9.  invite la Commission à mieux coordonner les différents programmes de recherche menés dans les Etats membres afin d’établir un plan d’action pour lutter contre la mortalité des abeilles; ceci devrait inclure le recours à des pratiques agricoles durables et favorables à la pollinisation, qui évitent les monocultures sans rotation;

10.  invite la Commission à mettre en œuvre les recommandations du rapport scientifique adopté par l’EFSA le 3 décembre 2009, en finançant en particulier des études spécifiques s’appuyant sur les travaux en cours pour améliorer la connaissance et la compréhension des facteurs influant sur la santé des abeilles;

11.  demande que des recherches indépendantes soient réalisées dans des délais appropriés sur la mortalité des abeilles et invite la Commission à veiller à ce que les données relatives aux effets des produits phytopharmaceutiques, par exemple des semences enrobées, des cultures génétiquement modifiées et de la dissémination de toxines via le pollen sur l’environnement et certaines espèces soient publiées et que toutes les nouvelles initiatives qui seront prises soient fondées sur des données scientifiques et statistiques solides; invite la Commission à lancer une étude sur ces questions et à présenter ses résultats dans un délai raisonnable;

12.  invite la Commission à veiller à ce que les aides accordées actuellement au secteur apicole soient maintenues et renforcées et que l’avenir de cette politique soit assuré dans le cadre de la PAC de l’après 2013 afin de garantir la pérennité et la modernisation de ce secteur; salue la décision prise par la Commission en juillet 2010 d’augmenter le budget des programmes du secteur apicole; reconnaît qu’il s’agit d’une méthode propre à soutenir le développement futur de l’apiculture européenne, et à contribuer ainsi à préserver la biodiversité; reconnaît en outre l’importance des abeilles pour maintenir le niveau de production dans les cultures arables et dans le secteur horticole et considère très important de rémunérer la mise à disposition de ce bien public environnemental;

13.  invite la Commission à accorder des aides financières à l’éducation, à des campagnes d’information et à la formation de nouveaux apiculteurs professionnels, surtout aussi pour encourager des apiculteurs débutants à s’implanter dans le secteur apicole, en envisageant également la possibilité d’échanges d’expérience avec des apiculteurs d’autres pays;

14.  invite la Commission à étudier, en accord avec les États membres et en assurant une coordination entre les services vétérinaires et les organisations apicoles, comme c’est déjà la règle dans certains États membres, les possibilités de mettre en place un plan de guidance vétérinaire de l’Union sur la santé de l’abeille visant à assurer l’accessibilité aux médicaments vétérinaires en cas de besoin, sachant que son financement devrait découler de la politique vétérinaire européenne;

15.  invite la Commission à améliorer la coordination et le transfert des connaissances entre la recherche scientifique appliquée, l’apiculture et l’agriculture;