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OGM : Décisions importantes.

Relevés au Journal de l’Environnement. Voir l’Abeille de France de février pour plus d’informations.

La Commission européenne a pris acte, lundi 16 février, de la décision de BASF de renoncer à développer des produits transgéniques pour le marché européen et n’autorisera aucun OGM avant d’avoir obtenu un accord sur les règles pour leur culture.

Le numéro un mondial de la chimie a décidé de renoncer au développement de toutes les cultures génétiquement modifiées destinées au marché européen: Amflora, Modena et Amadea, trois pommes de terre renforcées en amidon destinées à l’industrie, ainsi qu’une variété de blé conçue pour résister à des attaques fongiques.

Le Haut conseil des biotechnologies (HCB) a rendu, aujourd’hui 17 janvier, son avis sur la coexistence des cultures d’organismes génétiquement modifiés (OGM) avec les autres productions (1). Une coexistence qu’il juge possible sous conditions alors que plusieurs associations la jugent irréalisable en pratique.

L’avis du HCB avait été requis par le ministère de l’agriculture, le 23 septembre 2010, afin de préciser les conditions techniques relatives à la mise en culture, à la récolte et au stockage de plantes OGM pour minimiser leur présence accidentelle dans les cultures conventionnelles.

Le HCB estime que cette coexistence est possible à condition d’instaurer une distance de sécurité et une rotation des cultures. Pour cela, il envisage deux cas de figure. Dans l’hypothèse d’un taux d’OGM inférieur à 0,1% dans les cultures conventionnelles (selon sa recommandation), le Haut conseil préconise le respect de certaines distances entre les types de culture.

Dans l’hypothèse d’un taux inférieur à 0,9% (pour lequel l’étiquetage de la mention OGM ne s’impose pas, selon la réglementation européenne), les mesures techniques actuelles peuvent convenir, selon le HCB.

Il note qu’il est impossible de formuler des conditions techniques…

 

(1) http://www.hautconseildesbiotechnologies.fr/IMG/pdf/111221_Avis_CS_Coexistence_Avis_CS_HCB.pdf

 

Nous étions présents le 17 janvier nous compléterons l’information dans le prochain numéro de février 2012 de l’Abeille de France.

L’agriculture évolue-t-elle favorablement à l’égard des abeilles?

AbeillesJean Dotter et Grard MicloDans la pléthore d’informations qui circulent actuellement sur les abeilles, il n’est pas facile de se faire une opinion juste. Le public nous demande souvent de façon plus ou moins inquiète « Comment vont vos abeilles? », Question à laquelle l’apiculteur a parfois du mal à répondre et qui en cache une autre:« l’environnement naturel et notamment les pratiques agricoles et la réglementation évoluent-elles défavorablement à l’égard des abeilles? », C’est à cette dernière question que je vais essayer de répondre dans la mesure de mes modestes moyens, Le mieux pour la compréhension est de dresser un inventaire des mesures prises récemment à l’égard de l’agriculture mais qui impactent aussi notre environnement et éventuellement nos abeilles :

– La directive zone vulnérable : cette mesure classe par exemple la Seine-Maritime de la sorte et oblige à mettre en place des couverts hivernaux dès 2012 sur toutes les terres laissées habituellement nues en hiver, C’est ainsi que l’on voit fleurir des champs de moutarde dès le mois d’octobre, Les agriculteurs trouvent que la réglementation va trop loin car l’implantation, voire l’intérêt de ces couverts n’est pas évident surtout sur des récoltes tardives, Pour l’apiculteur, le bénéfice n’est pas évident chez nous à cause de la floraison tardive de ces couverts. Par contre il n’est pas exclu que certains couverts ne fleurissent qu’au printemps.

– Les bandes tampons le long des cours d’eau : cette règle n’est pas nouvelle, elle date de 2007 mais elle a été redéfinie en 2010 et vise à protéger la qualité des cours d’eau. Elle précise qu’une bande de terre non cultivée d’au moins 5 mètres de large doit être implantée le long de tout cours d’eau répertorié sur les cartes au 1/25 000 (en plein ou en pointillé). cette règle précise que le sol doit être couvert. Le pâturage et le fauchage sont autorisés mais pas les traitements phytosanitaires. Les espèces autochtones sont autorisées dont les légumineuses mais pas en culture pure.

– Le plan écophyto 2018 (dans le cadre du Grenelle de l’environnement) : il prévoit que d’ici 2018, il Y ait réduction (si possible de 50 % de l’utilisation des produits phytosanitaires, Je peux dire que pour le blé, on sait faire mais il faut que l’agriculteur accepte entre 5 et 10 % de rendement en moins qu’il va compenser en bonne partie par des charges et du travail en moins, Par contre, le négociant perd sur la collecte et sur la vente des produits. Autant dire que la résistance à cette mesure va être forte, même si L’état met des moyens actuellement pour créer un réseau de fermes de références.

– La réglementation sur le maintien des particularités topographiques: les éléments topographiques sont des surfaces non cultivées au peu intensifiées qui sont des éléments du paysage comme les haies, les vergers haute tige, les mares et leurs abords, les fossés, les prairies humides ou classées Natura 2000, et les jachères dont les jachères mellifères auxquelles est attribué un coefficient de 2. Autrement dit 1 ha de jachère mellifère équivaut à 2 ha de Surface Equivalente Topographique (SET). La réglementation prévoit que ces SET représentent 1 % de la surface agricole utile en 2010, 3 % en 2011 et 5 % en 2012. Pour les apiculteurs, cela peut paraître intéressant car ces surfaces constituent souvent la base de l’alimentation de nos abeilles. Pourtant, il ne faudrait pas croire qu’elles vont être multipliées par 5 en 2 ans. En effet, la Seine-Maritime est un département où ces surfaces sont déjà bien présentes naturellement. Bien que n’ayant pas de statistique précise, il semble que peu d’exploitations agricoles soient effectivement touchées même par le taux de 5 % de SET. Peut-être un peu dans certains secteurs du Pays de Caux, et encore. La Beauce, par contre serait assez concernée. Précisons aussi que cette mesure remplace celle sur le gel obligatoire abandonnée en 2008.

– La certification phytosanitaire: c’est une mesure qui prévoit que tous les agriculteurs reçoivent, d’ici 2014 une formation pour les sensibiliser d’une part aux risques et aux moyens de protection et de préservation de l’environnement dans l’utilisation des produits phytosanitaires, d’autre part pour leur montrer qu’il existe des moyens de réduire leur consommation d’intrants, Un dispositif parallèle concerne tout le secteur de la prescription avec, en principe, obligation de distinguer les structures de vente et de conseil. Avec tout le personnel du conseil et de la distribution en plus des agriculteurs, c’est presque un million de personnes qui vont recevoir une [petite) formation complémentaire, Il y peut y avoir un impact de ces mesures à moyen terme, mais ne nous leurrons pas, c’est surtout dans la formation des jeunes que les répercussions peuvent être importantes. Or sur ce point, je constate et ne suis sans doute pas le seul, que beaucoup de jeunes, et notamment de jeunes techniciens de l’agriculture, sont déjà très sensibilisés à la protection de l’environnement. Le mouvement va se poursuivre, c’est certain, mais les choses bougeront lentement, presque imperceptiblement pour le grand public.

Ces mesures réglementaires partent d’une intention manifeste d’améliorer la situation dans le sens d’une meilleure prise en compte des préoccupations environnementales. Amélioreront-elles les choses vis-à-vis de l’abeille? Les apiculteurs n’en sont pas convaincus car ces mesures sont très générales et visent d’abord la protection des eaux et du cadre de vie. Mais il existe aussi des points d’achoppement qui cristallisent encore le mécontentement des apiculteurs. Malgré quelques restrictions (provisoires) sur l’utilisation du Gaucho et Regent sur maïs et tournesol, l’administration continue d’autoriser des produits ou des pratiques jugés dangereux pour les abeilles.

Au niveau des produits, c’est le cas du Cruiser, insecticide de traitement de semences autorisé sur maïs et petit cousin des précédents, ou du Proteus, insecticide reconnu dangereux pour les abeilles et autorisé sur des insectes parasites du colza, notamment le charançon des siliques qui se développe à partir de la floraison. En même temps, il y a eu le retrait de produits mal aimés des apiculteurs comme l’endosulfan. le lindane et pas mal d’autres. Il y a aussi pour le Cruiser l’obligation de mettre des déflecteurs à air sur les semoirs pneumatiques pour éviter le rejet de poussières très toxiques pour les abeilles. Sachons donc reconnaître les avancées même si tout ne nous paraît pas toujours aller dans le bon sens.

Brochette de Saint-Jacques

Brochettes de St Jacques
coquille_st_jacques Ingrédients :

  • 1 rouleau de pâte feuilletée
  • oeuf
  • coquilles St Jacques (3 par personne)
  • échalottes
  • beurre demi-sel
  • miel liquide
  • amandes hachées
  • 1/2 verre de cidre
  • sel, poivre
  • Piques en bois
  • Idée d’accompagnement : fondue de poireaux
Préparation :

Découper la pâte feuilletée en forme de coquilles. Battre un œuf et enduire la pâte ainsi découpée avant de la faire cuire à four chaud une quinzaine de minutes. Laisser refroidir.

Embrocher trois noix de coquilles 5t Jacques sur des piques en bois

Dans une poêle, faire rissoler deux échalotes finement ciselées dans un peu de beurre demi sel.
Ajouter des amandes hachées et une cuillerée à café de miel liquide.
Lorsque le mélange épaissit, arrêter la cuisson avec un demi verre de cidre; laisser sur feu doux quelques minutes.

Au moment de dresser le plat : Saler et poivrer les brochettes. Les saisir dans du beurre bien chaud deux minutes de chaque côté. Servir avec la sauce au cidre et une fondue de poireaux.

Sommaire Abeille de France N°987 – Janvier 2012

2 PAGE DES VŒUX
3 EDITORIAL (V. VEDRENNE)
Bonjour 2012 (Vespa, OGM, Pesticides . .)
4 ABONNEMENT
Bulletin d’abonnement 2012 Assurances
5 SOMMAIRE
6 REVUE DES REVUES (C. LABADIE)
La recherche sur la santé de l’abeille va être activée par un nouveau test sur l’efficacité des traitements par Dr Max WATKINS (Bee Craft, novembre 2011)
Les guêpes par Richard BALL (Bee Craft – août 2011) Nouvelles du monde de l’apiculture; véritable solution durable pour les apiculteurs (Bee Craft – décembre 2011)
La Classe par Jerry Hayes (American Bee Journal- novembre 2011)
8 INFOS PRATIQUES
Ouverture magasin, horaires des bureaux, déclaration accident …
9 ACTUALITES
Communiqué S.N.A. / Abeille de France Et pour confirmer (M. BONNEAU)
Protection des abeilles butineuses contre le frelon asiatique Vespa Velutina : quel bilan pour l’Association apicole l’AREXA (J.F. BARITEAUD)
12 INFOS DERNIERES
Stages et manifestations diverses
13 INFOS ENVIRONNEMENT
Agroforesterie : honey à la barbe de l’agrochimie (B. LAMIDEL)
15 LA RUBRIQUE DU NEOPHYTE
Janvier, un nouveau départ ….
L’Apiculture provençale en janvier 2012, c’est quoi? (F, MOREAU)
20 TERRE DES HOMMES, PLANETE DU MIEL (P. SCHWEITZER)
Les sucres en apiculture – 5ème partie
23 LA QUESTION DU MOIS
Les abeilles dorment-elles? (F. ANCHLING)
25 POINT DE VUE
L’agriculture évolue-t-elle favorablement à l’égard des abeilles? (V. BONDOIS)
27 LA PAGE DES LIVRES
29 DETENTE
Circuit Porto Lisbonne
30 COTE CUISINE (A. BRUN)   
Brochettes de coquilles Saint-Jacques miellées
31 SOCIETE CENTRALE D’APICULTURE
Tarif
Les systémiques, c’est pas automatique (G. BODDAERT)
33 METIER
Extrait du contrat d’assurance collective des groupements apicoles
40 INFOS REGIONALES
01,10,17, 34.37,38,42,44,50,74,75,77,83,91. ?

Editorial 987 – Janvier 2012

987

Bonjour 2012 (Vespa, OGM, Pesticides . .)

Frelon: Mme la Ministre de l’Ecologie s’est déclarée favorable à la proposition du Député FOLLIOT qui souhaite que cette espèce qualifiée d’invasive soit classée nuisible avec tous les moyens adaptés pour enrayer cette dangereuse prolifération, Pour la Ministre, classer l’espèce ne permettrait pas d’un coup de baguette magique de trouver une solution de lutte appropriée, Elle permettra seulement aux collectivités locales et aux services départementaux d’incendie et de secours d’intervenir plus systématiquement.
Cette décision tardive ne fait que confirmer les heureuses initiatives déjà prises dans certains départements et certaines régions pour aider les apiculteurs, Il aura fallu attendre plusieurs années pour envisager une solution qui tombait sous le sens, Dès l’apparition du phénomène nous avions déjà saisi son prédécesseur et nous avons récemment encore rencontré des responsables de son Ministère sur le sujet. La réponse était toujours la même: administrative et alambiquée, Peut-être aurait-il fallu qu’un beau nid s’accroche à proximité du rucher de Madame le Ministre, rucher que nous avons installé voici quelques années et dont le suivi est assuré par le Président d’un syndicat par ailleurs formateur au rucher national. Mais en fait, si la loi aboutit, le passé est gommé mais l’avenir reste plein d’incertitudes car au seuil d’infestation où nous sommes, rien ne pourra vraisemblablement arrêter définitivement le prédateur.

OGM
Relayée par 17 organisations ou associations apicoles ou environnementales, la pétition sur le site Internet et remise dans les syndicats doit rassembler un maximum de signatures, Il devient nécessaire comme s’y sont engagés les plus hauts responsables de l’Etat, qu’un nouveau moratoire soit déposé, Les inquiétudes et les impacts environnementaux exacts sur la santé humaine des OGM existent. Notre modèle agricole est lui aussi en phase de problématique lourde: dissémination, biodiversité, marge de manœuvre des agriculteurs, coexistence des modes de production . Tous ces problèmes ne peuvent être balayés par une décision arbitraire européenne et alors même que les citoyens européens dans leur ensemble et certains Etats rejettent fermement ce passage en force d’un semencier.

SIRET et déclaration de ruchers
Problème récurrent et intimement lié aux déclarations d’accidents des apiculteurs, mais aussi au calcul du montant de l’aide européenne: la déclaration annuelle désormais à confier au G.D.S. ovins bovins de son département. La condition préalable de l’obtention d’un numéro de SIRET soulève l’incompréhension des apiculteurs, la plus extrême méfiance et le refus de voir ainsi leurs coordonnées mises à la disposition d’une multitude d’organismes, quand ce ne sont pas également des commerçants.
Sur un test qui n’était pas anonyme, l’intéressée après avoir obtenu son SIRET s’est vue sollicitée par un tas d’organismes, pour son bien naturellement, avec quelquefois des factures pro-forma à la clé, laissant croire que celles-ci étaient définitives avec injonction de payer sous huitaine Mieux, la dernière en date est la publicité au profit d’une grande entreprise apicale alors même qu’elle était totalement inconnue de ce fournisseur.
A plusieurs reprises nous avons expliqué par écrit à la DGAL les réticences des apiculteurs face à ce dispositif et les conséquences multiples, Comme à l’accoutumée, les services se renvoient la balle sauf que peut-être lors d’une réunion récente, une fenêtre s’est entrouverte. En effet, l’un de nos administrateurs a reçu des assurances verbales que ce système pouvait évoluer C’est donc lors d’une prochaine réunion prévue en janvier que nous soulèverons à nouveau ce problème, Puisque c’est l’époque des vœux, souhaitons pour chacun des dossiers évoqués que l’issue soit favorable comme nous le voudrions également pour chacun des autres dossiers en cours, quelquefois anciens comme celui de St Gaudens, beaucoup plus récents, comme ceux du Cruiser et du Protéus,

Avec nos valeurs de travail, d’intelligence et de solidarité, nous avons l’ambition que le mouvement apicole soit le relais sur lequel vous pouvez compter, vous apiculteurs, consommateurs et défenseurs de l’environnement.
Nous essaierons de faire en sorte que personne ne soit laissé en bout de chemin.

Editorial 986 – Décembre 2011

986Une seule voix…

Les arrêtés 2007 et 2008 interdisant en France la commercialisation et la mise en culture des semences de maïs génétiquement modifiés Monsanto 810 ont été suspendus.
Le Conseil d’Etat a suivi un arrêt de la Cour européenne de justice et considéré que le Ministre de l’Agriculture n’avait pas le pouvoir pour prendre ces arrêtés : pas de moratoire sans en avertir la Commission.
Seules des mesures d’urgence face à un risque manifeste de mise en péril de la santé humaine animale ou de l’environnement relèvent de la compétence des états membres. Le Ministre devait donc apporter la preuve de l’existence d’un niveau de risque particulièrement élevé.
On croit rêver.
Des personnalités, des associations écologiques et bien sûr les syndicats apicoles ont demandé au gouvernement de prendre un nouvel arrêté. Un autre texte est légalement possible.
– Nous avons enregistré avec satisfaction la prise de position favorable du Président de la République.
– Attendons de voir mais réagissons.
– C’est ce qu’ont fait l’ensemble des associations et syndicats apicoles en collaboration avec les structures environnementales.
Une démarche commune au niveau de l’Europe, une pétition au niveau national (pages intérieures 10, 11,12) et un travail de fond mis en place par la coordination européenne des apiculteurs réunie à Bruxelles à l’issue d’une séance de travail du COPA-COGECA.
Nous pensions que les députés européens sensibilisés par les pertes d’abeilles avaient inclus dans leur résolution, votée à une majorité écrasante, ce problème OGM.
Ils se sont focalisés sur la recherche de nouveaux médicaments pour lutter contre les mortalités, quelques objectifs louables mais insuffisants :
– partage des résultats en matière de prévention des maladies de recherche entre tous les auteurs pour éviter les chevauchements et accroître l’efficacité,
– assouplissement des autorisations et mises à disposition des produits vétérinaires

mais

de grosses lacunes concernant l’effet des pesticides, les effets sanitaires et économiques des OGM et l’activité apicole.
Les firmes pharmaceutiques et les industriels seront pour nous, les principaux bénéficiaires.
Nous réaffirmons que :
– La coexistence des cultures OGM en plein champ est impossible, personne ne peut le passer sous silence
– L’abeille reste un élément incontournable de l’environnement, une réelle partenaire de la biodiversité.

Bonnes fêtes à tous.

Sommaire N° 986 – Décembre 2011

3 EDITORIAL (Y. VEDRENNE)
Une seule voix
4 ABONNEMENT
Bulletin d’abonnement
Assurances
5 SOMMAIRE
6 REVUE DES REVUES (C. LABADIE)
L’apiculture au sultanat d’Oman par Stephen Petersen (American Bee Journal – septembre 2011)
Le miel asiatique, interdit en Europe, inonde le marché U.S. par Andrew Schneider (American Bee Journal – octobre 2011)
Bulletin de nouvelles : une étude montre comment l’abeille tolère quelques pesticides synthétiques (American Bee Journal –Septembre 2011)
La classe par Jerry Hayes (American Bee Journal – Juillet 2011)
8 INFOS PREMIERES
Infos pratiques : horaires de nos bureaux, du magasin « Au Rucher »
Congés de fin d’année
Journées d’étude de Jos GUTH avec l’Oise Apicole
Communiqué sur le frelon asiatique
9 NOTRE VIE
Concours des miels de Savoie
Concours des miels du Dauphiné
Voyage apicole au Portugal
10-11-12 COMMUNIQUE DE PRESSE APPELANT A SIGNER LA PETITION OGM
Pétition OGM
Communiqué de presse et réaction des Euro Députés, groupe des Verts
13 LU POUR VOUS
Un observatoire de l’ambroisie (L’information agricole)
Inf’OGM dénonce un appel d’offres de l’Union Européenne (Valeurs Vertes)
La luzerne au service de la biodiversité, Colza Clearfiel, Un avenant surprenant sur les OGM, Epandage aérien (France Agricole)
Presse et alimentation animale
Riz OGM illégal
Usage de l’Imidaclopride
15 NOTRE VIE
Résultats de l’édition 2011 du Concours agricole national des Prairies fleuries (J.P. CHARPIN)
Premier concours national Chypriote organisé par le Syndicat Apicole de Chypre
16 LIBRE PROPOS
Anna Stasi : on la croyait morte ! (B. LAMIDEL)
17 LES PAGES DU DEBUTANT
Le temps au temps (Y. VEDRENNE, JP. VIELLARD)
23 TERRE DES HOMMES, PLANETE DU MIEL (P. SCHWEITZER)
Les sucres en apiculture – 4ème partie
26 L’ABEILLE DOMESTIQUE FACE AUX POLLINISATEURS SAUVAGES (Dr HEMMERLE)
30 ENVIRONNEMENT
Les transgéniques menacent l’apiculture mexicaine
32 COURRIER DES LECTEURS
La géobiologie (A. Bethmann)
Frelon asiatique (Syndicat de la Mayenne)
Roulotte et miel

 

33 TABLE DES MATIERES 2011

 

37 REGISTRE D’ELEVAGE 2012
Encart détachable
53 LEGISLATION
Déclaration de ruches
Numéro SIRET
57 LA PAGE DES LIVRES
Offre spéciale Noël
60 DOSSIER
Le frelon asiatique sur le territoire français (circulaire ministérielle)
77 SOCIETE CENTRALE D’APICULTURE
Tarif
Les confidences de l’abeille noire et de la fleur de potimarron (T. DUROSELLE)
79 INFOS REGIONALES
14, 17, 19, 27, 34, 44, 50, 57, 59, 60, 61, 75, 76, 81, 82
85 PETITES ANNONCES

Table des matières 2011

EDITORIAUX (DR BECKER, B. LAMIDEL, Y. VEDRENNE)
– Actualité apicole, réglementation, communauté européenne….

LA PAGE DES JEUNES … EN APICULTURE (F. ANCHLING)
– Un rayon de soleil ne fait pas le printemps …013 – 022 (n°976)
– Le printemps et ses conseils …011 – 018 (n°977)
– Caprices de printemps font tomber les fleurs …011 – 020 (n°978)
– En mai, fais ce qu’il te plaît », c’est la fête au rucher …011 – 022 (n°979)
– Enfin le mois des satisfactions …013 – 021 (n°980)
– R comme rupture(s) …011 – 015 (n°981)
– Au rucher, on prépare 2012 …019 – 028 (n°982)
– La mise en hivernage …013 – 023 (n°983)
– Bien au chaud …013 – 021 (n°984)
– Calme au rucher mais effervescence dans la miellerie …013 – 027 (n°985)
– Le temps au temps …017 – 022 (n°986)

REVUE DES REVUES (extraits traduits par C. LABADIE)
– Piège commercial pour prendre guêpes et frelons …008 (n°976)
– L’apiculture pour les débutants et les autres …008 (n°976)
– Le gouvernement annule le débat pro OGM …009 (n°976)
– La Classe …009 (n°976)
– Test d’effet sublétal de quelques produits chimiques utilisés couramment en apiculture …006 (n°977)
– Ce qui rend les abeilles moins actives : l’environnement social change leur horloge interne, fondation scientifique Israélienne …006 (n°977)
Sécurité alimentaire et pesticides …007 (n°977)
– Bulletin de nouvelles : explication du rôle de l’insuline dans le développement des castes chez les abeilles …007 (n°977)
– Les abeilles révèlent les secrets de l’inné et de l’acquis …006 (n°978)
– La mémoire des vieilles abeilles se détériore …006 (n°978)
– Les conseils de l’ancien …007 (n°978)
– Le marché du miel …007 (n°978)
– L’auto-destruction de varroa ? …006 (n°979)
– Angleterre, où sont passés les champs de bourrache …006 (n°979)
– Lettre à la direction : les pesticides néonicotinoïdes …007 (n°979)
– En Australie, les producteurs de reines et d’essaims contestent l’interdiction du Ministère de l’Agriculture U.S. …007 (n°979)
– Propriétés antioxydantes d’une nouvelle propolis soluble dans une eau non alcoolisée …006 (n°980)
– Islande : pays de fleu, de glace….et de miel …006 (n°980)
– La classe …007 (n°980)
– Bulletin de nouvelles : les abeilles privées de sommeil communiquent mal …007 (n°980)
– Bulletin de nouvelles : une phéromone augmente le nombre des butineuses et aboutit à des ruches en meilleure santé …006 (n°981)
– Bulletin de nouvelles : le nouveau destructeur de parasites est un traitement sans produits chimiques …006 (n°981)
– De l’amateur de guêpes à l’apiculture :pourquoi j’aime encore les guêpes polistes …007 (n°981)
– La classe …007 (n°981)
– Bulletin de nouvelles : une nouvelle technique pourrait aider à résoudre le mystère de la disparition des abeilles …006 (n°982)
– Varroa : résumé succinct …006 (n°982)
– Bulletin de nouvelles : saisie de 10560 gallons de miel contrefait dans un entrepôt à Salem Oregon …007 (n°982)
– La classe (mai 2011) …007 (n°982)
– Importance de la diversité de butinage pour la santé de l’abeille …006 (n°983)
– Compte-rendu de la conférence sur la recherche apicole, étude comparative sur deux espèces de Nosema …006 (n°983)
– Recherche avec des ruches reliées à un satellite …007 (n°983)
– La classe …007 (n°983)
– Votre miel est-il écologique ? Nouveaux standards pour un miel produit par B. Marterre et A. Varon …006 (n°984)
– La classe (juillet 2011) …007 (n°984)
– Les abeilles sont capables de voir l’irisation sur les fleurs …006 (n°984)
– Bulletin de nouvelles : le Bureau National du miel travaille sur un test de pureté du miel …007 (n°984)
– La classe (septembre 2011) …007 (n°985)
– Le marché du miel : l’Argentine …006 (n°985)
– Bulletin de nouvelles : où sont passées toutes les fleurs …006 (n°985)
– L’apiculture au Sultanat d’Oman …006 (n°986)
– Le miel asiatique interdit en Europe inonde le marché U.S. …006 (n°986)
– Bulletin de nouvelles : une étude montre comment l’abeille tolère quelques pesticides synthétiques …006 (n°986)
– La classe (juillet2011) …007 (n°986)

 

N° 985 – Novembre 2011

3 EDITORIAL (Y. VEDRENNE)
Bien que , …..

4 ABONNEMENT – INFOS PRATIQUES
Bulletin d’abonnement

5 SOMMAIRE

6 REVUE DES REVUES (C. LABADIE)
La classe par Jerry Hayes (American Bee Journal – septembre 2011)
Le marché du miel : l’Argentine (American Bee Journal – septembre 2011)
Bulletin de nouvelles : où sont passées toutes les fleurs (American Bee Journal – août 2011)

8 INFOS ENVIRONNEMENT
Eau industrielle, eau potable, pollution des eaux
Nitrates et pesticides : un budget pour les ménages français

9 INFOS PRATIQUES
Ouverture des bureaux, du magasin
Demandes d’aides pour la période 2011/2012
Cruiser OSR

10 INFOS DIVERS
Question publiée au J.O. du 05/07/2011 sur l’autorisation du Cruiser OSR
La chrysomèe s’en bat l’aile (Que Choisir)
Abeilles, chèvres, lapins : les dernières opportunités (l’Est-Eclair)

11 NOTRE VIE
Concours des miels de l’Abeille Lorraine
Concours des miels de Normandie
Créteil La Poste

13 LES PAGES DU DEBUTANT (F. ANCHLING)
Calme au rucher mais effervescence dans la miellerie

27 DECLARATION D’EMPLACEMENT DE RUCHER

29 TERRE DES HOMMES, PLANETE DU MIEL (P. SCHWEITZER)
Les sucres en apiculture – 3ème partie

32 FISCALITE
Tableau des éléments retenus pour le calcul des bénéfices agricoles forfaitaires, spécialité apiculture au titre de l’année 2010

35 SANTE DES ABEILLES
Déclaration annuelle des ruchers 2011 – 2012

36 PETITION CRUISER

37 COURRIER DES LECTEURS
Disparitions d’abeilles en question (C. COFFART)
Nid de frelons (A. DUPUIS)
Capture de frelons (M. SERVANT)
Graines engrais vert = danger (C. PAILLARD)

38 CULTURE (Cindy BITTETI, M. GHIRARDI , Prof. BARBATTINI)
Les abeilles dans l’Héraldique civique de la France (8e et dernière partie)

41 REPORTAGE
Mission humanitaire au Mali (J.P. VIELLARD)

43 SOCIETE CENTRALE D’APICULTURE
Tarif 2011
Hommage rendu à Claude RICHARD (G. BODDAERT)

45 INFOS REGIONALES
14, 17, 34, 38, 42, 44, 50, 51, 62, 67, 68, 74, 76

49 PETITES ANNONCES

51 DETENTE
Pages des livres : OFFRE SPECIALE

Editorial 985 – Novembre 2011

985

Bien que …

– pour le traitement des peupliers sources de propolis notamment, on sache très bien que le produit utilisé est dangereux pour les femmes enceintes, il continue d’être employé.
– l’interaction entre le parasite noséma et les pesticides cause un taux plus fort de mortalité et démontre aussi un potentiel d’affaiblissement des colonies, on feint de l’ignorer.
– les anomalies liées à l’AMM Cruiser, notamment les notions de risques acceptables, de dangerosité du produit (c’est écrit), de précaution à prendre avec les poussières, de synergie entre fongicides et insecticides, l’AMM a tout de même été autorisée alors que depuis trois ans pour un produit semblable, le Conseil d’Etat a remis en cause la décision du Ministre de l’Agriculture.
– le silence se fasse sur l’importance des cultures colza Cruiser, on parle de 40 % en Seine-Maritime, peut-être 8 à 10 % en Alsace, là encore le monde agricole reste muet.
Ce n’est pas la mesurette envisagée d’une augmentation de la TVA sur les phytosanitaires, essentiellement pour trouver l’argent manquant à l’Etat qui va ralentir la consommation. En effet le système fiscal permet aux utilisateurs de récupérer la plupart du temps cette taxe….
Alors que nous reste-t-il ? Nous organiser nous aussi, conduire des recherches, des expériences, des analyses, mais ce n’est pas pour autant que l’Administration voudra bien considérer qu’elle doit remettre en cause ses autorisations, tout au plus nous la verrons solliciter les fabricants pour qu’il présente de nouvelles études. Ce n’est pas non plus en organisant successivement à intervalles réguliers des manifestations parfois interdites ou dites spontanées, regroupant au maximum 80 à 100 personnes, mais la plupart du temps entre 20 et 40 qui donnera du poids à nos revendications. Souvenons-nous des grandes manifestations à Bruxelles, à Paris devant le Ministère avec des milliers de pétitions, devant l’usine fabriquant à l’époque certains pesticides. L’ensemble des acteurs apicoles était concerné, l’ensemble participait et nous avions entre 800 et 2000 défenseurs de l’abeille et de son environnement. Nous étions alors reçus, nous pouvions exprimer au plus haut niveau nos doléances. Mais au fait, qui finançait en grande partie ces cars affrétés dans les départements ? Qui prenait en charge la manifestation à Paris notamment en recueillant les autorisations nécessaires ? Qui mettait à disposition gratuitement des cars au départ de Paris comme ailleurs pour rejoindre Bruxelles ou l’usine de production de phytos ? Pour l’essentiel et presque toujours le S.N.A. sans distinction d’appartenance.
Alors aujourd’hui, il ne faut pas s’étonner lorsqu’on nous ignore, si certaines prestations dans la rue frôlent le ridicule.
APIMONDIA sera le grand absent de nos colonnes pour quelque temps encore. Nous n’y étions pas.Ignorés à la précédente session de Montpellier, dans l’impossibilité de connaître notamment le budget définitif de ce précédent rassemblement, ignorés également pour la mise en place éventuelle d’un stand France comme nous le réclamons à chaque Apimondia, nous nous sommes contentés d’avoir quelques observateurs qui rendront compte prochainement.
Notre dernière démarche s’est faite au niveau des Députés qui brusquement découvrent qu’une Amicale des apiculteurs au sein de l’Assemblée Nationale serait peut-être une bonne chose. Mais dans le même temps au plus haut niveau, nos demandes concernant par exemple la lutte organisée contre Vespa Velutina restent lettres mortes. Pourtant un fait divers douloureux récent atteste tout de même que la préoccupation de la sécurité des hommes et des animaux face à ce prédateur devient une nécessité pour celles et ceux qui sont chargés de veiller à notre sécurité, à notre bien-être et au devenir de nos abeilles.
Pessimiste direz-vous ? Non, réaliste et avec une envie commune à faire partager nos inquiétudes avec le monde étranger à l’apiculture pour qu’enfin dans le respect des intérêts de tous, on puisse retrouver un environnement et une société tolérants et respectueux de l’autre !

 

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