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Etiquetage supplémentaire sur nos emballages à miel

D’un commun accord les organisations, dont les logos figurent en tête du courrier, ont adressé ce texte au Ministre de l’Agriculture, au Ministre de l’Economie et au Secrétaire d’Etat chargé du Commerce. Toutes sont opposées à l’étiquetage relatif à l’âge du nourrisson par rapport à sa consommation de miel et également à la mention du risque de botulisme (1 cas non avéré à ce jour).

cp cr ffap fnosad fnsea sfm sna spmf unaf

Monsieur Le Ministre, 
Le 21 mars 2012, la Direction Générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des Fraudes (DGCCRF) a invité nos organisations apicoles à une réunion de discussion autour d’un projet de mise en place d’un étiquetage déconseillant la consommation de miel aux nourrissons âgés de moins de 12 mois, dans le cadre de la prévention des cas de botulisme infantile. 
En 2010, la DGCCRF avait présenté le même projet et un courrier du Président de la section apicole de la FNSEA avait attiré votre attention sur le caractère inapproprié de cet étiquetage. Par un courrier de réponse du 22 septembre 2010, vous aviez indiqué que cet étiquetage ne vous paraissait pas être la solution. 
A la suite de cette réunion, l’ensemble des acteurs de la filière est inquiet du fait que cette solution soit à nouveau proposée. La spore botulique est d’origine tellurique, elle peut donc aussi bien être présente dans la terre que dans des poussières. Il nous semble important de rappeler que sur sept cas de botulisme infantile déclarés en France depuis 2004, un seul est associé de manière probable à la consommation d’un miel dans lequel étaient présentes des spores botuliques. En conséquence, la mesure envisagée par le projet de décret sur l’étiquetage nous paraît disproportionnée par rapport au risque. Pour notre filière, une telle mention porterait une atteinte démesurée à l’image du miel. Elle constituerait un précédent par rapport à d’autres produits alimentaires. 
Nous sommes convaincus que le sujet du botulisme infantile doit faire l’objet d’une attention particulière. Au regard du public visé (une population bien identifiée de jeunes parents), informer de manière ciblée ces personnes au travers du personnel médical et dans les maternités, ainsi que mener en parallèle une démarche de maîtrise du danger, socle de la politique sanitaire mise en Œuvre au niveau français et européen, nous semblent être des solutions plus pertinentes et adaptées. La filière apicole s’engage ainsi à diffuser largement auprès de ses adhérents les bonnes pratiques destinées à prévenir la présence de Clostridium botulinum. Notre filière a la ferme volonté que le travail en cours sur le Guide de Bonnes Pratiques d’Hygiène en apiculture avance rapidement pour porter ses fruits à ce niveau. 
Un étiquetage obligatoire déconseillant la consommation du miel aux nourrissons de moins de douze mois sèmerait le doute sur une production déjà économiquement fragilisée par des mortalités accrues du cheptel. 
Ainsi, nous vous demandons, Monsieur le Ministre, de surseoir à la signature de ce décret concernant l’étiquetage des pots de miel. Nous avons également saisi votre collègue, Monsieur le Ministre de l’Economie, de la même demande. 
Nous vous assurons, Monsieur le Ministre, de notre haute considération.

Sonia Martaresche, Responsable de la Commission apicole de la Confédération Paysanne
Jean-Luc Ferté, Coordination Rurale 
Amaury Renoux, Président de la Fédération Française des Apiculteurs Professionnels 
Jean-Marie Barbançon, Président de la Fédération Nationale des Organisations Sanitaires Apicoles Départementales 
Bernard Berque, Président de la section apicole de la FNSEA
Joseph Benazra, Président du Syndicat Français des Miels 
Yves Vedrenne, Président du Syndicat National d’Apiculture 
Joël Shiro, Président du Syndicat des Producteurs de Miel de France 
Olivier Belval, Président de l’Union Nationale de l’Apiculture Française

Arrêté du 16 mars 2012 suspendant la mise en culture des variétés de semences de maïs génétiquement modifié

Le ministre de l’agriculture, de l’alimentation, de la pêche, de la ruralité et de l’aménagement du territoire,
Vu le traité sur le fonctionnement de l’Union européenne, et notamment son article 191 ;
Vu le règlement (CE) n° 178/2002 du Parlement européen et du Conseil du 28 janvier 2002 établissant les principes généraux et les prescriptions générales de la législation alimentaire, instituant l’Autorité européenne de sécurité des aliments et fixant des procédures relatives à la sécurité des denrées alimentaires ;
Vu le règlement 1829/2003 du Parlement européen et du Conseil du 22 septembre 2003 concernant les denrées alimentaires et les aliments pour animaux génétiquement modifiés ;
Vu la décision de la Commission des Communautés européennes n° 98/294/CE du 22 avril 1998 concernant la mise sur le marché de maïs génétiquement modifié (Zea mays L. lignée MON 810), conformément à la directive 90/220/CEE du Conseil ;
Vu le code de l’environnement, notamment le titre III du livre V ;
Vu l’arrêté du 3 août 1998 portant consentement écrit au titre de l’article 13, paragraphe 4, de la directive 90/220/CE du 23 avril 1990, des décisions 98/293 et 98/294 du 22 avril 1998 concernant la mise sur le marché de maïs génétiquement modifié (Zea mays L. T 25 et MON 810) ;
Vu la note du 20 février 2012 par laquelle les autorités françaises ont informé la Commission européenne, au titre de l’article 34 du règlement 1829/2003, de la nécessité de prendre des mesures d’urgence conformément à la procédure fixée à l’article 53 du règlement 178/2002 ;
Vu les observations recueillies lors de la consultation du public organisée du 20 février au 6 mars 2012 en application de l’article 7 de la charte de l’environnement ;
1. Considérant que le maïs MON 810 a été autorisé en 1998 sur la base de la directive 90/220 CE, dont les exigences en matière d’évaluation du risque sont beaucoup plus faibles que celles mises en place par la directive 2001/18 CE qui l’abroge et la remplace ;
2. Considérant que le Conseil, par l’adoption unanime des conclusions du 4 décembre 2008, a déclaré que les procédures d’évaluation du risque environnemental lié aux OGM devaient faire l’objet d’un renforcement, notamment sur les aspects liés aux impacts sur les insectes non cibles, à la définition des milieux récepteurs et aux impacts à long terme ;
3. Considérant que de nouvelles lignes directrices ont été publiées par l’Autorité européenne de sécurité des aliments (AESA) en 2010 et que la Commission européenne propose la reprise de ces lignes directrices dans un règlement dont la rédaction est en cours et fait l’objet d’échanges entre la Commission et les Etats membres ;
4. Considérant que l’avis de l’AESA du 15 juin 2009 sur le renouvellement du MON 810, publié le 30 juillet 2009, n’a pas pu tenir compte de fait des nouvelles exigences introduites par les conclusions du Conseil du 4 décembre 2008 et des nouvelles lignes directrices de l’AESA publiées en 2010 ;
5. Considérant que dans son avis du 8 décembre 2011 relatif au maïs Bt11, l’AESA conclut que la culture de ce maïs présente des impacts sur l’acquisition de résistances par les insectes ravageurs ainsi que sur la mortalité des populations de lépidoptères sensibles et que, par ailleurs, elle estime que ces résultats valent pour le MON 810 qui produit la même toxine Cry1Ab ; qu’elle recommande en conséquence des mesures de gestion et un renforcement des mesures de surveillance ;
6. Considérant que cet avis met en évidence que la culture du maïs MON 810 est manifestement susceptible de présenter un risque grave pour l’environnement en l’absence de mise en œuvre de mesures de gestion susceptibles de limiter ce risque ;
7. Considérant qu’aucune mesure de gestion de la culture de maïs MON 810, destinée à limiter les risques importants pour l’environnement identifiés par les conclusions de l’AESA du 8 décembre 2011, n’est imposée par la décision d’autorisation n° 98/294/CE délivrée au titre de la directive 90/220/CEE abrogée dont le renouvellement est toujours en cours d’examen ; que cette autorisation n’impose pas non plus de mesures de surveillance ;
8. Considérant que la Commission européenne, qui a saisi l’AESA de la demande des autorités françaises, n’a pas pris de mesure afin de modifier les conditions de mise en culture du maïs MON 810 pour imposer l’application des mesures de gestion nécessaires à la protection de l’environnement préconisées par l’Autorité européenne de sécurité des aliments, conformément à la procédure fixée à l’article 53 du règlement 178/2002 ;
9. Considérant que pour les raisons précédemment évoquées le maintien de la mise en culture de maïs MON 810 sans mesures de gestion adéquates présenterait des risques graves pour l’environnement ;
10. Considérant, au surplus, que l’avis récent de l’AESA sur le Bt11, bien qu’applicable au MON 810, se focalise sur les impacts sur les organismes non cibles et sur l’apparition de résistances, sans reprendre l’ensemble des éléments nécessaires à une évaluation complète des risques ; qu’aucune évaluation précise n’est au demeurant disponible sur les effets sublétaux du MON 810 ; qu’en outre une étude récente de l’Institut fédéral suisse de technologie de Zurich confirme qu’en laboratoire la toxine Cry1Ab accroît la mortalité des larves de coccinelles ; qu’en conséquence le MON 810 devrait faire l’objet d’une réévaluation spécifique et complète ;
11. Considérant qu’il y a urgence, eu égard à la proximité du début de la période de semis, à prendre des mesures conservatoires au titre de l’article 34 du règlement 1829/2003, conformément à la procédure fixée à l’article 54 du règlement 178/2002,
Arrête :
Article 1 : La mise en culture des variétés de semences de maïs issues de la lignée de maïs génétiquement modifié MON 810 mentionnée dans l’arrêté du 3 août 1998 susvisé est interdite sur le territoire national jusqu’à l’adoption des mesures communautaires mentionnées au 3 de l’article 54 du règlement (CE) 178/2002 du 28 janvier 2002 susvisé.
Article 2 : Le présent arrêté sera publié au Journal officiel de la République française.

Fait le 16 mars 2012. Bruno Le Maire

JORF n°0067 du 18 mars 2012 – Texte n°13
NOR: AGRG1207518A

Le gouvernement décrète un moratoire sur le MON810

Selon le ministère de l’agriculture, un arrêté d’interdiction du maïs MON810 a été notifié à la Commission européenne le vendredi 16 mars 2012, en vue d’une publication au Journal Officiel le 18 mars 2012.

C’est fait : le ministère de l’Agriculture a enfin communiqué sur l’interdiction du maïs MON810 à la culture, sur tout le territoire national [1]. Dans un communiqué conjoint, le ministre de l’Agriculture et le Premier ministre en tant que ministre de l’Ecologie précisent que « la Commission a informé les autorités françaises qu’elle avait saisi l’Autorité européenne de sécurité alimentaire (AESA) mais n’envisageait pas de prendre de mesure d’urgence dans l’attente de l’avis de l’AESA ». Forte de cette réponse, et « en raison de la proximité de la période des semis, le ministre de l’Agriculture a décidé […] de prendre une mesure conservatoire visant à interdire temporairement la culture du maïs MON810 sur le territoire national afin de protéger l’environnement ».

Interrogée par Inf’OGM, Elodie Galko, responsable du dossier « OGM » au cabinet de M. Le Maire, nous précise qu’il s’agit d’un « arrêté d’interdiction de culture et non pas de mise en culture. Ainsi, il n’y aura pas de cultures transgéniques en France cette année. Ce n’est pas une surprise. On avait largement communiqué à ce propos et les agriculteurs qui ont semé du maïs MON810 le savaient ».

Toujours est-il que plusieurs agriculteurs, militants pro-OGM, ont, à plusieurs reprises, exprimé leur volonté de cultiver du maïs MON810. Comment le gouvernement va-t-il faire respecter son arrêté ? Interrogé par Inf’OGM, le directeur du service régional de protection végétale (SRPV) de l’Aquitaine, un service en région du ministère de l’Agriculture, nous précise qu’il n’a pas reçu de consigne particulière pour cette saison. En conséquence, comme les années précédentes en Aquitaine et en Midi-Pyrénées, une quarantaine (au total) de prélèvements seront faits dans les zones sensibles, soit du fait de la présence de pyrale et de sésamie, soit dans des parcelles emblavées de PGM en 2007, année des dernières cultures de maïs MON810 en France. Le directeur du SRPV nous précisait que, pour lui, il était peu probable que du maïs transgénique soit cultivé en grande quantité, expliquant que la question du débouché risque d’être problématique pour ce maïs MON810. Même s’il est probable que certains agriculteurs se soient empressés de pratiquer des semis « militants » en cultivant du maïs MON810, les surfaces seront marginales, avec comme objectif d’augmenter la pression sur le ministère et, éventuellement, de préparer un « coup médiatique » au cas où l’État les oblige à les détruire.

Inf’OGM, Veille Citoyenne d’Informations œuvrant à la transparence des pouvoirs publics, regrette que le ministère, malgré nos nombreuses sollicitations, n’ait toujours pas communiqué les résultats de la consultation publique sur son projet de mesure conservatoire (moratoire), clôturée depuis le 6 mars.

http://www.infogm.org/spip.php?article5073

Le pollen clef de voûte de la nutrition de l’abeille.

La nature du pollen
Etymologiquement, le mot pollen signifie grain de poussière. Les grains de pollen des plantes à fleurs sont libérés par déhiscence des sacs polliniques lorsque les anthères arrivent à maturité.
pollen1La figure 1 montre des filets et anthères déhiscentes d’étamines de tilleul (Tilia vulgaris) observés par microscopie électronique à balayage. Les grains de pollen correspondent à des gamétophytes mâles qui protègent et transportent les gamètes. Lorsque les pollens sont portés par le vent ils sont dits anémophiles ; lorsqu’ils sont transportés par les insectes ils sont dits entomophiles. A ce propos, rappelons le rôle prépondérant que joue l’abeille dans la pollinisation biotique (zoophile). Le grain de pollen de la plupart des angiospermes est bicellulaire. Il comporte une petite cellule générative ou reproductive incluse dans une cellule végétative volumineuse responsable de l’allongement du tube pollinique émis à travers un pore ou sillon germinatif. pollen2La figure 2 montre de multiples grains de pollen tricolporés( trois sillons présentant des pores) de tilleul fraichement libérés par l’étamine. La taille, la forme, les ouvertures (apertures) et les ornementations de surface de ces particules microscopiques sont hautement variables et permettent d’identifier la plante émettrice (palynologie). pollen3La figure 3 par exemple, relève les caractéristiques palynologiques du pollen de tilleul observé en vues équatoriale et polaire.
La composition du pollen
La gangue protectrice, dite paroi pollinique, est composée de deux couches. L’enveloppe externe rigide est appelée exine ; alors que la couche interne est dénommée intine. L’exine contient principalement de la sporopollénine ; un biopolymère extrêmement résistant. La surface et les anfractuosités de l’exine sont tapissées et comblées par une substance majoritairement lipidique nommée manteau pollinique. Cette matière adhésive recouvre les grains de pollen de presque toutes les angiospermes à pollinisation zoophile. Elle est fortement réduite, voire absente, chez les espèces anémophiles. Le manteau pollinique, de consistance gluante, favorise l’adhésion des pollens au corps des pollinisateurs et à la cohésion des pelotes confectionnées par l’abeille1. L’intine, de nature pectocellulosique, entoure la cellule végétative qui contient d’abondantes réserves, sous forme d’amidon, nécessaires à la croissance du tube pollinique. Le pollen fournit les nutriments requis pour le développement des organes de l’abeille. Il s’agit de l’unique source de protéines naturellement disponible. Les protéines [condensations d’acides aminés] sont des constituants essentiels des tissus vivants et jouent un rôle majeur dans les mécanismes vitaux (enzymes, hormones … ). Les acides aminés sont indispensables au développement, à l’entretien et au renouvellement des tissus biologiques. La plupart des pollens contiennent les aminoacides les plus communs. Parmi eux la proline est souvent le plus abondant. Les dix acides aminés essentiels pour l’abeille sont: arginine, histidine, isoleucine, leucine, lysine, méthionine, phénylalanine, thréonine, tryptophane et valine … La teneur en protéines du pollen peut varier entre quelques pourcents et près des deux tiers du poids sec du grain, suivant la provenance végétale. Le pollen contient également des lipides [généralement entre 1 et 20 %]. On les trouve dans le manteau pollinique et le cytoplasme de la cellule végétative 2. Les corps gras d’origines végétale ou animale sont des triesters du glycérol et d’acides acycliques à longues chaînes linéaires [acides gras]. Les acides gras, les plus simples des lipides, sont importants pour la reproduction, le développement et la nutrition des abeilles. Les acides gras prédominants dans la plupart des pollens récoltés par l’insecte sont, dans l’ordre décroissant: l’acide D-linolénique [D-3]. l’acide palmitique [acide gras saturé] et l’acide linoléique [D-6] 3. Les pollens ayant des taux lipidiques élevés, notamment en acides gras linoléique, linolénique, myristique et dodécanoïque interviendraient dans l’inhibition de microbes pathogènes comme ceux des loques 4. Le pollen contient aussi différents sucres [fructose, glucose, saccharose … ] et des quantités variables d’amidon (jusqu’à 22 %, selon l’espèce végétale]. Cette proportion est, par exemple, de 20 % environ pour le pollen de maïs (Zea mays) et vaut autour de 11 % pour le pollen de plantain (Plantago lanceolata)5. Enfin, les éléments polliniques renferment des stérols [moins de 1 % du poids sec] 5, des vitamines [principalement hydrosolubles] et des minéraux [2,5 à 6,5 % du poids sec] 6. Parmi les éléments minéraux présents dans le pollen on note une prédominance du potassium, suivi par phosphore, calcium, sodium et magnésium 7. Ces minéraux interviennent dans les systèmes enzymatiques 8. Le pollen contient généralement moins de 20 % d’eau 5.

 

Editorial 989 – Mars 2012

989

A quand le concret?

Frelon
Pour le Ministère de l’Ecologie, cet insecte est bien sûr un prédateur pour l’abeille mais aussi pour l’homme et les cultures. Le Ministre dans un communiqué a rappelé la nécessité que l’ensemble des services centraux et en région contribue à la lutte. Quant à inscrire ce frelon comme espèce nuisible au titre du code de l’environnement, c’était choisir un cadre juridique qui ne convenait pas et n’aurait pas apporté de solution attendue. Le Ministère travaille donc depuis plusieurs semaines à son éventuelle inscription au code rural et de la pêche maritime. Nous aurions alors la possibilité d’un plan de lutte collective comme par exemple la chrysomèle ou le campagnol. Toutefois, selon le communiqué de presse, l’impact du frelon à pattesjaunes portant sur l’abeille domestique, une modification législative du code rural est nécessaire pour permettre quelques actions.
Les choses sont claires: attendre, toujours attendre…

OGM Mon 810
Par voie de presse le 20 février, le Ministère de l’Agriculture a annoncé que les Autorités françaises ont saisi la Commission Européenne pour lui demander de suspendre l’autorisation de culture. Cette demande s’appuie sur les dernières études scientifiques qui montrent que cette culture présente des risques importants pour l’environnement (sol, eau). Rappelons que le Conseil d’Etat avait annulé le moratoire français pour des raisons de forme et de fond, le gouvernement n’ayant pas respecté la procédure, Dans l’argumentation présentée, on relève que les études en laboratoires et en champs passent sous silence les éventuels effets sublétaux, d’où cette demande de réévaluation complète et distincte du maïs. Pour étayer sa requête à la Commission, une consultation publique a été mise en place, les observations ont été recueillies avant le 6 mars. Malheureusement, nous n’avons pas été informés pour dispatcher éventuellement l’information dans les départements et la porter sur notre site. La demande étant transmise, le gouvernement français peut donc prendre une mesure conservatoire sans attendre l’avis du Comité. Voici en quelque sorte les brèves nouvelles dont nous disposons à travers les divers communiqués.
Ce que nous regrettons en revanche, c’est qu’un argument solide comme celui de la protection des abeilles n’ait pas été utilisé. Egalement regrettable, le fait que l’article 26 de la Directive relative à la dissémination volontaire d’OGM dans l’environnement permet de prendre des mesures nécessaires pour éviter précisément cette présence d’OGM dans d’autres produits.

Ces problèmes sont bien sûr à l’origine d’un certain nombre de débats qui ont lieu tant à Paris qu’à Bruxelles. br/>Les dernières réunions de la filière apicole ont été consacrées essentiellement aux comptes-rendus des activités et des dépenses effectuées dans le cadre de l’aide européenne. Une réflexion doit se continuer dans quelques semaines sur l’appel d’offres que préparent les autorités administratives. Un point fort, la varroase, pour lequel il nous faudrait des chercheurs autres que ceux qui depuis de nombreuses années émargent au budget communautaire. Voila maintenant 25 ans que nous connaissons ce parasite et aucune avancée significative en matière de traitement ne nous met à l’abri des conséquences de cet acarien sur nos colonies d’abeilles, La plupart des produits autorisés arrivent en fin de vie sur le plan de l’efficacité ou pour certains plus récents, montrent une efficacité relative suivant les situations géographiques.
Dans le même temps, la traditionnelle réunion du groupe de travail du COPA COGECA accueillait notre délégué. Sont venus à l’ordre du jour pour une réflexion commune, le verdissement de la PAC qui pose problème, le recensement européen concernant le cheptel avec toutes les craintes des apiculteurs et la pesanteur du système dans certains états membres.

Au sujet de la coexistence, la Commission ne peut qu’établir des lignes directrices, c’est aux états membres de les mettre en œuvre et sur le statut du MON 810, ce sont les juristes qui auront à se prononcer et cela devrait prendre au moins un an de discussions techniques.

En attendant, les états membres devront prendre en charge le financement de la contamination actuelle des miels par les OGM si cet état membre cultive des plantes OGM.
Concernant la limite maximum de résidus dans les miels, les apiculteurs et les conditionneurs doivent prendre une position commune afin d’éviter que le Codex qui reprend les analyses des LMR nous impose ses règles, A ce titre, sachez que le S.N,A, et l’Abeille de France sont régulièrement invités à partager les travaux du Codex mais que faute de moyens, ils ne peuvent se rendre dans toutes les réunions internationales qui traitent des denrées alimentaires dont le miel.

Nous voilà une fois de plus à l’énumération d’un certain nombre de situations pour lesquelles bien évidemment des décisions concrètes seraient les bienvenues.

Sommaire Abeille de France N° 989 – Mars 2012

3 EDITORIAL (Y. VEDRENNE)
A quand le concret?
4 ABONNEMENT
Bulletin d’abonnement 2012
Assurances
5 SOMMAIRE
6 REVUE DES REVUES (C. LABADIE)
L’apiculture au sultanat d’Oman Il avec Apis florea par Stephen Petersen (American Bee Journal octobre. 2011)
Bulletin de nouvelles: la protéine mystère de l’abeille est un train de marchandises régissant sa santé et sa durée de vie (American Bee Journal janvier 2012)
La Classe par Jerry Hayes (American Bee Journal janvier 2012)
8 INFOS PRATIQUES
Ouverture magasin, nouvelle TVA agenda, A.G. S.N.A.
9 INFOS FORMATION
L’annuaire des Laboratoires d’Analyses Apicoles
Voyage organisé par le SAD.S.E.L.
Deuxième conférence mondiale APlMONDIA sur l’apiculture organique
Dordogne: Rucher Ecole public
Formation ANERCEA
25ème Colloque international des apiculteurs du canton de Capellen Luxembourg
6ème édition de la Fête de la Nature
10 INFOS ACTUALITES
O.G.M., Frelon : dernières informations
11 LA RUBRIQUE DU NEOPHYTE (F. MOREAU. A. RISTEE)
C’est reparti
17 TERRE DES HOMMES, PLANETE DU MIEL (P. SCHWEITZER)
Les sucres en apiculture 7ème partie
21 METIER
Construction d’une miellerie écologique et bioclimatique (F. MOREAU)
25 DOSSIER
Le pollen: clé de voûte de la nutrition de l’abeille (Dr Joseph HEMMERLE)
31 PALMARES DU CONCOURS GENERAL AGRICOLE 2012 (extrait)
Les médaillés pour la catégorie miels et hydromels
32 LA PAGE DES LIVRES
Nouveau: commande en ligne possible à www.snapiculture.com
35 LA PLANTE DU MOIS (J. PIQUEE)
Le cornouiller mâle (Cornus mas)
36 COTE CUISINE (Arlette JEHANNO BRUN)
Croustillant de chèvre, miel et figue
37 SOCIETE CENTRALE D’APICULTURE
Tarif
Annonce de l’Assemblée Générale du 25 mars
Frelon asiatique (N.et P. JUZAN, P, MAGUIN)
40 INFOS REGIONALES
10, 16, 17, 21, 25, 34, 57, 59, 62, 71, 72, 76, 85
45 PETITES ANNONCES

Sommaire Abeille de France N° 988 – Février 2012

3 EDITORIAL (Y. VEDRENNE)
Bousculades
4 ABONNEMENT
Bulletin d’abonnement 2012
Assurances
5 SOMMAIRE
6 REVUE DES REVUES (C. LABADIE)
Savez vous si vos abeilles hivernent au chaud ? par Matthew COLLINS (Bee Craft -janvier 2012)
Autour de la colonie : nouveau traitement contre l’anaphylaxie : (Bee Craft – janvier 2012)
La Classe par Jerry HAYES (American Bee Journal – septembre et décembre 2011)
Nouvelle méthode de lutte contre la loque américaine par Hossein Yeganehrad
8 INFOS PRATIQUES
Ouverture magasin, horaires des bureaux, déclaration accident, déclaration de ruchers …
Errata Annonce de la 92ème Assemblée Générale du S.N.A. le 25 février
9 NOTRE VIE
Concours des miels et hydromels de Picardie : 18ème édition
Le S.N.A. était présent au festival international du film ornithologique (J.P. VIELLARD)
Les miels d’Alsace : tradition et goût du terroir (J.P. HELLER)
11 INFOS FORMATION
Journées de formation à Thezy Glimont (Somme)
Les rencontres de la Cité des Abeilles à St Faust (64)
CFPPA de Vesoul (70) : conférence thématique en apiculture
12 LA RUBRIQUE DU NEOPHYTE
A la Chandeleur, l’hiver passe ou prend rigueur (Y.G.V.)
Travaux de mars
17 TERRE DES HOMMES, PLANETE DU MIEL (P. SCHWEITZER)
Les sucres en apiculture – 6ème partie
20 LES ABEILLES SAUVAGES OU DOMESTIQUES (J. FEDON)
23 DOSSIER OGM / CHRYSOMELE
Informations officielles
25 REACTIONS
Dossier Frelon Asiatique (B. PELTANT, A. VILLENAVE, WIELEZYNSKI)
28 COTE CUISINE (A. BRUN)
Rôti de Porc en confit
29 LA PLANTE DU MOIS (J. PIQUEE)
La ou le perce neige (Galanthus nivalis)
31 REPORTAGE AU MALI
Mission humanitaire au Mali (J.P. VIELLARD)
35 SOCIETE CENTRALE D’APICULTURE
Tarif
Remise des diplômes de la promotion Claude Richard
Remérage au rucher pédagogique Georges Brassens (Y. Le Cunuder et P. Leclair)
Portes ouvertes au Jardin d’Acclimatation (G. Fleury)
38 INFOS REGIONALES
08, 34, 38, 50, 57, 61, 62, 66, 68, 72, 74, 75, 77, 79, 83.
43 LA PAGE DES LIVRES
Tarif et bon de commande
Nouveauté
45 PETITES ANNONCES

Editorial 988 – Février 2012

Bousculade
Ces deux derniers mois, les réunions se sont succédées sans pour autant apporter de grandes satisfactions à l’apiculture française.
Conseil d’Administration et Assemblée Générale de l’ITSAP : le S.N.A., adhérent, était présent. Tout part en direction des professionnels, dossiers
pliés d’avance. Il nous faut rester attentifs à ce qu’une mesure prise ou à prendre, des projets et des démarches ne soient pas là pour nous
marginaliser davantage.
Dossier SIRET et déclaration de ruches : l’administration reste ferme sur le principe actuel. Nous avons proposé une simplification de l’attribution
du NUMAGRIT et avons rappelé toutes les sollicitations dont les apiculteurs étaient l’objet à la suite de leur immatriculation.
Dossier Sanitaire : le nouveau système de gouvernance sanitaire se met en place ainsi que la plate-forme d’épidémio-surveillance.
Implantation des ruches en ville : de nombreux projets nous arrivent qu’il faut freiner car la sécurité se dilue et la distance
légale risque d’être rapidement remise en cause.
L’Assemblée Générale du S.N.A. se prépare avec une innovation, l’ouverture dès 11 h 15, après la partie statutaire, des conférences aux apiculteurs et au public. Et maintenant voyons où nous en sommes avec les promesses concernant les dossiers du frelon toujours classé en tant qu’espèce invasive et le problème qui s’accélère et risque de faire disparaître bon nombre d’apiculteurs : les OGM. Chacun, seul ou réuni à d’autres se mobilise avec les moyens dont il dispose mais aussi avec des moyens mutualisés. Le prochain Salon de l’Agriculture devrait en être un témoignage.
Revenons donc sur l’épineux problème des OGM Le Président de la République et sa Ministre de l’environnement avaient affirmé qu’ils maintenaient
leur opposition à leur culture. Une nouvelle clause de sauvegarde avant la prochaine saison de semis devrait voir le jour. Or nous savons déjà que certaines semences sont rendues chez le cultivateur. Nous savons aussi qu’avec le décret dont nous reproduisons une partie du texte dans ce numéro, la culture OGM
est dans les tuyaux. Alors pourquoi nous dire d’un côté que tout sera fait pour éviter et de l’autre prendre déjà des dispositions juridiques pour parer
à l’éventualité du rejet du moratoire ou de son annulation par une ordonnance en référé. Les consommateurs européens et français en particulier
rejettent majoritairement les transgéniques. Le consommateur souhaite une sécurité alimentaire, une qualité nutritive, une production liée en prenant soin du milieu de l’environnement et du bien-être animal par ailleurs, une agriculture et par voie de conséquence une apiculture qui génère de l’emploi et de la vie dans le milieu rural, tout le contraire de l’agriculture industrielle et transgénique. Les décisions communautaires adoptées pour imposer
la présence sans le dire de pollen OGM dans le miel ont bien sûr révolté tous les apiculteurs en particulier et déjà ceux où les OGM sévissent : les apiculteurs espagnols. Nous risquons de devenir les victimes d’un problème que nous n’avons pas créé et dont nous ne sommes pas responsables.
Les vrais responsables ne sont ni les apiculteurs, ni les agriculteurs, mais bien les semenciers qui sont en train de libérer un matériel biologique
de façon incontrôlée, mais aussi les administrations qui sont en train de le permettre sans aucun moyen de contrôle. En aucun cas, les pertes sur les
productions apicoles et agricoles et les contraintes ne doivent être à la charge des apiculteurs mais bien aux promoteurs de ces nouvelles cultures qui devront être prêts à assumer les indemnisations car ils seront demain les vrais responsables directs de tous ces dommages.
Le nouvel arrêté qui fixe les distances entre les cultures (3 km) réduira de façon drastique la superficie pour les colonies apicoles, réduira également
les possibilités de transhumance mais aussi les zones où les agriculteurs sur d’autres cultures pouvaient espérer une pollinisation de leurs champs
et de leur production. Cette pollinisation est un service environnemental que l’on ne doit pas dévoyer au profit d’intérêts privés ou industriels. L’abeille doit rester la partenaire de la biodiversité. Le respect du droit de ceux qui ne veulent pas produire avec des transgéniques doit pouvoir continuer de s’exercer d’autant qu’une grande quantité de consommateurs y sont favorables et restent demandeurs.
Y. VEDRENNE

988Bousculade

Ces deux derniers mois, les réunions se sont succédées sans pour autant apporter de grandes satisfactions à l’apiculture française. 
Conseil d’Administration et Assemblée Générale de l’ITSAP : le S.N.A., adhérent, était présent. Tout part en direction des professionnels, dossiers pliés d’avance. Il nous faut rester attentifs à ce qu’une mesure prise ou à prendre, des projets et des démarches ne soient pas là pour nous marginaliser davantage.
Dossier SIRET et déclaration de ruches : l’administration reste ferme sur le principe actuel. Nous avons proposé une simplification de l’attribution du NUMAGRIT et avons rappelé toutes les sollicitations dont les apiculteurs étaient l’objet à la suite de leur immatriculation.
Dossier Sanitaire : le nouveau système de gouvernance sanitaire se met en place ainsi que la plate-forme d’épidémio-surveillance. Implantation des ruches en ville : de nombreux projets nous arrivent qu’il faut freiner car la sécurité se dilue et la distance légale risque d’être rapidement remise en cause.
L’Assemblée Générale du S.N.A. se prépare avec une innovation, l’ouverture dès 11 h 15, après la partie statutaire, des conférences aux apiculteurs et au public. Et maintenant voyons où nous en sommes avec les promesses concernant les dossiers du frelon toujours classé en tant qu’espèce invasive et le problème qui s’accélère et risque de faire disparaître bon nombre d’apiculteurs : les OGM. Chacun, seul ou réuni à d’autres se mobilise avec les moyens dont il dispose mais aussi avec des moyens mutualisés. Le prochain Salon de l’Agriculture devrait en être un témoignage.
Revenons donc sur l’épineux problème des OGM Le Président de la République et sa Ministre de l’environnement avaient affirmé qu’ils maintenaient leur opposition à leur culture. Une nouvelle clause de sauvegarde avant la prochaine saison de semis devrait voir le jour. Or nous savons déjà que certaines semences sont rendues chez le cultivateur. Nous savons aussi qu’avec le décret dont nous reproduisons une partie du texte dans ce numéro, la culture OGM est dans les tuyaux. Alors pourquoi nous dire d’un côté que tout sera fait pour éviter et de l’autre prendre déjà des dispositions juridiques pour parer à l’éventualité du rejet du moratoire ou de son annulation par une ordonnance en référé. Les consommateurs européens et français en particulier rejettent majoritairement les transgéniques. Le consommateur souhaite une sécurité alimentaire, une qualité nutritive, une production liée en prenant soin du milieu de l’environnement et du bien-être animal par ailleurs, une agriculture et par voie de conséquence une apiculture qui génère de l’emploi et de la vie dans le milieu rural, tout le contraire de l’agriculture industrielle et transgénique. Les décisions communautaires adoptées pour imposer la présence sans le dire de pollen OGM dans le miel ont bien sûr révolté tous les apiculteurs en particulier et déjà ceux où les OGM sévissent : les apiculteurs espagnols. Nous risquons de devenir les victimes d’un problème que nous n’avons pas créé et dont nous ne sommes pas responsables. Les vrais responsables ne sont ni les apiculteurs, ni les agriculteurs, mais bien les semenciers qui sont en train de libérer un matériel biologique de façon incontrôlée, mais aussi les administrations qui sont en train de le permettre sans aucun moyen de contrôle. En aucun cas, les pertes sur les productions apicoles et agricoles et les contraintes ne doivent être à la charge des apiculteurs mais bien aux promoteurs de ces nouvelles cultures qui devront être prêts à assumer les indemnisations car ils seront demain les vrais responsables directs de tous ces dommages. 
Le nouvel arrêté qui fixe les distances entre les cultures (3 km) réduira de façon drastique la superficie pour les colonies apicoles, réduira également les possibilités de transhumance mais aussi les zones où les agriculteurs sur d’autres cultures pouvaient espérer une pollinisation de leurs champs et de leur production. Cette pollinisation est un service environnemental que l’on ne doit pas dévoyer au profit d’intérêts privés ou industriels. L’abeille doit rester la partenaire de la biodiversité. Le respect du droit de ceux qui ne veulent pas produire avec des transgéniques doit pouvoir continuer de s’exercer d’autant qu’une grande quantité de consommateurs y sont favorables et restent demandeurs.

Croustillant de chèvre, miel et figue

Croustillant chèvre miel
croustillant-chevre-miel Ingrédients par personne :

  • 1 fromage de chèvre frais
  • 1 cuillère à soupe de chapelure
  • 1 cuillère à soupe d’amande en poudre
  • 1 cuillère à café de miel liquide
  • 1 figue
  • salade verte, noix, raisins secs, une pincée de cumin en poudre
  • Assaisonnement : huile, vinaigre, sel et poivre
Préparation :

Mélanger la chapelure et la poudre d’amandes. Badigeonner le fromage de chèvre de miel à l’aide d’un pinceau, saupoudrer la pincée de cumin en poudre et répandre le mélange chapelure poudre d’amandes sur tous les côtés du fromage.

Enfourner 10 mn à 180°, puis 5mn, fonction grill en surveillant.

Pendant ce temps, préparer une vinaigrette légère, laver et couper la figue en quatre.

A la sortie du four, présenter le chèvre croustillant sur un lit de salade entouré des quartiers de figue, cerneaux de noix et raisins secs.

Rôti de porc en confit

Roti de porc
roti_porc Ingrédients :

  • 1 rôti de porc dans l’échine ou carré de porc sans os
  • 100g de raisins secs
  • 1 cuillère à soupe de miel
  • 1 oignon
  • 1 gousse d’ail
  • sel, poivre
  • laurier, romarin
  • Idée d’accompagnement : riz
Préparation :

Beurrer un plat allant au four, déposer le rôti salé et poivré entouré de l’oignon ciselé finement.

Ajouter un demi verre d’eau et cuire à four moyen, 180° pendant 30 mn.

Sortir le plat du four, enduire de miel le rôti, ajouter les raisins secs, l’ail coupé en deux, deux feuilles de laurier, quelques brindilles de romarin et remettre à cuire 35 à 40 mn à 180°.

Servir en tranches fines avec la sauce aux raisins et du riz.

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Edito de Frank ALÉTRU, Président du Syndicat National d’Apiculture et Vice-président de l’Association des Apiculteurs professionnels européens...