANNONCES

Editorial 993 – Juillet-Août 2012

abeille-colzaC comme…

Changement de cap pour les Congrès nationaux qui avaient lieu tous les deux ans en alternance. Nous vous annonçons donc le premier congrès européen de l’apiculture qui, selon un document reçu est en même temps le XIXème Congrès National de l’Apiculture Française. Les organisateurs sont mentionnés et nous sommes relégués dans les diverses fédérations apicoles. Cette décision avait été prise à APIMONDIA en Argentine et relayée par une réunion de la Coordination européenne, mais l’information ne nous avait pas été communiquée. Nous vous invitons donc à participer comme nous le faisons tous les deux ans et à vous inscrire dès maintenant.

Vous serez d’autant plus nombreux que nous sommes dans un moment important de notre vie apicole. En effet, il semblerait qu’une évolution des comportements, une écoute plus réaliste au niveau des Ministères concernés nous permettent une avancée sur le problème fondamental des phytosanitaires. Nous aimerions simplement qu’elle se fasse en concertation avec tous les partenaires et non pas en opposition. Seulement les intérêts sont très divergents alors même qu’il s’agit du devenir de notre biodiversité, mais surtout de la santé des humains comme du monde animal.

Petit détour par les OGM et en particulier par les nouveaux étiquetages pour les produits bio ou sans OGM. L’eurofeuille, le logo européen destiné aux denrées alimentaires bio et l’affichage des différentes mentions « sans OGM » sont en vigueur depuis le 1er juillet. Cette date marque la fin de la période transitoire de deux ans pour la mise en conformité de l’étiquetage des produits issus de l’agriculture biologique. Celui-ci s’applique bien évidemment au miel. Dans cette perspective, nous vous proposons donc une lettre à remettre à votre syndicat ou association pour transmission au Préfet et demandant que nous soient précisées les cultures OGM dans chacun de nos départements.

Cruiser : Le Ministre l’avait annoncé, il a confirmé sa décision par un communiqué de presse du 29 juin. Le pesticide Cruiser OSR utilisé pour le colza et commercialisé par Syngenta est définitivement interdit en France, après la levée de l’autorisation de mise sur le marché.

Début juin, le Ministère avait indiqué qu’il était favorable à cette interdiction en relevant l’impact néfaste d’une molécule active de ce produit, le thiamétoxam, de la famille des néonicotinoïdes, l’une des trois substances actives du Cruiser. Les arguments opposés par la société lors de la procédure contradictoire n’ont pas remis en cause l’avis de l’ANSES et notre nouveau Ministre a notamment déclaré « Je confirme l’interdiction …. la procédure a été respectée ».
Ainsi donc, une mesure initiée par l’ancien Ministre, c’est-à-dire la saisie de l’Agence Nationale de Sécurité Sanitaire dont l’avis du 31 mai n’excluait pas un effet potentiel de la matière active sur le comportement des abeilles, avis qui reposait sur l’étude des scientifiques de l’INRA parue fin mars prouvant l’effet sub-léthal de la substance ; tous ces éléments ont confirmé ce que les apiculteurs dénoncent depuis des années, le principe actif du produit contribue au déclin des colonies, même s’il n’est pas le seul.
Comme il fallait s’y attendre, la firme productrice a saisi le Conseil d’Etat qui a deux mois pour prendre sa décision. Curieusement nous ferons remarquer que nous aussi nous avions saisi le Conseil d’Etat qui s’était déclaré incompétent au profit du Tribunal administratif du siège de l’entreprise, c’est-à-dire Versailles. Y aurait-il deux façons de contester une décision ministérielle ?

Enfin, une dernière note optimiste : l’enrobage des semences étant réalisé en juillet août et quelquefois même avant pour des semis fin août, début septembre, la décision du Ministre l’a conduit à engager une procédure européenne afin d’interdire sur le marché de l’Union la commercialisation imminente des semis de colza traité au thiamétoxam. Mais attention tout de même car lorsqu’on examine très attentivement le dossier, nous observons que c’est le produit phytopharmaceutique qui est en cause, mais que la circulation des semences ne l’est pas. C’est bien ce qu’a déploré l’ONG « Générations futures » qui rappelle que les états membres ne peuvent interdire la mise sur le marché et l’utilisation des semences traitées à l’aides des produits phytopharmaceutiques autorisés pour cette utilisation dans un autre état membre. Rien n’interdit l’importation de semences traitées avec des produits ne faisant pas l’objet d’une AMM* en France. C’est pour cela que l’interdiction de l’AMM du produit s’accompagne d’un dossier d’interdiction des semis au niveau européen pour éviter toute demande d’importation de semis européens. C’est du moins ce qu’a indiqué le porte-parole du Ministère.
Paix des braves ou relance du conflit, l’avenir nous le dira.

En attendant nous resterons vigilants.

De la récolte de printemps nous avons déjà des échantillons de miel de colza destinés à l’analyse. Simplement quelques uns de ceux qui promettaient de nous aider hier restent muets lorsque maintenant nous leur demandons de procéder à des recherches sur nos échantillons.

A suivre …..

* Autorisation de Mise sur le Marché

Nos partenaires 2015

apidistribution Api Distribution
501 Boulevard Alfres Daney 33300 BORDEAUX – FRANCE
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– DTML
Apiforme – DTML
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Route d’Or Apiculture
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Portes ouvertes les 27, 28 et 29 mars 2014 de 9h à 12h et de 14h à 17h30.
Visite de la menuiserie pendant les 3 jours.

Südzucker AG Südzucker AG
Mannheim / Ochsenfurt, Postfach (BP) 1164, 97195 Ochsenfurt ALLEMAGNE
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Nos partenaires

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– DTML
Apiforme – DTML
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Email: apiforme@gmail.com
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Route d’Or Apiculture
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Portes ouvertes les 27, 28 et 29 mars 2014 de 9h à 12h et de 14h à 17h30.
Visite de la menuiserie pendant les 3 jours.

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Les récoltes

Un cadre plein de miel

C’est l’été, on pense d’abord récoltes de miels. Mais il y a aussi la propolis, le pollen, la cire que nous, petits apiculteurs pouvons récolter dans nos ruches. Il y a aussi tous les petits fruits que nous pouvons trouver dans et autour de nos ruchers. C’est aussi le moment de s’arrêter un peu, le soir à la fraîche, pour observer la campagne, la nature, le ciel et redécouvrir toute la biodiversité qui nous entoure et que nous avions un peu oubliée, trop pris par nos différentes activités de nos vies respectives. Aujourd’hui, nous allons parler de la récolte du miel.

Cadre operculéLa récolte du miel.
On a souvent l’habitude de dire que l’apiculteur doit récolter le miel mûr. Mais qu’est ce que c’est que du miel mûr ? C’est un miel dont on a attendu que l’eau en excès ait été retirée du nectar par nos abeilles. S’il y a présence de couvain dans les cadres de miel dans les hausses, je conseille de laisser les cadres de miels tels quels. Dès que le couvain sera né, les abeilles rempliront les cellules ayant contenu du couvain par du nectar. Évidemment, il faudra reculer la récolte d’une semaine ou deux. Reste le cas des miels à cristallisation rapide, type miels de colza. Il faut les récolter dans les huit jours qui suivent la fin de la floraison des fleurs et ce quel que soit le temps : pluvieux ou venteux, il faut y aller. Après il est cristallisé et il devient impossible à extraire, sauf à le redonner à travailler aux abeilles, ce qui peut se faire. Nous en reparlerons une autre fois.

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Quid du lien entre immunité individuelle de l’abeille et varroase?

varroa-jacobsoniRésumé : Plusieurs pays, dont la France, ont subi d’énormes pertes d’abeilles mellifères Apis mellifera ces dernières années. Cet effondrement des colonies repose sur une combinaison de plusieurs facteurs : pollution par les pesticides, bouleversement du milieu naturel mais également prolifération des parasites de l’abeille. Parmi les parasites mis en cause, l’acarien Varroa destructor, responsable de la varroase, a des effets désastreux sur la vitalité de la colonie puisque les larves infestées meurent ou deviennent des adultes malformés inaptes à la survie de la colonie.
Récemment, des souches d’abeilles résistantes à V. destructor sont apparues spontanément au sein des ruchers non traités contre la varroase. Certaines de ces souches ont développé des stratégies de détection et d’élimination du couvain infesté, mais il apparaît que ces stratégies n’expliquent pas à elles seules l’ensemble du phénomène de résistance à la varroase. Ainsi, la première étude menée au laboratoire a consisté à déterminer, sur des souches présentant des degrés d’hygiénicité et des taux d’infestations différents, si des facteurs de l’immunité sont impliqués dans le phénomène de résistance à V. destructor. Les résultats de ces travaux montrent notamment qu’au sein du rucher étudié, les abeilles composant les colonies les moins infestées possèdent une hémolymphe dotée d’une activité antibactérienne importante. L’immunocompétence de ces abeilles est également liée à une plus forte activité oxydante.
Ces observations suggèrent une implication des facteurs de l’immunité individuelle dans le phénomène de résistance des abeilles à la varroase et ouvrent des perspectives d’étude des mécanismes moléculaires à l’origine de cette résistance.

Introduction : Varroa est originaire d’Asie du Sud-Est et a été découvert en 1904 dans le couvain de son hôte d’origine, l’abeille orientale (Apis cerana). En France, c’est en 1982 que l’acarien a été identifié pour la première fois dans les couvains d’abeilles locales. Un an plus tard environ, l’acarien s’était répandu de l’Alsace à la Côte d’Azur. Cette dissémination rapide n’est que le reflet de la situation mondiale puisqu’en trente ans, le varroa a progressé de l’Asie du Sud Est jusqu’en Europe occidentale (Sammataro et al., 2000). Cet acarien touche aussi bien les larves que les adultes et entraîne de graves troubles du développement rendant les abeilles inaptes au travail de la colonie (Vanengelsdorp et al., 2009).
Ces dernières années, des souches d’abeilles naturellement résistantes à V. destructor sont apparues spontanément dans les colonies d’abeilles infestées par le varroa. Certaines de ces souches maintiennent un taux faible de varroase notamment grâce à leur capacité à détecter et éliminer le couvain infesté (Ibrahim et Spivak, 2006). L’abeille asiatique Apis cerana semble d’ailleurs elle aussi posséder cette capacité. Mais les travaux récents font apparaître de plus en plus clairement que ce n’est pas le seul mécanisme naturel de résistance à V. destructor. L’abeille pourrait, en particulier, s’appuyer sur son système immunitaire pour lutter contre la varroase. En effet, une étude récente a montré que la varroase déclenche chez l’abeille une réponse immune qui se caractérise notamment par une augmentation de la synthèse des peptides antimicrobiens : abaecine, défensine et hyménoptaecine (Gregorc et al., 2012). Tandis qu’une étude génomique menée par Behrens et coll. sur une lignée d’abeilles résistantes à la varroase a permis de mettre en évidence l’implication dans la résistance à la varroase d’une région du chromosome 7 contenant un gène de régulation de la réponse immune et du développement de l’abeille (2011). Ces résultats s’opposent toutefois à des données plus anciennes, dans lesquelles un effet immunosuppresseur de varroa sur l’abeille avait été démontré. C’est ainsi qu’il a été établi que l’infestation par V. destructor entraîne une diminution de l’expression de gènes codant pour des peptides antimicrobiens et des enzymes du système immunitaire (phénol oxydase, glucose déshydrogénase, glucose oxydase et lysozyme) (Gregory et al., 2005 ; Yang et Cox-Foster, 2005). Des investigations récentes précisent que l’immunosupression pourrait être directement due, comme pour de nombreux autres arthropodes piqueurssuceurs, à des composés immunosuppresseurs présents dans la salive de Varroa (Richards et al., 2011). De même, alors que l’infection par le Deformed Wing Virus (DWV) est fréquente chez l’abeille et peut rester bénigne, celle-ci se révèle mortelle en présence de Varroa. Cette synergie pathogénique qui profite à la fois au virus et à l’acarien pourrait, comme c’est fréquemment le cas chez les arthropodes ayant adopté ce mode de vie, être une relation de mutualisme dans laquelle les immunosuppressions virale et salivaire bénéficient aux deux partenaires (Gregory et al., 2005 ; Shen et al., 2005 ; Yang et Cox-Foster, 2007 ; Boncristiani et al., 2009 ; Gregorc et al., 2012). Enfin, d’autres synergies virus-Varroa pourraient exister tant le nombre de virus inoculés à l’abeille par cet acarien est grand (Genersch et Aubert, 2010). C’est pourquoi, la réponse immune de l’abeille à Varroa pourrait être grandement influencée par les virus dont il est le vecteur.
Ces travaux semblent donc indiquer dans leur ensemble qu’il existe dans la relation abeille-Varroa, comme dans l’immense majorité des relations hôteparasite, une lutte à l’échelle individuelle au cours de laquelle l’abeille déploie ses défenses immunitaires et Varroa lui oppose une série de mécanismes d’immunomodulation.
Ces derniers sont issus de la longue co-évolution entre Varroa jacobsoni et A. cerana, laquelle résiste mieux à la varroase et semble de façon très intéressante être immunitairement mieux armée qu’A. mellifera (Xu et al., 2009). Malheureusement les données sur l’implication des molécules effectrices de la réponse immune de l’abeille dans le phénomène de résistance à la varroase sont inexistantes. Pour cause, l’étude des mécanismes de l’immunité anti-Varroa est techniquement très difficile. C’est pourquoi le laboratoire s’est proposé de contourner le problème en comparant les capacités immunitaires des abeilles provenant de colonies ayant des taux de varroase différents. Le but étant de déterminer s’il existe un lien statistique entre la quantité de molécules effectrices de l’immunité dans les abeilles et le taux de varroase de la colonie. Pour ce faire, le niveau de transcription de gènes codant pour des protéines de réserve, de l’immunité, et de protection contre le stress oxydant a été mesuré. L’activité phénol oxydase ainsi que le pouvoir antimicrobien de l’ hémolymphe a également été évalué. Cette étude est la première à évaluer et discuter les corrélations entre l’immunité individuelle de l’abeille et le taux d’infestation de la colonie par le varroa.

Matériel et méthodes : Au rucher Bolt (Toulouse), qui n’est constitué que de colonies non traitées, le taux d’infestation par Varroa des adultes et du couvain ainsi que l’hygiénicité des colonies a été mesuré. Un score a été attribué à chaque colonie en ce qui concerne l’agressivité et la productivité. Au début de l’été 2010, onze colonies ont été sélectionnées et des butineuses ont été récoltées et directement analysées (n = 88). Les abeilles ont ensuite été pesées, l’hémolymphe prélevée, stockée à -80°C et l’ARN total a été extrait et transformé en ADN complémentaire. Les niveaux d’expression des gènes de l’abaecine, de la défensine, de l’hyménoptaecine, de la glucose déshydrogénase, de la glucose oxydase du lysozyme et de la phénol oxydase ont été mesurés. Le pouvoir antimicrobien des différentes hémolymphes contre un bacille à Gram négatif Escherichia coli et un coque à Gram positif Micrococcus luteus a été quantifié et les activités enzymatiques de la phénol oxydase, de la glucose oxydase et de la glucose déshydrogénase évaluées. Parallèlement, le niveau d’infection par le bacille de la loque américaine (Paenibacillus larvae), l’acute paralysis bee virus, le black queen cell virus, le chronic bee paralysis virus, l’Israel acute paralysis virus, le kashmir bee virus, le sacbrood virus a été mesuré. Des gammes standard ont été préalablement réalisées pour chaque transcrit étudié ainsi que pour chaque activité enzymatique quantifiée. Les niveaux d’expression des gènes étudiés ont été référencés grâce à un gène de ménage et tous les résultats analysés statistiquement.

 

Sommaire Abeille de France N° 992 – Juin 2012

3 EDITORIAL (Y. VEDRENNE)
Les 3 points
4 ABONNEMENT
Bulletin d’abonnement 2012
Assurances (nouveau : abonnement en ligne possible : https://www.labeilledefrance.com)
5 SOMMAIRE
6 REVUE DES REVUES (C. LABADIE)
Le retour du bourdon originel par Nikki Gammans (Bee Craft – mars 2012)
Réactivation de la station d’accouplement du Frère Adam dans le Dartmoor (American Bee Journal – mars 2012)
Le marché du Miel : l’Argentine (American Bee Journal – mars 2012)
8 INFOS PRATIQUES
Magasin, stages, renseignements divers
10 INFOS ACTUALITES
OGM, Cruiser, dernières informations
11 LA RUBRIQUE DU NEOPHYTE (F. MOREAU)
Les récoltes
19 TERRE DES HOMMES, PLANETE DU MIEL (P. SCHWEITZER)
Le décret du 30 juin 2003 par le petit bout de la lorgnette (1ère partie)
23 SANTE DES ABEILLES (A. VETILLARD, C. VIDAU, M. BOLT, J. TABART)
Quid du lien entre immunité individuelle de l’abeille et varroase ?
27 LA PLANTE DU MOIS (J. PIQUEE)
La Bourdaine ou bois noir ou à bois à poudre (Frangula dodonei, frangula alnus, rhamnus frangula)
29 NOTRE VIE
Quelques nouvelles de Vincennes
Partenariat Orange
Réapprovisionnement
Les espaces verts se couvrent d’abeilles.
L’installation à grande échelle de ruchers pédagogiques communaux : une expérience unique en France
Conservatoire de l’Abeille noire (Syndicat du Calvados)
33 INFOS ENVIRONNEMENT (J. KIEVITS)
Le défenseur du peuple demande le retrait des autorisations de l’imidacloprides
35 COURRIER DES LECTEURS
Marque-reine (G. POMMEAU)
Un élevage insolite (M. Mme DONCHE GAY)
36 CIRCUIT PORTO LISBONNE (Sara)
Spécial apiculteurs du 20 au 27 septembre 2012
37 PAGE DES LIVRES
Tarif, bon de commande, Nouveauté
39 COTE CUISINE (Arlette JEHANNO-BRUN) 
Crumble rhubarbe, pêche
41 SOCIETE CENTRALE D’APICULTURE
Tarif
Ruchers éloignés du domicile (Y. LE CUNUDER)
Classe verte pour les abeilles (MM. DUROSELLE et LE CUNUDER
43 INFOS REGIONALES
34, 50
45 PETITES ANNONCES

Editorial 992 – Juin 2012

champ-colzaLes 3 points

Passée l’effervescence de l’élection, nous avons, à l’issue de la composition des différents Ministères, pris contact avec l’agriculture et l’écologie, toutes deux essentiellement concernées par les problèmes apicoles. Nous avons évoqué nos inquiétudes qui s’inscrivent dans les dossiers suivants : les pesticides dont les doses sublétales sont extrêmement destructrices pour nos colonies, les OGM qui n’ont pas prouvé leur innocuité et dont la majorité des français ne veut pas et le frelon asiatique pour lequel des travaux peu ou pas suffisamment soutenus pour trouver des moyens de lutte efficace, étaient sans réponses réelles de l’Administration. Il nous faudra sans doute encore attendre le devenir de certains Ministères dans les prochaines semaines pour que nous puissions exprimer oralement nos inquiétudes, nos demandes et nos souhaits. Dans le contexte économique difficile actuel ils ne sont pas sources de demandes de crédits considérables mais bien plus de demandes assorties du bon sens, de la bonne volonté et de la compréhension mutuelle de tous les partenaires. Nous n’oublierons pas, comme nous l’avons maintes fois répétés, c’est toujours l’administration qui décide.
Revenons sur quelques faits marquants ces derniers jours :
* Après l’interdiction de la culture du MON 810 en France et la confirmation de cette interdiction par le Conseil d’Etat dans un arrêt du 18 mai 2012, l’EFSA a publié le 21 mai un avis négatif sur la suspension de la mise en culture du maïs génétiquement modifié. Je cite « le groupe d’experts de l’EFSA n’a trouvé dans la documentation remise par la France aucune preuve scientifique démontrant un risque pour la santé humaine ou animale ou pour l’environnement et pouvant justifier l’adoption de mesures d’urgence au sens de l’article 34 du règlement ». Selon M. Frédéric VINCENT porte-parole du Commissaire européen à la santé, M. John DAILY, la Commission réfléchit aux suites à donner à l’affaire. N’oublions quand même pas que Bruxelles a juridiquement le droit de demander à Paris de lever son interdiction. C’est finalement le prochain Conseil des Ministres de l’environnement qui se tiendra le 11 juin à Bruxelles qui débattra du sujet. Nous connaîtrons alors la position du gouvernement français. Le 28 juillet dernier, Monsieur le Président de la République ne s’était pas exprimé sur ce sujet. Nous confirmons qu’en la circonstance le principe de précaution doit prévaloir. Reste que les deux sociétés installées dans la région Midi-Pyrénées ont également saisi le Conseil d’Etat sur le fond, rejointes par l’association générale des producteurs de maïs.
En France, la dernière autorisation renouvelée en 2011 a aussitôt été dénoncée par le SNA comme par d’autres. Le dossier est maintenant entre les mains du Tribunal administratif de Versailles et chacun de nous connaît les lenteurs de cette juridiction. Mais peut-être que les dernières informations susciteront l’envie de trancher sur le sujet. Mais le maïs n’est pas seulement concerné puisque en Suisse du colza génétiquement modifié pousse de façon sauvage dans la région Bâloise. C’est ce que dénonce Greenpeace sur son site. Sur 136 plantes expertisées, 29 se sont révélées modifiées. N’oublions pas que des graines peuvent germer même après plusieurs années de dissémination dans la nature.
* Concernant les AMM Cruiser, c’est avec satisfaction que nous avons appris que le nouveau Ministre de l’Agriculture envisageait de la retirer sur colza.
Les problèmes rencontrés ne s’arrêtent pas seulement aux abeilles et aux autres pollinisateurs. L’être humain est d’abord une première victime et le décret publié le 6 mai au journal officiel marque le début de la reconnaissance des victimes des produits phytosanitaires. Le lien de causalité établi entre la maladie de Parkinson et les pesticides se rapporte aux termes de pesticides, aux produits phytosanitaires et phytopharmaceutiques à usage agricole et aux produits destinés à l’entretien des espaces vertes ainsi qu’aux biocides et aux antiparasitaires vétérinaires. C’est une déclaration qui ouvre de nombreuses portes. C’est aussi un moyen pour l’agriculteur d’être pris en charge en fonction de son taux d’incapacité à poursuivre son travail. Le lien Parkison / pesticides est donc officiellement reconnu.
Le 30 mai ont été présenté les travaux du Laboratoire de Santé, Travail et Environnement de Bordeaux qui ont réussi à démontrer à l’initiative de Madame BALDI que les fonctions cognitives comme la mémoire, la capacité de concentration et la vigilance souffrent de l’exposition prolongée aux pesticides. Au-delà de 10 années, 50 % des viticulteurs souffrent d’une détérioration de leur santé. Les chercheurs confirment également que ceux-ci peuvent favoriser l’apparition de maladies neuro-dégénératives comme Alzheimer. Le recueil des informations s’achèvera fin 2012.
Une bonne nouvelle : le Conseil de l’Union Européenne a adopté en seconde lecture le projet de règlement visant à renforcer le contrôle de la mise sur le marché et l’utilisation de produits biocides regroupant notamment les pesticides à usage non agricole.
Ces biocides sont des produits chimiques destinés à éliminer des organismes nuisibles (insectes, microbes, rongeurs, bactéries), tels que des désinfectants ménagers mais aussi les produits antiparasitaires de traitement du bois, des eaux, les peintures marines.
Cette interdiction des produits ne concerne plus uniquement leur usage dans l’Union Européenne, mais aussi les articles importés. Ce règlement s’appliquera seulement dès septembre 2013 avec comme d’habitude une période transitoire pour certaines dispositions. Mais il faudra attendre dès 2020 pour l’éradication de la totalité. Toutes ces nouvelles sont assorties soit de menaces de décisions contraires de l’Autorité européenne ou bien alors de délais très longs dans l’application définitive des textes. Mais c’est un progrès essentiel du combat porté par non seulement les organisations environnementales et les apiculteurs en particulier mais aussi par tous les citoyens qui pensent que l’on peut vivre autrement.
Reste que certaines nécessités économiques risquent de perturber le bon déroulement de ces évolutions positives. ?

Le numéro en cours

abeille de france 1054 

Découvrez le numéro de février 2018 de l’Abeille de France :

Editorial

Sommaire

Vie des Syndicats

Petites annonces

Crumble rhubarbe, pêche

Crumblerhubarbe peche
crumble_rhubarbe_peche Ingrédients pour 5 crumbles :

  • 150g de farine
  • 75g de beurre ou matière grasse végétale
  • 120g de sucre en poudre
  • 4 branches de rhubarbe
  • 2 pêches
  • 2 grosses cuillères à soupe de miel
Préparation :

Préparer la rhubarbe : laver, éplucher, couper en petits tronçons 4 branches de rhubarbe.
Cuisson entre compote et confiture : pour 500 g de dés de rhubarbe, ajouter 200 g de sucre et 2 grosses cuillerées à soupe de miel. Laisser rendre l’eau de la rhubarbe puis cuire environ 20 min. à feu vif. Laisser refroidir.
Pâte à crumble : mélanger la farine et le sucre en poudre dans une terrine, ajouter la matière grasse souple et égrener entre les mains cette préparation qui doit ressembler à du sable.
Couvrir le fond des ramequins d’une grosse cuillerée à soupe de pâte en appuyant un peu, puis une cuillerée à soupe de rhubarbe cuite, couvrir de dés de pêche, puis à nouveau une grosse cuillerée à soupe de pâte en appuyant.
Cuire, th. 180° pendant 30 min. Déguster tiède tel quel ou avec une boule de glace à la vanille.

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L’Abeille de France d’avril 2024 – N°1122

Edito de Frank ALÉTRU, Président du Syndicat National d’Apiculture et Vice-président de l’Association des Apiculteurs professionnels européens...