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G.  considérant que le nombre considérable de maladies touchant les abeilles à l’échelle mondiale ne cesse de croître, de sorte que l«Apis mellifera risque de devenir une espèce menacée, notamment en raison de la présence de plus en plus destructrice de l’acarien varroa, qui compromet le système immunitaire des abeilles, cause toutes sortes de maladies associées et constitue dès lors un problème de santé majeur touchant la population d’abeilles européennes,

H.  considérant qu’il convient de renforcer les recherches dans le but d’inverser la tendance au déclin des espèces pollinisatrices, afin d’éviter des situations comme celles qui se présentent dans d’autres régions du monde, où, en raison de la faible présence de pollinisateurs naturels, les productions de fruits et de légumes et certaines cultures arables ont besoin, pour leur pollinisation, de l’intervention de l’homme, ce qui augmente de manière considérable les dépenses des agriculteurs,

I.  considérant que le marché européen du miel dépend à 40 % des importations; considérant que le manque d’indépendance de l’Union européenne dans le domaine des approvisionnements en miel entraîne une forte volatilité des prix, laquelle résulte également de la falsification sur le marché mondial, qui a défavorisé les apiculteurs de l’Union européenne face à la concurrence lors de l’ouverture du marché de l’Union au miel originaire de pays tiers,

J.  considérant que tant les États membres que les professionnels du secteur ont exprimé des besoins concrets en ce qui concerne l’amélioration des règles de mise en œuvre de l’aide et la pérennité de celle-ci à long terme,

K.  considérant qu’il convient d’instaurer une meilleure collaboration, dans l’élaboration des programmes, entre tous les États membres et les organisations d’apiculteurs, de manière à ce que chaque État membre dispose de la possibilité de demander des informations et, éventuellement, de les partager dans le cadre des organisations européennes auxquelles il appartient,

L.  considérant que le rapport scientifique de l’EFSA du 11 août 2008 cité plus haut a mis en évidence le manque de systèmes de surveillance et leur variabilité d’un État membre à l’autre et le manque d’harmonisation et d’indicateurs communs de performance,

M.  considérant qu’en vertu de la directive 2010/21/UE, les États membres sont tenus de garantir, à partir du 1er novembre 2010, la mise en place de certaines exigences en matière d’étiquetage de produits phytopharmaceutiques et de veiller à ce que les autorisations de produits comportent des mesures d’atténuation des risques et que des programmes de surveillance permettant de vérifier l’exposition directe et indirecte des abeilles à certaines substances actives soient mis en œuvre,