1. salue le rapport de la Commission du 28 mai 2010 cité plus haut; note toutefois que les programmes actuels arrivent à leur terme en 2013 et est préoccupé par les nombreux défis et problèmes auxquels le secteur apicole européen doit encore faire face: problèmes commerciaux, volatilité des prix, recrutement de jeunes apiculteurs, vieillissement des apiculteurs dans l’Union européenne, diminution du nombre de colonies d’abeilles et difficultés générales liées à la mortalité multifactorielle des abeilles,
2. invite la Commission à répondre favorablement aux demandes exprimées par les États membres et les professionnels, telles que l’amélioration des données statistiques concernant les prévisions de production, y compris l’application des mêmes exigences de qualité pour le miel, ainsi que l’amélioration et l’harmonisation des programmes de surveillance et de recherche dans le secteur apicole;
3. invite la Commission à envisager, dans le cadre de la proposition législative sur la politique de qualité des produits agricoles, de modifier les dispositions concernant l’étiquetage de l’origine du miel afin d’éviter les informations de nature à induire en erreur les consommateurs, en particulier pour les mélanges de différents miels provenant de pays de l’Union européenne et de pays tiers;
4. insiste sur la nécessité d’améliorer les conditions sanitaires du produit, en harmonisant les contrôles aux frontières, notamment pour les importations originaires de pays tiers, étant donné que les importations de miel de qualité médiocre, les falsifications et les succédanés sont des éléments perturbateurs du marché qui exercent une pression continue sur les prix et la qualité finale sur le marché intérieur de l’UE; considère que le nom des produits transformés contenant du miel ou les éléments graphiques ou autres éléments visuels présents sur l’étiquette ou l’emballage desdits produits ne devraient pouvoir faire allusion au miel dans la dénomination des produits que si au moins 50 % de la teneur en sucre de ces derniers provient du miel;
5. invite la Commission à considérer la consultation du secteur apicole par les autorités européennes et nationales comme obligatoire au cours de l’élaboration des programmes du secteur apicole et de la législation qui y a trait en vue de garantir l’efficacité de ces programmes et leur mise en œuvre en temps opportun;
6. invite la Commission à demander aux États membres de mettre en place un système fiable d’enregistrement annuel de la population d’abeilles au lieu de fonder les programmes du secteur apicole sur des estimations;
7. constate qu’il est très important de mettre au point des traitements innovants et efficaces contre le varroa, qui engendre des pertes annuelles considérables dans certaines régions; estime qu’il est nécessaire d’augmenter la disponibilité de traitements vétérinaires efficaces contre la varoa et tous les types de maladies qui y sont liées sur l’ensemble du territoire européen; invite la Commission à définir des orientations communes en matière de traitement vétérinaire dans ce secteur, avec la collaboration indispensable des organisations d’apiculteurs;
8. invite la Commission à adapter, dans sa portée et son financement, la politique vétérinaire européenne afin de tenir compte des spécificités de l’abeille et de l’apiculture dans l’objectif de combattre plus efficacement les maladies des abeilles et de disposer d’une médecine vétérinaire efficace et standardisée à travers l’Union, en collaboration avec les organisations des apiculteurs;